Source : Taïeb Moalla, Journal de Québec, le 28 mai 2025
Les quatre corridors à l’étude pour le troisième lien. Image tirée de l’appel d’offres du MTQ
Alors que le gouvernement Legault doit bientôt faire connaître le corridor choisi pour construire le troisième lien entre Québec et Lévis, des acteurs économiques régionaux militent toujours pour un tracé à l’est en se fondant sur des arguments que rejettent deux expertes en mobilité.
Cette semaine, trois regroupements économiques (l’Alliance des Chambres de commerce de Chaudière-Appalaches, l’Alliance affaires Côte-de-Beaupré et la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis) ont uni leur voix pour «demander que le futur lien interrives soit situé à l’est des villes de Québec et de Lévis afin de favoriser la sécurité, la mobilité et le développement économique régional». Dans un communiqué de presse conjoint, ils affirment «qu’un nouveau lien à l’est représente une occasion unique de structurer efficacement le transport routier tout en répondant aux besoins croissants de mobilité des citoyens et des entreprises».
Ces organisations ont rappelé que «l’Est-du-Québec dépend fortement de l’accessibilité aux grands centres pour le déplacement de la main-d’œuvre et des marchandises. Un lien interrives à l’est permettrait notamment d’élargir le bassin de travailleurs disponibles, de faciliter l’implantation d’entreprises et de favoriser le développement de l’intermodalité au port de Québec».
28 mai 2025 à 09 h 30
Sans vouloir être mauvaise langue, j’ai l’impression que Taïeb a eu de la misère à atteindre son quota de clics ce mois-ci.
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28 mai 2025 à 11 h 03
J’ai hâte qu’un gouvernement sérieux arrête cette folie ! 10 millards minimum pour environ 25 000 autos par jours… Ridicule.
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28 mai 2025 à 12 h 15
En ce qui concerne la mobilité de la main d’œuvre et les TEC, je ne comprends pas pourquoi la CAQ et les principaux acteurs économiques écartent systématiquement l’option du métro léger Québec-Lévis.
En ce qui concerne la mobilité régionale, un projet aussi pharaonique risque de nuire à des projets plus réalisables, comme un pont sur le Saguenay, la complétion de la route 138 jusqu’au Labrador, ou des liaisons aériennes plus accessibles financièrement moyennant quelques subventions.
Un pont à l’est passant devant l’île d’Orléans? Bye bye le patrimoine mondial de l’UNESCO. La principale valeur ajoutée du Vieux-Québec est son paysage, pas les magasins de souvenirs cheap qui envahissent la rue St-Jean.
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