Pierre-Olivier Fortin
Le Soleil
(Québec) Pas moins de 26 000 personnes sont montées à bord d’un Métrobus mardi dernier. Le Soleil en faisait partie ce matin-là, en compagnie de Serge Roy. À bord de son autobus articulé, le chauffeur du Réseau de transport de la Capitale (RTC) a bien voulu nous montrer à quoi pouvait ressembler l’heure de pointe matinale sur le parcours 801, le plus achalandé. Son métier, nous l’avons bien vu, ne se limite pas qu’à la conduite!
7 septembre 2010 à 14 h 46
Cette article démontre un des problèmes du réseau du RTC actuellement : le conducteur de l’autobus joue trop de rôle à la fois. Pourtant, le rôle sur lequel il devrait se concentrer c’est la conduite. Mais pour l’instant, il s’occupe aussi de la vente et le contrôle des billets, et même du service à la clientèle! Ce n’est pas normal.
Ailleurs (lire ici en Europe), on a appliqué le système d’autocontrole. Les gens achètes les billets à des bornes situés aux arrêtes, et peuvent monter et descendre de l’autobus par n’importe quelle porte. Quelques fois, des contrôleurs vérifies les droits de passage des usagers et distribue des amendes aux mauvais payeur.
C’est un système qui évite aux conducteurs de faire un rôle qui ne devrait pas être le leurs, et qui peut accélérer beaucoup les autobus sur les heures de pointes.
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7 septembre 2010 à 15 h 32
Pour avoir expérimenté le système parisien pendant quelques temps, je ne suis pas certain que ça soit une très bonne idée. Ça part du principe que tous les usagers vont «composter» (valider) leur billet dès qu’ils rentrent dans l’autobus ou le métro mais dans les faits, il y a énormément de fraudes. Ça crée un sentiment d’injustice entre ceux qui paient honnêtement leurs billets et leurs passes mensuelles et ceux qui fraudent de manière quasi systématique en sachant qu’au moment qu’ils l’utilisent et sur la ligne utilisée, il n’y a jamais de contrôleurs ou que le coût de l’amende serait de toutes façons beaucoup plus bas que la passe mensuelle ou le montant cumulé des billets. Ici c’est beaucoup plus simple.
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7 septembre 2010 à 15 h 50
@ sgauvin
J’ai eu à travailler sur un projet de transport en commun en europe (S-Train à Copenhague) et j’ai discuté du problème (contrôlleurs de billets et fraude). Faut savoir que les contrôlleurs peuvent remettre des constats d’infractions à ceux qui ne paient pas. Ils ont fait le calcul et le montant recolté par les amendes est supérieur aux pertes estimées par la fraude. Donc non seulement il ne perdent pas d’argent, c’est rentable.
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7 septembre 2010 à 17 h 05
Paris est un cas assez particulier : il manque de contrôleurs et les gens se sont habitués à ne pas payer. Je l’ai moi même vu, en six mois que je suis fais contrôler que deux fois. Mais ailleurs ça fonctionne très bien, il faut trouver le bon ratio de contrôleur : pas assez et les gens ne payent pas, trop et on ne parvient plus à donner d’amende.
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8 septembre 2010 à 01 h 22
C’est ce système qui est en vigueur dans les trains de banlieue à Montréal. Il y avait souvent des contrôleurs et au moins un fraudeur par wagon! Ça doit être assez payant à 70$ l’amende!
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7 septembre 2010 à 16 h 49
La solution du système de paiement sur l’honneur est d’avoir un assez grand nombre de contrôleurs pour épingler les fraudeurs. Si tu ménages le chou et la chèvre (ca fait généralement partie de notre culture), c’est l’échec assuré.
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7 septembre 2010 à 19 h 30
J’ai été épaté par ce système à Vienne. Là-bas même pas de tourniquet. Il y a juste une boîte à composter à l’entrée du métro! à l’opposé à Paris, il a fallu qui mettent en place des tourniquet qui montent jusqu’au plafond pour éviter la fraude.
Peut-être que les fraudeurs sont pendus par les pieds et fendus en deux sur le sens de la longueur en Autriche?
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7 septembre 2010 à 14 h 47
Peut-être s’il était moins calmes ça avancerait plus vite.
Pour le parcous d’un peu moins de 13km que je fais, ça me prend environ 50 minutes. On parle d’à peu près 15km/h.
Environ la vitesse que je cours sur un tapis roulant. Même en me forcant pas sur un vélo, j’arrive avant l’autobus.
Je prend le service pareil l’hiver ou quand il pleut, mais sérieux en terme d’efficacité, c’est assez pauvre. Surtout pour le prix, plus cher que la CAM à Mtl et pas beaucoup moins cher que la passe à Toronto.
Québec a grand besoin d’un trajet Est-Ouest qui n’a pas un arrêt aux deux coins de rue.
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7 septembre 2010 à 16 h 31
La grosse perte de temps c’est pas le nombre d’arrêts pour embarquer et débarquer les voyageurs, mais bien plus les feux rouges aux intersectionsé. J’ai déjà fait le chrono et la perte de temps aux intersections correspond à plus de 50% du temps à l’arrêt, alors que le temps d’embarquement c’est une bagatelle.
Un des problèmes à cela c’est que les feux de certains artères sont synchronisée pour les autos, et non pas pour les bus qui doivent faire un arrêt intermédiaire pour ramasser des voyageurs. Sur ces artères, chaque fois que le bus arrête pour ramasser quelqu’un, il manque sa lumière, c’est aussi simple que ca. J’ai hâte qu’on introduise à Québec des systèmes de priorité absolue aux bus aux intersections. A l’ère de l’informatique ce serait facile de monter des systèmes intelligents de gestion des intersections priorisant le TEC sans pour autant foutre le bordel dans le trafic quand il y a plusieurs bus qui se suivent.
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7 septembre 2010 à 16 h 33
Si le chauffeur roule lentement c’est qu’il est en avance sur son horaire. Si le problème est systémique (ca se reproduit sur une base quotidienne) alors le problème est au niveau de l’horaire.
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8 septembre 2010 à 00 h 56
Si l’horaire est comme tel c’est qu’il représente le ‘scénario critique’.
Ce n’est pas une question d’horaire, c’est seulement qu’aux heures de pointes, ca prend reellement ce temps la. Le soir, quand le système se désengorge, les autobus arrêtent à l’université et poirautent pour respecter la dite horaire.
Meme s’ils amélioraient l’horaire, le service resterait aussi mauvais aux heures de pointe..
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8 septembre 2010 à 11 h 01
La plupart des sociétés de transport ont des horaires « assymétriques » c’est-à-dire qu’ils peuvent avoir des temps de parcours variables dans la journée pour tenir compte des heures de pointes.
Sauf que pour générer ces horaires il faut analyser des tas de données provenant d’un système de transport intelligent – ce que la RTC n’a pas.
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8 septembre 2010 à 11 h 16
À ce que je sache, les temps sont ajustés pour chaque départ. Par exemple, en arpès-midi : 800 Université Laval 13:41, Couronne/Ste-Hélène 14:03 (22 minutes). À l’heure de pointe c’est 16:41 à 17:06 (25 minutes).
Personnellement, je suis convaincu qu’il y a plus que 3 minutes de différence, mais peut-être aussi qu’on ne remarque que les pire cas. Par exemple, un 800 prends 10 minutes de retard, tandis que le suivant le rattrape car plus le premier est en retard, plus il prend de gens qui attendent, et moins il y a pour le métrobus suivant, qui prend de l’avance, et qui a donc encore moins de gens en attente pour monter, etc. Bref, le suivant arrive peut-être même en avance.
C’est peut-être aussi qu’en dehors des heures de pointe, ça prend moins que 22 minutes si on est chanceux avec les lumières, mais que le chauffeur doit attendre, donc ça nous ramène à 22 minutes de toute façon. À l’heure de pointe, ils font simpement ce qu’ils peuvent pour essayer de faire le 25 minutes.
Mais bon, j’imagine qu’ils mesurent régulièrement leurs temps de parcours et qu’il ajustent les horaire en conséquence, une ou deux fois par année.
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13 septembre 2010 à 08 h 02
Les horaires (temps de parcours prévu) sont déjà différents selon la période de la journée. Mais j’ai plutôt l’impression que le RTC est aux prises avec des variations imprévisibles de la clientèle qui fait qu’ils ont beau ajouter des bus aux heures d’affluence qu’ils prévoient, le rush peut aussi bien avoir lieu plus tard ou plus tôt d’une journée à l’autre.
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7 septembre 2010 à 15 h 08
Le metro de NY entre autre, n’arrête pas à tous les arrêts en tout temps. Par exemple à certaines heures, une ligne qui va du sud au nord par exemple, va faire quelques arrêts dans Lower Manhattan pour ensuite en « skipper » plusieurs et n’arrêter qu’à la hauteur du Musée d’histoire naturelle situé environ à la moitié de Central Park.
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7 septembre 2010 à 15 h 20
Exactement.
La 800 et la 801 pourrait se diviser les arrêts sur le tracé où ils sont ensemble.
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7 septembre 2010 à 17 h 11
Ce n’est pas nécessairement un très bon principe : si le système oblige certains usagers à faire des transferts (parce exemple parce que sont arrête n’est pas désservie par la bonne ligne de bus), alors le temps de trajet risque d’être pire! De plus, ça augmente la complexité de la ligne. C’est à appliquer avec beaucoup de précaution.
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8 septembre 2010 à 09 h 08
En fait, il faudrait surtout que plus de Métrobus partent plus loin sur le parcours. Par exemple, certains Métrobus vers l’ouest pourraient partir aux heures de pointe de la rue Cartier. Ils se rempliraient rapidement et permettraient de délester un peu les autobus qui les suivent.
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8 septembre 2010 à 11 h 20
Les parcours express sont un déjà un cas de « sauter des arrêts », par exemple, aucun arrêt entre St-Roch et le Terminus Charlesbourg.
Il y a aussi des parcours « 100 » qui doublent à peu près le parcours régulier correspondant (par exemple 11 et 111), mais seulement à certaines heures, et leurs arrêts sont plus espacés que les parcours réguliers (plutôt semblables au métrobus, donc l’équivalent d’un arrêt sur deux ou trois sur le parcours régulier)
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8 septembre 2010 à 19 h 04
C’est effectivement plus rapide. La 125 rattrape la 25 partie 15 minute plus tôt à la hauteur de la rue de l’Église.
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7 septembre 2010 à 15 h 59
Il ne semble pas rare de voir un Métrobus s’immobiliser à chaque arrêt, pour finalement se faire rattraper par un second Métrobus du même trajet. Les deux se suivent alors, l’une pleine et l’autre vide.
Je suis d’accord que le nombre d’arrêts rend le réseau plus accessible, mais je crois qu’avoir un Métrobus « Express » arrêtant uniquement à certains arrêts clés pourrait accélérer nettement le service.
Et pourquoi pas un système permettant aux Métrobus de changer les feux de circulation, un peu comme les boutons de traverse de piétons ou les véhicule prioritaire? Je verrais bien ça à l’usage sur René-Lévesque…
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7 septembre 2010 à 16 h 40
C’est effectivement le hasard des feux de circulation qui créé cet effet élastique. Le 1er bus retardé par un feux route perd 2 minutes et ramasse les clients qui étaient destinés au 2e bus, donc se retarde davantage etc.
Un tel système de priorité aux bus serait intéressant, mais pas juste pour les métrobus. En fait un tel système peut s’intégrer intersection-par-intersection à la grandeur de la ville et optimiser la totalité des transports en commun. Par contre pour qu’il puisse bien fonctionner, faudrait déplacer les arrêts pour qu’ils soient à mi-chemin entre les intersections plutôt que collés sur les feux, question de donner le vert au bus alors qu’il est sur son air d’allée. Ca se fait déjà ailleurs…
p.s. Un métrobus express qui passe par le même canal que les métrobus locaux ne ferait que zigzagger entre eux. Faut qu’il prenne une autre route. Il y a déjà des express qui font cela en passant par l’autoroute, notamment le 330 qui relie Charlesbourg et Ste-Foy via les autouroutes et roule aux 60 minutes presque toute la journée. Ce que je ferais demain matin si j’en avais le pouvoir, je ferais détourner les (ou du moins plusieurs) 800X et 801X non-stop par Charest pour leur faire éviter la Colline Parlementaire. Ceux-ci se chargeraient grosso-modo de la clientèle qui embarquent à Limoilou/St-Roch et débarquent à l’Université ou au delà sans avoir affaire à la ‘haute ville’ entre St-Roch et l’Université.
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7 septembre 2010 à 16 h 56
Ouais je l’avais remarquer avec la 802 souvent !
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7 septembre 2010 à 16 h 57
je voulais faire référence a un métrobus qui arrête quasiment à tous les arrêts !
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13 septembre 2010 à 08 h 07
Parlons en du 802, si au lieu de s’arrêter à Belvédère il se prolongeait vers Ste-Foy il aiderait à soulager un peu les 800 et 801 qui transitent par la Colline.
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7 septembre 2010 à 16 h 16
L’idée originale du Métrobus était excellente. Mais pour éviter que Mme Tartempion ait à marcher plus de 100m pour arriver à l’arrêt de bus le plus proche, on a multiplié les « stations » à qui mieux-mieux, ce qui a détruit le concept. Il ne devrait pas y avoir plus d’une station au 800m entre l’université et la 18ème rue / le boul. des Capucins, et pas plus d’une au kilomètre aux trois extrémités.
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7 septembre 2010 à 16 h 33
1h50 au lieu de 50 minutes sur un express ce matin pour passer de Neufchatel à Québec. Et c’était pas juste mon express qui était dans la m… comme ca, c’était généralisé. Alors s’il y en a qui pensent qu’il y a juste sur le 801 qu’il y a des problèmes…..
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7 septembre 2010 à 16 h 45
Et pourquoi ce matin il était 1h plus long que d’habitude? Travaux?
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7 septembre 2010 à 16 h 50
Congestion sur Robert-Bourassa en raison des travaux à la hauteur de Wilfrid-Hamel.
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8 septembre 2010 à 09 h 00
Ça bloque tout les jours d’école sur Robert-Bourassa. C’était même pire selon moi avant qu’ils commencent les travaux. Là au moins les bus sont capables de sortir sur le Chemin Sainte-Foy sans risquer d’entrer en collision avec des voitures et on n’attend plus 15-20 minutes pour faire 300m. Avant je me disais que si je sortais du bus et que je grimpais dessus, je pourrais sauter d’un bus à l’autre comme dans les filmes de Far-West [avec les trains] et arriver au Cégep bien avant que ma bus aie avancée de 2m.
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8 septembre 2010 à 11 h 38
En théorie, les travaux ne changent pas grand chose sur Robert-Bourassa sud le matin, à part déplacer le bouchon environ 1,2km plus haut. Avant, ça bloquait à cause du passage de 3 à 2 voies avant Charest, là c’est la même chose mais à la hauteur de Hamel.
Ainsi, chaque année le traffic de septembre est assez monstrueux dans le coin (ça se calme un peu en novembre), et il augmente un peu chaque année, d’autant plus que le secteur nord de Robert-Bourassa est en forte croissance démographique.
Et ces jours-ci, il y a des travaux à l’intersection Chauveau et L’Ormière, Chauveau et St-Jacques, Johnny-Parent et St-Jacques (et Johnny-Parent est réduit à une voie par direction juste à côté sur le pont de la rivière). Toutes ces intersections ont des voies réduites ou fermées.
Alors non seulement les autobus sont pris dans le bordel de ces « intersections obligées » (pas moyen de les contourner par d’autres rues, ni pour les autobus ni pour les autres véhicules), mais les alternatives « plus loin » comme la rue Racine, sont prises d’assaut par ceux qui veulent contourner tout ça, et d’autres autobus s’y retrouvent coincés.
Plus au sud, c’est Lebourgneuf qui est en travaux. Et considérant qu’à ce temps-ci de l’année, Henri-IV sud bloque complètement entre Ste-Geneviève et Industrielle (presqu’à Industrielle hier matin), tout le monde tente de se rendre « dans le sud » par les autres artères… toutes en travaux! sauf Robert-Bourassa, qui accueille tant bien que mal (en fait, seulement « mal ») tout ce beau monde.
D’habitude bloqué à Chauveau (jusqu’à Charest) en septembre, avec tous les travaux que j’ai nommé, c’était sur toute sa longueur (jusqu’à Hamel).
Mais ça va passer, et la neige va arriver…
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8 septembre 2010 à 12 h 07
et j’oubliais, toujours pour le cas d’Éric, que la rue Louis IX (est-ouest, au sud de Racine) est fermée sur une bonne partie, tout comme il y a encore une bonne section fermée sur St-Claude quelque part entre Ste-Geniève et l’Ormière.
Mettez tout ça sur une carte, il me semble assez clair que la ville n’a pas bien étalé les travaux dans ses plans sur 3 ou 5 ans. En plein mois de septembre, pire mois de l’année pour le traffic (avec peut-être Janvier, lorsqu’on revient des fêtes et qu’on est réellement en conditions hivernales), toute la partie ouest de Neufchâtel est aux prise avec des travaux à pratiqument tous ses points d’entrée et sortie (sauf vers le nord, où s’est déjà congestionné en temps normal).
Et pour ajouter du fun à jouer dans le traffic, il y a plein de gens ce matin du côté est de Neufchâtel qui semblaient vouloir éviter Robert-Bourassa en allant vers Henri IV… Et certains qui ne connaissent pas les quartiers résidentiels tentent de couper court dans ceux-ci, mais s’y perdent et reviennent dans le traffic puisque les intersections que je mentionnais plus haut sont pratiquement « obligatoires ». Au passage, ils ajoutent queqlues obstacles supplémentaires aux autobus…
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13 septembre 2010 à 08 h 22
C’est pas une joke, on est rendu à avoir hâte d’avoir une tempête car… il n’y aura plus de travaux.
On dirait que tous les artères « clés » sont fermés en même temps, l’Ormière, Lebourgneuf, Capitale et Robert-Bourassa, ce qui fait que pour aller d’un point A à un point B, tu rencontre plusieurs détours différents, et parfois même d’autres travaux dans les détours.
Dans mon coin je vois carrément les chauffeurs se perdre dans les détours, oubliant parfois des arrêts, et passant même 2 fois au même arrêt!!
De plus les mêmes chauffeurs doivent parfois se taper le détour une fois de plus pour aller prendre leur départ.
Plusieurs parcours express ont l’idée de piquer un short cut via Duberger pour s’éviter Robert-Bourassa, mais peine perdue, ils se ramassent dans un bouchon sur le boul. Central et ca leur prend 5-10 lumières pour traverser Lelièvre.
Ce qu’il faut aussi comprendre c’est qu’un bus qui roule sur un parcours X ne passe pas sa journée à faire des aller-retours sur le parcours X, mais se farcissent plutôt un ensemble de plusieurs, ce qui fait qu’un bus peut avoir de la misère à aller prendre son départ pour le parcours X sur lequel il n’y a pas de travaux car il a été retardé sur un autre parcours juste avant, ou en revenant haut-le-pied d’un autre parcours. Il n’y a que les bus articulés et les bus de Desjardins qui sont attitrés à un seul parcours (considérant le 800/801 comme un seul parcours), mais encore là, le garage des articulés est aux Saules, à l’antipode de leur lieu de service, et il n’est pas rare aussi de voir des articulés rouler « en transit » sur R-B/Capitale/Laurentien pour aller chercher refaire un départ à Charlesbourg, car si la portion Québec/Ste-Foy du métrobus est plutôt bi-directionnelle au niveau du trafic, les portions Charlesbourg/Québec et Beauport/Québec sont beaucoup plus unidirectionnelles.
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8 septembre 2010 à 12 h 08
Oops, EricK… pardon!
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8 septembre 2010 à 05 h 43
J’ai pris le métro et l’autobus pendant des années à Montréal et en tant que nouveau résident de Québec je dois dire que je suis contrarié pratiquement chaque fois que j’ai le malheur de prendre la 801 qui pourtant a une fréquence raisonnable. Les correspondances semblent être un problème insoluble en ce qui me concerne car souvent elles m’obligent à chercher le point de départ suivant parmi les routes environnantes dans un rayon plus ou moins grand… Par exemple, un jour j’arrive à une intersection du Boulevard Charest par la 801 et je décide d’aller sur le bord du fleuve par la 400 en passant par la 18: à aucun moment le lieu de débarquement ne correspondait au lieu d’embarquement et ça été pareil lors du retour. Les centres d’achat c’est la même chose, que ce soit à Place Fleur de Lys ou au Carrefour Charlesbourg le piéton se tape un parcours interminable entre son arrêt et sa destination!
Franchement, je ne m’attendrais pas à ce genre de traitement même dans des villes plus modestes comme à Trois-Rivières où l’autobus vous attend à la porte des trois principaux centres commerciaux. Bref, ici tout est fait pour décourager l’utilisateur occasionnel qui préfèrera commander par téléphone plutôt que de finir la journée épuisé et de très mauvaise humeur…
J’ai vu quelque part qu’il a déjà été question d’annoncer les arrêts à l’aide d’un GPS pour nous rendre la vie plus facile d’ici quelques années mais moi je vais vous dire, si la RTC se contentait juste de vendre une carte de GPS avec parcours d’autobus ce serait déjà une grande amélioration et je ne tarderais pas à aller m’en acheter un! D’ailleurs à 100 $ le GPS je suis pas mal sûr que je ne serais pas le seul puisque ça rassurerait potentiellement bien du monde dans une situation comparable à la mienne.
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8 septembre 2010 à 09 h 10
Tout a fait d’accord! C’est débile, on a pas moyen de savoir comment se rendre chez nous en partent d’un point A si on ne les appel pas. Il y a trajecto mais c’est le la merde total. Si tu veux faire un allé-retour au Zoo, utilise ça. Si non, tu appel. C’est le seul moyen de se faire faire un parcours potable et d’avoir des informations relativement précises sur l’heure de passage.
Chaque fois que j’utilise un nouveau trajet, je suis terriblement stressé car je n’ai aucune idée quand la bus vas vraiment passer (c’est pas toujours affiché sur les arrêt et c’est pas écrit dans les petits guide-horaire sauf pour quelques exceptions). Des fois j’arrive pas à savoir où est l’arrêt de ma bus (dans le coin de Gabriel-Roy c’est un foutoir total!). Après ça, les parcours sont bien trop étiré c’est fou! De quoi faire une dépression chaque fois qu’on les utilises!
Il y a aussi le problème de l’absence d’abris-bus et des abri-bus trop petit pour le monde qui attendent. En plus, la majorité des abris n’ont même pas de porte. Quand un camion passe près, toute l’eau nous asperge. Vraiment très désagréable!
En tout cas, si au moins ils arrivaient à savoir où sont leurs bus et à envoyer des « renforts » quand la bus reste prise dans un bouchon, ce serait déjà mieux. On attendrait moins longtemps à l’arrêt.
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8 septembre 2010 à 21 h 27
Je ne suis pas vraiment en accord. Je n’ai pas du tout ce genre de problèmes, ou sinon très rarement. De là à dire que Trajecto c’est de la merde, je trouve ça quand même exagéré. Cet outil est très pratique et fonctionne avec l’horaire en vigueur. Maintenant, si l’horaire n’est pas respecter, ce n’est pas la faute de l’outil en question…
Je vous propose plutôt d’acheter pour seulement 3 $ l’application pour iPhone qui s’appelle RTC Mobile. Vous avez accès aux cartes de tous les trajets ainsi que les heures aux arrêts. De plus, il est indiqué dans combien de temps l’autobus arrive. http://itunes.apple.com/ca/app/rtc-mobile/id307982071?mt=8
Je l’utilise depuis déjà plusieurs mois et c’est beaucoup plus pratique que de traîner une tonne de dépliants d’horaire.
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8 septembre 2010 à 22 h 41
Trajecto peut s’avérer efficace si on a un ordinateur sans-fil sur soi mais encore faut-il avoir le temps de chercher et puis de toute façon je me préoccupe rarement du minutage exact vu que j’évite l’autobus si les délais risquent de m’énerver… Autrement ça vaut mieux que rien quand on prend des notes sauf qu’une simple carte du réseau suffirait à se situer (ma priorité). En fait, je me rappellerai toujours les 3 après-midi que ça m’a pris sur Trajecto pour enfin réaliser qu’on arrive difficilement à optimiser son parcours même pour une destination névralgique comme la Gare du Palais: soit on attend, soit on marche, soit les deux mais en tout cas on doit pouvoir affronter la circulation automobile en cas de correspondance. Résultat, le 4ième jour ma conclusion fut qu’il semble préférable d’appeler un taxi si on peut et à plus forte raison quand ça presse ou sinon autant rester confortablement dans son terrier à l’abri des fous un jour de grand stress!
D’ailleurs justement, à propos de fous et de rendez-vous manqués… Il faut voir l’arrêt situé en bas de l’escalier du Cap Blanc, à l’entrée du parc Notre-Dame-de-la-Garde (aujourd’hui intégré à la promenade Samuel-de-Champlain): comment quelqu’un a-t-il pu décider qu’il fallait installer si loin le banc qui se trouve à cet arrêt-là??? Pas moyen d’avoir les deux, comme pour agacer un peu plus ceux qui choisissent le transport en commun! Et puis, franchement, moi j’aurais carrément opté pour un abri-bus, voir même en béton armé s’il y a des casseurs professionnels dans ce coin-là…
Côté GPS, j’ai fouillé davantage et j’ai lu avec amusement qu’on pourrait avoir l’affichage du temps d’attente restant aux arrêts. Bravo, quoique qu’un simple téléphone cellulaire ferait probablement tout aussi bien l’affaire. Supposons par exemple que je sois entre deux arrêts et à quelques rues de chacun d’eux, l’un convenant autant que l’autre mais sans savoir quel autobus arrivera le premier… Le temps d’aller voir ce qu’affiche l’un des arrêts l’autre autobus risque de me passer dans le dos et là je me retrouve à attendre pour rien. Si par contre j’ai l’option de vérifier ça avec mon cellulaire j’ai une chance de pouvoir choisir un meilleur trajet selon les circonstances. Bref, ce n’est pas une fois arrivé à l’arrêt que j’ai besoin de savoir combien de minutes j’aurai à attendre. Non, moi je trouverais pas mal plus utile de savoir combien j’ai de temps devant moi pour me rendre à cet arrêt AVANT d’entreprendre ma marche!
Mais bien sûr, ça… Je me demande si ceux qui organisent le tout en notre nom se donnent vraiment la peine d’y réfléchir en montant dans un autobus au moins une fois.
Je dois dire que j’ignore tout de ce qui s’appelle iPhone mais je constate à l’instant que ce n’est peut-être qu’une question de temps avant que des solutions soient rendues accessibles au plus grand nombre. J’aurais dû songer que je ne suis pas le 1er à me heurter à des difficultés comme celles décrites plus haut, maintenant qu’il y a de l’espoir il suffit donc de patienter un peu…
Merci Orbitale pour avoir agité cette petite lueur au bout du tunnel!
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8 septembre 2010 à 22 h 51
Et merci à vous aussi. Les gens du RTC lisent Québec Urbain. Et beaucoup d’autres aussi. :-)
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