Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Tramway: une perte de 1130 cases de stationnement

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 mars 2018 9 commentaires

Jean-François Néron
Le Soleil

Québec dispose de tout l’espace nécessaire pour l’implantation d’un tramway. Mais pour y parvenir, il faut retirer 1130 places de stationnement et aménager une voie partagée tramway-auto sur 460 mètres.

La Ville de Québec a donné des détails lundi sur les impacts de l’aménagement du tramway. Les 23 kilomètres du tracé ne possèdent pas toujours la largeur suffisante pour accueillir la ligne et garder une voie de circulation automobile de chaque côté. Il faudra donc faire des sacrifices.

L’un d’eux est le retrait de 750 places de stationnement. Le boulevard René-Lévesque est le plus touché avec la perte de 512 cases. La 1re Avenue est aussi affectée avec le retrait de 224 cases entre. Enfin, 14 emplacements sont perdus sur la rue de la Couronne.

Marc des Rivières, directeur du transport et de la mobilité intelligente, explique que la Ville mènera des études pour mesurer l’occupation des périodes de stationnement. «Cette analyse nous permettra de déterminer s’il faut pallier la perte des cases de stationnement. Entre autres, s’il est nécessaire de réaliser des projets de stationnements publics dans les rues transversales.»

Une réflexion devra être faite sur la partie commerciale de la 1re avenue à savoir s’il faut réserver des espaces commerciaux sur les rues parallèles à cause des pertes subies.

Le nombre de cases retirées s’élève à 1130 lorsqu’on calcule les espaces perdus avec le déploiement du trambus. le boulevard Charest en comptera 179 en moins; 59 sur le boulevard des Capucins; 50 sur le chemin de la Canardière; et 92 sur le boulevard Sainte-Anne.

Voie partagée

Les automobiles devront même partager la voie avec le tramway en direction ouest sur René-Lévesque entre les rues Painchaud et Myrand sur 460 mètres.

C’est à cet endroit que se trouve le cimetière Saint-Michel. M. Desrivières précise qu’une expropriation n’est pas définitivement exclue. Cependant, c’est une voie que ne veut pas emprunter la Ville parce que, dit-il, «c’est légalement et socialement compliqué».

Le principe du partage se fait en fonction d’un feu blanc prioritaire pour le tramway comme ça existe actuellement à certaines intersections avec des virages prioritaires pour les autobus, par exemple celui à l’intersection du boulevard Charest et de la rue Dorchester.

Une fois que le tramway est passé, les automobiles peuvent ensuite emprunter le rail.

La suite

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.


9 commentaires

  1. Francis L

    26 mars 2018 à 12 h 09

    Je suis triste de voir Le Soleil publié un article aussi sensationnaliste comme celui-ci qui deviendra des munitions pour les pro-tout à l’auto.

    Les 1160 stationnement sont éparpillés à travers la ville. Ça représente quoi comme pourcentage? Probablement que dans certains secteur ont ne verra même pas la différence.

    Et sur R-L, combien de ces stationnements ne sont déjà pas accessible pendant une bonne partie de la journée?

    Finalement, on a beau perdre 1160 cases, mais à moyen et long terme, combien de voitures pensent-on retirer de la circulation? 10 fois plus?

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  2. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    26 mars 2018 à 13 h 50

    Moi j’accroche pas mal plus sur le bout que le tramway et les voitures vont empiéter, me semble que c’est une très mauvaise idée, j’aurais déplacer quelques morts.

    1160 cases sur une ville au complet…

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 mars 2018 à 14 h 10

      Le passage du tramway entraînera la suppression de 750 places de stationnement, dont 512 sur René-Lévesque, 224 sur la 1re Avenue et 14 sur la rue de la Couronne.

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    • Jp-Duval

      26 mars 2018 à 18 h 52

      Le retrait de 1160 places de stationnement pour l’ensemble de la ville peut sembler etre peu…..Mais ces places sont situé dans des secteurs commerciaux. Bon nombre de commerces ont une clientèle régionale ( les restaurants par exemple) Le retrait de ces espaces ne peut guère les aider à maintenir leur présent achalandage.

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      • Jean-François Gosselin Utilisateur de Québec Urbain

        26 mars 2018 à 19 h 58

        En fait, à part sur la rue de la Couronne et sur la 1re avenue, la majorité de ces places sont dans des quartiers essentiellement résidentiels. De plus, il a été mentionné dans divers médias que 60 % de ces places sont déjà inaccessibles aux heures de pointes parce qu’elles sont situées dans des voies réservées. Finalement, il est spécifié que si les rues avoisinantes ne peuvent supporter davantage de véhicules, des solutions seraient mises de l’avant par la Ville, comme la construction de stationnements publics (mais bon, je ne sais pas si cela se prête partout…).

        Le plus gros inconvénient, à mon avis, serait l’augmentation potentielle du nombre de véhicules en circulation se cherchant un stationnement sur les petites rues résidentielles aux abords des grandes artères, comme les rues Hermine et Bagot de chaque côté du boulevard Charest, par exemple.

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      • Jp-Duval

        26 mars 2018 à 20 h 43

        En fait, à part sur la rue de la Couronne et sur la 1re avenue, la majorité de ces places sont dans des quartiers essentiellement résidentiels.

        Et les 500 places qui se situent sur René-Lévesque??

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      • Jean-François Gosselin Utilisateur de Québec Urbain

        26 mars 2018 à 22 h 03

        Le secteur plus commercial de René-Lévesque ne sera pas vraiment affecté, comme le tramway sera souterrain. Entre la rue des Érables et l’université, René-Lévesque est surtout résidentiel, sauf dans le secteur Belvédère, où beaucoup de commerces ont un stationnement sur leur terrain. C’est certain qu’il y a certains autres commerces qui verront leur stationnement sur René-Lévesque disparaitre (bureau de notaire, agence de voyage, salon de coiffure…). Ce serait intéressant de savoir ce qu’ils en pensent.

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  3. Arthuretzeia

    26 mars 2018 à 14 h 20

    On ne fait pas d’omelettes sans casser quelques œufs…

    On risque cependant d’assister au même phénomène qu’avec les « pas dans ma cour ». Sauf que ce sera au tour des « pas ma case de stationnement » de se regarder le nombril…

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  4. urbanoïd

    28 mars 2018 à 03 h 53

    Vive le métro avec des commerces sous-terrain

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