Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Pour en finir avec les référendums

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 mai 2010 19 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Le maire Labeaume a fait grand bruit en fin de semaine dernière de son désir d’abolir le droit au référendum dans les quartiers de Québec. (…) En théorie, les maires ont raison. Il n’est pas souhaitable qu’une poignée de citoyens puissent forcer la tenue d’un référendum auquel seuls les voisins auront droit de vote. C’est donner beaucoup trop de poids au syndrome du «pas dans ma cour».

La suite

La période des questions au Conseil de Ville

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Québec La cité.


19 commentaires

  1. Pier Luc

    20 mai 2010 à 22 h 19

    Les référendums ça fait prendre des décisions stupides comme celle de ne pas terminer la réfection du Boulevard Saint-Jacques pour ne pas augmenter la circulation. L’affaire c’est que le nouveau boulevard a exactement le même nombres de voies que l’ancien. La différence c’est que les tuyaux ont étés remplacés, ils ont remplacés les faussés par des égouts, construit un trottoir et une piste cyclable, déroulé du gazon et plantés des arbres. Oh le calvaire, imaginez le nombre de voiture de plus qui auraient passés devant chez eux à cause de ça! La vérité c’est qu’ils ne voulaient juste pas changer leur petit bulle.

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    • Yvan Dutil

      21 mai 2010 à 07 h 00

      Contrairement au discours d’une certaines gaugauche, les référendum favorisent le conservatisme. En effet, il est plus naturel de s’opposer à un projet que de le soutenir. De plus, même si la majorité des gens est favorable à la majorité des aspects d’un projet, il n’en demeure pas moins que dans la majorité des cas celui-ci sera rejeté. En science politique, on appelle cela le paradoxe d’Ostrovski-Ashmore.

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      • Matrix Utilisateur de Québec Urbain

        21 mai 2010 à 08 h 29

        comme pour le projet de la Cité verte (qui serait rejeté en raison du « pas dans ma cour » ) ?

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      • Yvan Dutil

        21 mai 2010 à 12 h 07

        À Québec, je dirais que tous projet serait rejetés. Mais si j’ai en horreur le personnage, je suis d’Accords avec le maire Labeaume, il y a des limites à laisser une minorité tout bloquer. Quand on s’oppose à la présence d’école, de logements sociaux, de maison en rangée ou de la réutilisation de bâtiment pour en faire des condos, il est fort tentant de faire table rase.

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  2. Dimas

    21 mai 2010 à 01 h 10

    Tout à fait d’accord. À un moment donné, il faut prendre les rennes et enclencher une direction intelligible pour la ville, si on veut avancer. Anne Guérette peut aller se coucher, enfin on va aller au delà de l’opportunisme politique qui manipule la peur populaire pour empêcher tous les projets et tenter de récupérer le capital politique en se faisant passer pour la voix du peuple en demandant à tout bout de champ des consultations populaires, tout en sachant que ça sapera la mobilisation ainsi que le projet proposé.

    OUI il faut avancer dans la direction de la nouvelle capitale , grouillante d’activité.

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  3. François Magellan

    21 mai 2010 à 08 h 27

    François Bourque a bien résumé l’enjeu : ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ou encore, à un problème de mécanique des référendums – nombre minimal de signature, par exemple -, il ne faut pas conclure que l’exercice est inutile.

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  4. probitaille

    21 mai 2010 à 08 h 34

    Je le savais. Dès l’ouverture de ce fil, je me suis dit, regarde bien,
    tout les ti-brûlots de ce forum vont ce porter a la défense du
    Coco le clown de la mairie. Et voilà, effectivement les ti-brûlots
    sont derrière notre menteur pathologique, qui n’est même pas foutu
    de vérifier sur internet les infos sur le véritable Crotaire Racaille.

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  5. Matrix Utilisateur de Québec Urbain

    21 mai 2010 à 08 h 36

    Cette histoire de référendum, je crois que c’est surtout pour le future plan de développement de Ste-Foy. Si on prend les opinions de chaque petits groupes, on tourne en rond sans pouvoir avancer, chacun amène des arguments qui n’ont souvent aucun sens pour masquer le « pas dans ma cour ». Je pourrais donner 50 exemples mais je crois que vous comprenez le principe.

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    • Yvan Dutil

      21 mai 2010 à 10 h 21

      Je comprend très bien ce que tu veux dire. Lorsqu’il y a une consultation publique se sont toujours les mêmes personnes qui rabâchent les même idées. De plus, il n’y a pratiquement jamais de jeunes dans ces rencontres, ce qui donne automatiquement un gros biais aux « pas dans ma cour ».

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  6. mimir

    21 mai 2010 à 10 h 29

    Je crois que l' »idéal » dans ces référendums, ce serait que la majorité des gens puissent y participer… Le meilleur moyen? Le faire pendant les élections municipales, sur certaines questions importantes, comme ca se fait déjà aux États-Unis par exemple.

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  7. Manu

    21 mai 2010 à 22 h 38

    De toute évidence, il n’y a malheureusement pas de solution magique.

    D’une part, je suis d’accord pour qu’on mise principalement sur les consultations (j’ai bien dit consultations, lesquelles ne doivent pas être des « scéances d’information » déguisées, mais doivent plutôt suivre celles-ci à quelques semaines ou mois d’intervalle selon l’ampleur du projet). J’irais toutefois d’une modification imporante (et je trouve curieux que le maire ne l’ait pas déjà proposé considérant ses suggestions actuelles en matière d’efficacité) : que ces consultations se déroulent aussi sur Internet, sur une bonne période, et non seulement en quelques périodes de 2 ou 3 heures des quelques gymnases d’école aux environs du quartier le plus touché par un projet. On est en 2010 tabouère, est-ce que ça peut paraître quelque part?

    Que les gens qui veulent s’exprimer en personne le fasse lors des consutations physiques, et que les autres le fassent de manière virtuelle, pouvant par le fait même beaucoup plus facilement appuyer les idées de palns, croquis, références, etc.

    Évidemment, ça prendra probablement quelques personnes de plus à la ville pour colliger tout ça, et il faudra sûrement quelques balises pour éviter les débordement à cet effet, mais enfin on aura des consultations plus démocratiques, et tous pourront y participer, incluant ceux qui travaillent ou étudient les soirs de semaine (où invariablement les consultation s’y déroulent), qui ont de jeunes enfants et qui ne sont libres qu’à partir de 22h, qui ont des problèmes de mobilité, etc.

    Donc c’était pour les consultations.

    Maintenant, quant au référendums (désolé de m’être égaré un peu longtemps du sujet), ils n’existaient pas à Québec avant les dernières fusions, mais existaient dans les banlieues, où on a probablement plus tendance à faire de petits projets à la pièce que de gros projets struturants (à l’inverse, les banlieues n’avaient que rarement des consultations, s’il y en avait). On peut donc fonctionner sans référendums…

    Je n’irais pas jusqu’à enlever le privilège des référendums, comme chien de garde pour éviter les consultations bâclées. Toutefois, puisque le but ne serait alors plus de contrecarrer un projet mais plutôt de signifier par un geste populaire que la consultation et son résultat semblent inacceptables pour les citoyens, les référendums devraient alors être grandement élargis dans la population. 250 sigantures plutôt que 15 ou 25, et au moins 25 000 participants au référendum dans un secteur élargi, sinon toute la ville pour des projets structurants. Je rappelle que le but du référendum ne serait alors plus le même.

    Ou peut-être faudrait-il aussi un peu plus clairement définir les pojets « très locaux » des projets « d’envergure » pour avori des mécanismes appropriés?

    Mais peut-être pas non plus, il faut garder les mécanismes les plus simples possibles : consultation en bonne et due forme, puis référendum en cas extrême de gronde citoyenne (plutôt que d’attendre aux 4 ans pour une élection et éviter que l’élection ne serve de carte blanche à l’administration).

    L’idée de toute façon est simplement de faire en sorte que le citoyen se sente écouté et pas seulement mis devant le fait accomplit, et que si le projet va à l’encontre de ses idées, qu’il puisse au moins voir dans le rapport (ou peu improet la forme de la réponse) qu’est-ce qui a fait pencher l’adminstration vers cette solution qu’il ne voulait pas.

    Un parent n’a pas à justifier ses décisions devant un enfant de 4 ans (à moins qu’il souhaite lui apprendre à devenir un enfant roi), mais l’administration municipale a le devoir de le faire devant des citoyens présumément responsables et raisonnables.

    Bref, que le citoyen se sente impliqué, peu importe le moyen qu’on prendra, et tout ira bien.

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  8. Manu

    21 mai 2010 à 22 h 48

    … et j’ajouterais : sinon, le citoyen va par sa nature humaine être contre une proposition de changement, à moins qu’elle s’adonne par hasard à régler ou soulager un problème qu’il vit ou appréhende. La nature humaine fait aussi que, généralement (et j’insite, généralement) les plus jeunes réclament toujours du changement et les plus vieux le rejettent systématiquement. Ainsi soit-il et il faut vivre avec cela.

    Puis pendant que j’y pense, de quoi ont l’air la moitié (ou le quart, ou le trois quart, peu importe) des billets sur Québec Urbain sinon d’une consultation publique? ça regroupe autant de monde sinon plus, c’est plein de gérants d’estrades (dont moi-même) et de temps à autres quelqu’un qui s’y connaît particulièrement sur un sujet abordé. Évidemment, le style est beaucoup trop « ouvert » pour permettre une consultation constructive et complète (imaginez que 10 000 personnes demain s’embarquent sur QU…), mais je crois que c’est une élément de réflexion sur l’avenir des consultations publiques.

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  9. Manu

    21 mai 2010 à 22 h 49

    merde que je fais des fautes…

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