Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Cessez d’acheter un prix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 décembre 2004 42 commentaires

C’est une scène du film Deux secondes. Laurie, jouée par Charlotte Laurier, fait la connaissance de Lorenzo, un curieux marchand de vélo interprété par Dino Tavarone. Lors de leur première rencontre dans la boutique de l’Italien, un client lui demande :

— Combien pour ce vélo?
— 2000 $
— Mais c’est donc bien cher!
— Hey…
— Et celui-là, il est combien?

À ce moment, Lorenzo met le client à la porte. Intriguée, Laurie lui fait remarquer qu’il ne vendra sûrement pas beaucoup de vélo s’il s’occupe de tous ses clients de cette façon. « Ce gars ne magasinait pas un vélo », répond-il. « Il magasinait un prix. Moi je ne vends pas des prix, je vends des vélos »

Acheter un prix, voilà exactement ce que font les gens magasinant chez Wal Mart et autres mégas récemment bâtis le long des autoroutes. Depuis trop longtemps, les publicités au Québec n’ont focusé que sur les bas prix, comme si les Québécois étaient cheaps de nature. C’était le cas des Zellers d’hier (« où le prix le plus bas fait loi. Tous les jours! »), c’est toujours le cas avec les Wal Mart aujourd’hui (« mais madame, c’est nos bas prix de tous les jours! »).

En allant chez Wal Mart, on va dans un stationnement laid, le long d’une autoroute laide, dans un bâtiment laid, et on essaie de trouver l’article le moins cher, article qui brisera vraisemblablement quelques mois après la fin de la garantie.

À force de se faire gaver de « la madame était ben contente », les Québécois auraient-ils fait une indigestion? Rien n’est moins sûr, mais une accalmie semble poindre à l’horizon avec l’ouverture très récente de nombreux commerce.

Chez Atelier toutou, on ne magasine pas un prix. On magasine une expérience d’achat et un produit personnalisé
Chez Villa, on ne magasine pas un prix. On magasine un produit exclusif et original.
Chez Baltazar, on ne magasine pas un prix. On magasine un produit de qualité, un produit durable.
Que ce soit chez Flirt, Le Blanchet, la maison de thé Camellia-Sinensis, MEC ou Benjo on n’a jamais l’impression d’essayer de trouver « le meilleur deal en ville ». On ne cherche qu’à trouver « le meilleur produit pour nos besoins ».

Espérons que ce n’est pas qu’une tendance passagère.

Voir aussi : Message d'intérêt public.


42 commentaires

  1. Benoît

    31 décembre 2004 à 17 h 04

    J’aurais aimé connaître le nom de l’auteur de ce texte pour lui exprimer toute mon admiration. Excellent texte, grande problématique. Je vous suggère vivement d’envoyer celui-ci dans les quotidiens à des fins de publication pour les lettres aux rédacteurs.

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  2. Patrick

    31 décembre 2004 à 18 h 03

    Venez me voir chez Future Shop je vais vous vendre des éléctroménagers et non des prix. On vend aussi des Sony Vega :P (inside ici)

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  3. Francis Vachon

    1er janvier 2005 à 10 h 56

    Sauf indication contrainre, les textes son de moi ;)

    Patrick: c’est pour bientôt, j’espère :siffle:

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  4. Bernard Bastien

    1er janvier 2005 à 21 h 06

    Ça a ben l’air qu’il va falloir que tu signes tes textes Francis ;)

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  5. Manu

    2 janvier 2005 à 02 h 27

    Très bon texte Francis.

    Il serait toutefois difficile de deviner quelle est la tendance réelle dans tout ça, supposant qu’il y ait d’abord une tendance.

    En fait, pour plusieurs biens de consommation courante (autrement dit, pas des vélos, pas des toutous, etc.), les petits commerçants n’offrent pas d’expérience d’achat particulière et ce n’est donc qu’avec plein de bon sens qu’on se procure ces produits là ou ils sont moins cher.

    Prennons par exemple des produits qu’on trouve (probablement) au Wal-Mart, et qu’on trouve aussi chez de plus petits commerçants: batteries Duracell AA NiMH rechargeables (Radio Shack), du papier de toilette Cotonnelle (pharmacie Essaim), un 2L de jus Tropicana (IGA du coin), un rouleau de « scotch tape original » (la librairie du coin), etc.

    Y a-t-il vraiment une expérience d’achat quand on se procure du papier de toilette chez Essaim? Personnellement, j’en jase rarement avec le (la) pharmacien(ne) ni avec la personne à la caisse…
    Donc pour **exactement les mêmes** produits, on paie moins cher chez Wal-Mart (je prends simplement Wal-Mart car il revient souvent comme exemple « typique » des grandes surfaces d’aujourd’hui). Le petit commerçant n’offre pas non plus nécéssairement de meilleur produit dans ces catégories de produits.

    Et comme on n’a pas le temps de faire le tour de la ville pour acheter tout ce dont on a besoin, on achète tout ce qu’on peut au même endroit si possible, notamment à l’endroit où on achète déjà nos biens de consommation courrante. Et même si on n’y achète rien d’autre sur le coup, on va au moins faire le tour pour voir ce qu’on y vend.Comme tout commerçant vous dira, la plus difficile étape d’une vente c’est d’attirer un éventuel client dans ton magasin. Wal-Mart l’a compris et le fait très bien car en allant y acheter du papier de toilette, on peut aussi voir qu’ils vendent des meubles, de l’huile à moteur, des vêtements pour enfants, etc. Finalement, j’ai vu beaucoup plus d’annonces de Wal-Mart que d’annonces de Benjo, Camelia Simensis, etc.

    Avec le temps et un peu de chance, les petits commerçant, surtout ceux qui viennent d’ouvrir, vont finir par se faire connaître, et quiconque voudra un produit particulier ira se le procurer chez ces commerçants, comme j’ai fait pour acheter du thé récemment. Toutefois, leur publicité est très faible, et les produits de consommation courante (ou par extension, des produits qu’on retrouve souvent ailleurs) y sont vendus à des prix très élévés, ce qui ralentit doublement l’arrivée de nouveaux clients potentiels dans leur commerce.

    Par exemple, je vais chez Zone 5 (celui de place des Quatre-Bourgeois précisément, pas les autres) pour faire développemer mes photos (oui, je vais passer au numérique dès qu’un appareil de qualité sera « achetable ») car ils sont pas mal les seuls que j’ai trouvé à Québec qui font du développement sur papier « Kodak Royal », et ils le font sur place et très bien. Toutefois, s’ils vendaient leur paquet de 2 films « Kodak 400 Haute Définition » à 8.96$ comme au Wal-Mart, plutôt que 11.49$ (qqc du genre il me semble), il attireraient peut-être alors de nouveaux clients qui passaient par là par hasard juste pour acheter un film, et qui découvriraient ensuite, par ce même hasard, la qualité du dévéloppement de cette boutique que vous n’aurez jamais chez Wal-Mart, Costco ou Jean Coutu. Le bouche-à-oreilles ferait alors le reste du travail.

    On pourrait en jaser longtemps…

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  6. Francis Vachon

    2 janvier 2005 à 10 h 06

    Tien! On s’es peut-être croisé au Zone 5 Manu! Ils font du numérique là-aussi :)

    Pour mon papier de toilette, je vais soit à ma petite pharmacie ou ma petite épicerie, à 2 minutes à pied. Ce sont des épicerie et pharmacie tout ce qui a de plus normal, mais ce sont « mes » pharmacie et épicerie, avec « mes » caissière. Avec le temps, elles connaisent, je les connais. Je n’attend jamais plus d’une minute à la caisse.

    Une expérience d’achat, c’est aussi ça.

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  7. csavard

    2 janvier 2005 à 10 h 50

    Moi, mon marchand de fruit et légume me dit toujours: « Salut, boss!!! »

    Il me reconnaît et parfois me conseille sur ses meilleurs arrivages!

    Pour moi, c’est important. En plus, de point de vue économique, c’est beaucoup plus payant pour l’économie régionale et provinciale.

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  8. Bernard Bastien

    2 janvier 2005 à 15 h 35

    Ton exemple de Zone5 est pas l’idéal, parce que la boutique de Place de la Cité a une très bonne clientèle, en tout cas dans le milieu de la photo à Québec c’est pas mal l’endroit de référence, je crois qu’ils n’ont plus besoin de publicité!

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  9. Serge Alain

    2 janvier 2005 à 18 h 46

    Je vais chez WallMart occasionnellement, sans en être un « adepte » Aussi, bien que je comprenne ton point de vue, Francis, je penche du côté de l’opinion de Manu.

    Le service personnalisé, comme dans un petit marché d’alimentation, j’ai déjà connu ça il y a belle lurette, lorsque j’avais habité Saint-Roch ou même lorsque j’avais habité à Montréal. Or, dans les deux cas, si j’allais ailleurs pour un certain laps de temps puis je revenais à la dite épicerie, je me faisait littéralement snobber par les proprios. Je n’avais pas apprécié…

    Quant à l’exemple de certains commerces, comme Baltazar, je veux bien… mais je n’ai pas les moyens de me payer la plupart des produits qu’ils y vendent. Je sais, ça fait con, mais des fois, des gens viennent chez moi et sont attirés par un vase ou un truc hétéroclite. S’ils savaient que je l’ai trouvé chez Provigo, Winners, le Village des Valeurs ou La Différence, je percevrais sans doute un certain malaise de leur part… À ce propos, regardez dans les revues de décoration la provenance de certains bibelots et vous seriez surpris!

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  10. Jean

    2 janvier 2005 à 22 h 29

    0,22 $ d’économie sur un paquet de 12 rouleaux de papier à cul ;

    0,14 $ d’économie sur le gros pot de beurre de pinotte Kraft aux gras trans ;

    0,01 $ d’économie sur le petit plat de plastique dont vous n’avez même pas besoin (0,99 $ chez WalMarde et 1 $ chez Dollarama)…

    Total : 0,37 $

    Vaut-il la peine pour 0,37 $ d’économie d’infliger de pareils dommages à l’environnement physique, social, urbain ?

    Surtout qu’à 0,40 $ le kilomètre en moyenne pour le coût d’utilisation d’une voiture, il est probable que votre économie de 0,37 $ se soit changée en dépenses supplémentaires de plusieurs dollars.

    Hélas, il y a une maladie profonde qui a atteint le stade d’épidémie. Celui ou celle qui en est atteint affiche une crainte obsessive de ne pas avoir acheté la bouteille de ketchup la moins chère en ville.

    Comme le disait le bonhomme aux fables :

    Les Animaux malades de l’aubaine

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en sa fureur
    Inventa pour punir les crimes de la terre,
    La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
    Capable d’enrichir en un jour WalMarde,
    Faisait aux êtres humains la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :

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  11. Manu

    2 janvier 2005 à 22 h 41

    J’admets qu’en « habitué de la place », ça peut créer une certaine expérience d’achat. Mais j’suis aussi content de voir qu’on a pris mon commentaire comme un élément de discussion et surtout pas une prise d’opposition contre Francis! ;-)

    Au fait, le Zone 5 à Place de la Cité fait développer ses photos à celui de place des Quatre-Bourgeois (c’est ce qu’ils mon dit y a 2-3 ans) et c’est pourquoi j’ai changé…

    Pour revenir au sujet, il n’y a peut-être pas assez de gens qui sont prêts ou qui peuvent se payer une « expérience d’achat ». Mais si tous ceux qui en ont presque pas mal assez les moyens allaient dans chacun des petits commerces un peu plus spécialisés ne serait-ce qu’une seul fois dans leur vie, pour le « trip » d’y aller, ça aiderait sûrement la situation de tous nos belles petites boutiques qui viennent d’ouvrir.

    Et pour le fun, voici un petit contre-exemple au « petit commerçant » : un film dans un méga cinéma moderne sur le bord d’une autoroute, c’est aussi une expérience différente du cinéma Charest, avec les fauteuils confortables, le son ambiant et toute la patente. Ainsi, même si c’est quand même une chaîne de cinémas, le cinéma Charest, qui joue ici le rôle du « bon vieux cinéma du coin », attire encore beaucoup de monde, y compris ceux qui boudent les « méga cinéma de banlieue dans les paysages laids » à cause de leur prix surévalués. Et je crois dans ce cas qu’on a déjà assisté au retour vers le « vieux cinéma du coin » puisque l’attrait du nouveau s’est estompé très rapidement pour les cinémas de Québec.

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  12. frank

    3 janvier 2005 à 08 h 45

    Je suis majoritairement d’accord avec vous, mais prenons tout de même l’exemple de Balthazar, cette toute nouvelle boutique « d’objet urbain », qui m’a fort déçu.

    J’y suis passé l’autre jour pour remarquer des prix gonflés à bloc pour sensiblement les mêmes produits qu’ailleurs (déco-découverte et autres magasins du genre) tous fait en Chine. J’aime bien encourager les petites boutiques du centre-ville, mais il y a tout de même des limites.

    Ils n’offrent pas plus de contenu canadien que les autres (comme Walmart, qui sont souvent critiqué de tout faire venir de Chine), mais gonflent le prix sous le prétexte que l’expérience d’achat est supérieure (ça reste à discuter). Les conseillers sur le plancher ne connaissait pas vraiment ça lorsqu’elles répondaient à mes questions sur certains produits de cuisine.

    Tant qu’à ça, je préfère de beaucoup aller chez Déco-découverte où les conseillers sont là pour moi et ne font pas juste regarder si je tente de voler quelque chose, car je fais les allées depuis 1 heure.

    Bon, ce n’est qu’un exemple, je ne généralise pas!

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  13. Francis Vachon

    3 janvier 2005 à 16 h 06

    Tant qu’à moi, Déco-découverte n’est pas un commerce -WalMart où on magasine un prix :)

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  14. Jean

    3 janvier 2005 à 20 h 38

    Deux problèmes :

    – les mythes ;

    – les monopoles.

    Parmi les mythes, il y a celui du gros qui vend toujours moins cher et du petit qui vend toujours plus cher ; ce mythe ne résiste pas à l’expérience. À Montréal, il est facile de trouver bien des produits du quotidien à meilleur prix dans des petits commerces que dans les grandes surfaces. Québec n’est pas totalement différent. À l’époque où j’y habitais, je me souviens d’avoir fait une bonne partie de mon épicerie sur Cartier (dont l’épicerie Provisions Inc.). Qui vendait le moins cher les yaourt Liberté, les cheddars Perron, les conserves artisanales ? Loblaws ou Provisions Inc. ? Vous l’avez deviné, sauf si vous avez répondu Loblaws.

    Les Loblaws et autres Provigo poussent certaines grosses marques, et surtout les marques maisons. Ils se livreront des guerres de prix sur les Choix du Président, le Kraft, le Danone, mais quand il s’agira de marques moins populaires et généralement de meilleures qualité, leurs prix sont loin d’être compétitifs.

    Avez-vous déjà vu du Migneron, du Vacherin des Bois-Francs, du Mamirole dans les circulaires de Loblaws ? Non ! Mais du Petit Québec en caoutchouc et des yaourts super-sucrés Danone, si ! Et la même semaine que Maxi, Super, Métro, Provigo, IGA, de sorte que le con sommateur va passer trois heures à analyser en profondeur le contenu de son publisac et à renforcir son image du Lowlaws qui vend moins cher.

    Les monopoles

    Les WalMardes et autres géants visent le monopole (et ils en sont parfois très près). Comme WalMarde se met le nez dans presque tout, culture, vêtements, bouffe, mobilier, il affaiblit les commerces spécialisés dans bien des villes.

    Plus WalMarde s’approche du monopole, plus la diversité fout le camp, plus la qualité fout le camp.

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  15. Manu

    4 janvier 2005 à 10 h 07

    Dans l’alimentation, je doute fort que plusieurs personnes pensent que Loblaws c’est moins cher, car c’est probablement l’épicerie la plus chère à Québec.

    Toutefois, des épiceries comme Super C ou Maxi vendent *toujours* le Lait 2%, les oeufs « gros », les bananes, etc. à un prix égal ou inférieur aux autre grands commerçants (et même les petits commerçants, car à Québec, il ne semble pas y avoir de commerçants « vraiment pas chers », même les marché public vendent très cher.). Pourquoi devrais-je alors encourager un commerçant qui m’insulte en me considérant assez stupide pour payer plus cher un MÊME produit. Et même dans ces « grandes épiceries jaunes », les produits de base sont d’aussi bonne qualité qu’ailleurs. Essayez donc pour le fun de trouver du yogourt « Liberté méditéranéen » ou du « Liberté Biologique » moins cher qu’au Maxi…

    Bien évidemment, si je veux par exemple de beaux fruits et légumes, je suis mieux de passer au Jardin Mobile, ou c’est souvent moins cher de toute façon. Mais ce n’est pas là que je vais faire toute mon épicerie.

    Autre exemple : le jambon de la Boucherie Bégin est de loin supérieur (à mon goût) à ce qu’on trouve en épicerie. Mais si je veux une livre de steak haché, il y a nécéssairement 2 ou 3 épiceries à 5-10 minutes de chez moi qui vendent moins cher (que la boucherie Bégin ou que toute autre petite boucherie près de chez moi) et ce, sans même tenir compte de leur spéciaux.

    Mais tout cela ne vaut que pour les produits de spécialité et je n’ai pas les moyens d’acheter continuellement de ces produits. Pour les produits de base, je passerais beaucoup plus de temps et je parcourerais une plus grande distance à faire le tour de tous les petits commerçants qui pourraient m’offrir ce que je cherche, en plus de payer plus cher.

    J’aime mieux faire mes emplettes à un seul endroit puis prendre le temps d’aller souper avec des amis que de passer ma soirée à faire le tour de 8 commerces sous prétexte que je les « connais ».

    Je ne vois donc pas pourquoi je prendrais en pitié une petit commerçant qui se moque de sa clientèle en refusant d’être compétitif… personne n’a dit qu’il était facile d’être en affaires. C’est dommage mais c’est ainsi. La très grande majorité des gens ne peut s’offrir des produits de spécialité que de temps en temps.

    Je me demande à quel point cette question est généralisée ou si elle ne s’applique surtout qu’à la ville de Québec. Un petit coup d’oeil à Montréal et on constate une multitude de petits marchands qui vendent moins chers que les gros et des marchés publics où tout est à la moitié du prix de ceux à Québec. De plus, on y retrouve beaucoup moins de produits locaux et beaucoup plus de produits importé de divers pays. Est-ce que les Montréalais se plaignent des monopoles ou du manque de produits locaux?

    Ou bien tu compétitionne, où bien tu fais faillite, et ce modèle leur réussit très bien. Pourquoi on ne fait pas pareil ici? Peut-être parce que le marché n’est pas aussi grand et peut-être aussi parce qu’on est un peu looser de supporter des commerces non compétitifs.

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  16. Manu

    4 janvier 2005 à 10 h 38

    oups! quand je disais :

    De plus, on y retrouve beaucoup moins de produits locaux et beaucoup plus de produits importé de divers pays.

    Je voulais dire « en proportion », i.e. le ratio produits locaux/produits importés.

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  17. csavard

    4 janvier 2005 à 15 h 10

    Moi, mon marché d’alimentation, c’est la rue St-Jean et quand on y pense, je ne marche pas beaucoup plus que dans une grande épiceri et je trouve beaucoup plus de produits.

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  18. Bernard Bastien

    4 janvier 2005 à 17 h 43

    … et tu dépense beaucoup moins en automobile si c’est ton quartier.

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  19. Serge Alain

    4 janvier 2005 à 18 h 49

    Encore une fois d’accord avec toi, Manu. Pour Montréal toutefois, je sais pas, tu sembles mieux informé que moi.

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  20. Manu

    4 janvier 2005 à 19 h 32

    Pour Montréal, j’espère juste ne pas parler à travers mon chapeau, car ce que j’en dis c’est ce que j’observe quand je vais y faire un tour ou ce qu’en pensent ceux que je connais là-bas… il y en quelques-uns qui écrivent ici et qui vivent à Montréal, qui pourraient peut-être en ajouter.

    Mais j’avoue qu’à chaque fois que j’écris, je m’écarte un peu du sujet ;)

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  21. Jean

    4 janvier 2005 à 20 h 48

    À Montréal, le plus cher, c’est Maxi car le métro ne s’y rend pas – et c’est aussi le plus éloigné de la population. Plus loin = plus cher.

    Le moins cher pour le poisson, les fruits, les légumes, le fromage, le yaourt, l’agneau, c’est le marché Jean-Talon.

    Des produits locaux ? Ça dépend où s’arrête le local. Encore là, le marché Jean-Talon n’a pas son égal pour y trouver des produits du Québec.

    Du côté des petits commerces, c’est très variable, mais règle générale, les dépanneurs ethniques sont beaucoup mieux fournis que la moyenne et les prix y sont raisonnables. Les exceptions se retrouvent dans les milieux touristiques, comme partout ailleurs. Le quartier a également une certaine influence sur les prix. C’est moins cher dans Villeray que sur le Plateau.

    En dehors de la bouffe, il y a la quincaillerie. Le prix des articles dans les Rona de quartier sont souvent les mêmes que dans les méga-Rona – mais le service est généralement meilleur.

    La bière est moins chère dans les micro-brasseries du centre-ville qu’en périphérie. Encore là, la bière brassée au Québec tient le haut du pavé.

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  22. Bad-Rhymer

    13 mars 2005 à 11 h 00

    Je suis assez impressionnée par ce texte. Cette semaine , je devais acheter une livre en Anglais afin de produire un travail écrit sur ce livre. On m’a proposé d’aller chez Wal-Mart car il parait qu’on y retrouve plusieurs livres anglophones. J’ai évidemment refusé! À la place , j’ai été dans une librairie , et même si ca m’a pri beaucoup de temps à trouver ce que je voulais , j’étais contente parce qu’au moins je n’avais pas encouragé un magasin comme Wal-Mart. Surtout avec l’affaire du syndicat qui se passe en ce moment , ca ne me donne vraiment pas le goût d’encourager ce magasin Américain qui arrive au Québec pour faire la loi. Ca me répugne vraiment. Si le peuple Québecois au complet arrêtait de focusser sur les bas prix , on réussirait peut-être à faire disparaître ce magasin de notre chère province. Vaut mieux être fier qu’avare , ca je vous le garantis. En passant , je n’ai que 13 ans , et cette histoire me frustre beaucoup et frustre également les autres personnes de mon âge. Si vous nous entraidons et que nous boycottons ce magasin peut-être que nous pourrions montrer aux Américains que nous avons du caractère … ca ferait vraiment changement …

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  23. Mimi

    14 mars 2005 à 15 h 15

    Chère Bad-Rhymer,

    Une lecture intéressante sur le sujet serait « No Logo » de Naomi Klein.

    Si tous les jeunes lisaient ce livre, Tommy Hilfiger tomberait en faillite.

    Bravo pour ta conscience sociale à 13 ans.

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  24. Jonathan V.

    18 avril 2005 à 21 h 01

    Félécitation a tout ceux qui n’achetent pas chez Walmarde! Personellement mon 2-3$ que je sauverais chez walmarde ne vaut pas la chandelle. Chez walmarde ont magasine pas juste un prix, on magasine du cheap. Je ne comprends pas quelqu’un qui achete un four a micro-onde a 90$ de hongkog alors que pour 150$ t’en a un qui va te durer des années! Le monde qui magasine chez walmarde ne sont pas cheap, ils sont tout simplement sois mauvais calculteurs ou pensent vraiment a très court therme. En bout de ligne ca coute plus chez acheter du made in china chez walmart.

    faque ton four micro-onde que ta payer 90$ , va falloir tu l’achètes 2 fois .. donc 30$ plus cher que celui qui dure.

    j’aimerais aussi m’exprimer sur les magasins qui ont le culot de s’apeller America et qui vendent pratiquement juste du made in china et India. Est-ce que vous vous foutez de notre gueule de donner un nom comme ca? China comme nom de magasin serais plus approprié

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  25. tsechosela

    31 mai 2005 à 15 h 47

    Tout ça c’est bien mignon, vouloir se faire un ti-nami avec le marchant du coin, mais dans un marché libre, seuls ceux qui s’adaptent survivent, point final. Lecture très one-o-one et fortement conseillée à l’écrivaillon qui a pondu l’étron ci-haut:
    http://www.amazon.ca/exec/obidos/ASIN/2080705989/

    Un autre conseil? Lâche les déclarations qui commencent par «au Québec» quand tu parles de phénomènes macroéconomiques.

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  26. phonono

    31 mai 2005 à 17 h 04

    Lecture très one-o-one et fortement conseillée à l’écrivaillon qui a pondu l’étron ci-haut:
    http://www.amazon.ca/exec/obidos/ASIN/2080705989/

    Ah non, pas Adam Smith… come on t’aurais pu choisir les théories économiques de quelqu’un qui vivait sur la Terre pas sur Bizarro World. Croire au libre marché c’est comme croire au Père Noël. Ceux qui s’adaptent survivent? Wal-Mart bénéficie d’une marge de profits mince comme une feuille d’or. Dès que le pétrole va commencer à manquer… ouch. De toute façon dans 10 ans tous ces box centres vont commencer à tomber en ruine…

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  27. phonono

    31 mai 2005 à 17 h 10

    Ah oui et quand on dit Tout ça c’est bien mignon, vouloir se faire un ti-nami avec le marchant du coin
    C’est déclarer sans ambage l’ignorance de ce qu’est l’économie.
    L’économie c’est l’échange de biens et services au sein d’une communauté humaine selon les régles des relations interpersonnelles en cours.
    Mais je vois que, comme une majorité de Québécois, vous pensez que le service à la clientèle pourri et la face de boeuf sont des prima donna d’une économie développée…

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  28. J-P Duval

    1er juin 2005 à 13 h 02

    Bof….En ce qui concerne le service à la clientèle c’est là présentement un bien beau slogan mais dans les faits bien peu d’entreprises/commerces l’appliquent véritablement. La preuve est que peut importe l’endroit où on téléphone on tombe toujours sur une boite vocale!!!
    Pour ce qui est de Wall-Mart Il serait bon de comprendre que cette chaine de vente au détail n’est pas à proprement parler un commerce traditionnel qui achète des produits pour les revendres à des particuliers. Et non…Wall-Mart est un reseau de distribution. Cela signifie que cette chaine n’achète pas des fournisseurs ( du moins très peu) Il applique le principe de la consignation. Je prends ton produit pour le mettre en tablette et dans trois mois on le retire et nous faisons le décompte de ce qui a été vendu. Je ne paye que pour ce qui a été vendu!!! C’est simple mais très efficae et pas de pertes suite à la gestion d’inventaire. Etant donné qu’ils ont un reseau de distribution fort élevé tout ceux qui ont de quoi à vendre veulent y etre positionné. Il va de soi que le nombre d’espace est limité donc Wall-Mart a la possibilité d’imposer ses conditions d’achats.
    Exception faite de quelques produits locaux cette compagnie ne prend que des produits qui peuvent etre vendus d’un océan à l’autre. Simple question de pouvoir toucher un plus grand nombre de consommateurs. Et d’avoir un inventaire restraint Avez-vous idée du nombre de gens qui vont mettre les pieds dans ce entreprises aujourd’hui?? Pas étonnant que tout le monde désirent y présenter leurs bébelles!!!

    P.s. je ne suis pas un fan de cette compagnie!!

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  29. Bubba

    2 août 2005 à 23 h 11

    Chaque cas est unique. Le yogourt Liberté le moins cher, et très fréquemment en spécial, je l’ai trouvé dans une épicerie de la rue … Cartier! Bio inclus, pour les intéressés.

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  30. Roxanne

    11 novembre 2005 à 09 h 50

    Je travaille au Wal Mart et je trouve que c’est un très bon magasin malgrés ce que les gens en disent….
    Il fait les prix les plus bas. Des magasins comme Wal Mart ( et yen a d’autres ) vendent les mêmes produit qu’ailleurs , ils ne sont pas de moin bonne qualité, ils sont fabriquer au même endroit que les produits qu’on trouve ailleur. Vos bandes white stipes de crest vont etre les même, identiques que celles que vous allez acheter ailleurs, mais 10$ moins cher. C’est la même chose pour votre lecteur mp3 sony ou votre vélo de montagne.

    Pensez aussi que c’est un choix personel d’aller faire notre magasinage où l’on veut. Si vous voulez aller payer le gros prix allez-y! Mais ce n’est pas tout le monde qui a assez d’argent pour aller s’acheter des produits identiques mais plus chers , ou pour s’acheter des jeans à 150 $ au UR2B .

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  31. Roxanne

    11 novembre 2005 à 09 h 50

    Je travaille au Wal Mart et je trouve que c’est un très bon magasin malgrés ce que les gens en disent….
    Il fait les prix les plus bas. Des magasins comme Wal Mart ( et yen a d’autres ) vendent les mêmes produit qu’ailleurs , ils ne sont pas de moin bonne qualité, ils sont fabriquer au même endroit que les produits qu’on trouve ailleur. Vos bandes white stipes de crest vont etre les même, identiques que celles que vous allez acheter ailleurs, mais 10$ moins cher. C’est la même chose pour votre lecteur mp3 sony ou votre vélo de montagne.

    Pensez aussi que c’est un choix personel d’aller faire notre magasinage où l’on veut. Si vous voulez aller payer le gros prix allez-y! Mais ce n’est pas tout le monde qui a assez d’argent pour aller s’acheter des produits identiques mais plus chers , ou pour s’acheter des jeans à 150 $ au UR2B .

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  32. Roxanne

    11 novembre 2005 à 09 h 50

    Je travaille au Wal Mart et je trouve que c’est un très bon magasin malgrés ce que les gens en disent….
    Il fait les prix les plus bas. Des magasins comme Wal Mart ( et yen a d’autres ) vendent les mêmes produit qu’ailleurs , ils ne sont pas de moin bonne qualité, ils sont fabriquer au même endroit que les produits qu’on trouve ailleur. Vos bandes white stipes de crest vont etre les même, identiques que celles que vous allez acheter ailleurs, mais 10$ moins cher. C’est la même chose pour votre lecteur mp3 sony ou votre vélo de montagne.

    Pensez aussi que c’est un choix personel d’aller faire notre magasinage où l’on veut. Si vous voulez aller payer le gros prix allez-y! Mais ce n’est pas tout le monde qui a assez d’argent pour aller s’acheter des produits identiques mais plus chers , ou pour s’acheter des jeans à 150 $ au UR2B .

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  33. Bubba

    17 décembre 2005 à 08 h 04

    Je demeure convaincu que des Wal-Mart et Dollarama donnent un meilleur coup de pouce à Monsieur Tout-le-Monde que les multinationales. Bien que WM sous-contracte au moins chérant, au moins WM transmet l’economie aux gens d’une façon concrète (prix). Je ne me souviens pas d’avoir vu Nike baisser ses prix à cause de nouveaux contrats dans des pays en développement ou lorsqu’elle améliore ses marges bénéficiaires. Je ne crois pas que le gain pour les actionnaires est proportionnel aux économies d’échelle. C’est un pensez-y bien.

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  34. linn

    17 décembre 2005 à 12 h 30

    made in china pour made in china! youhou!!!
    un peu de jugeote. pensons à l’avenir. les enfants d’ici que feront-ils? ils travailleront où? et pour faire quoi? ils ne feront sûrement pas tous des avocats! comme maintenant d’ailleurs.
    ça prend de la maintenance ici.
    voilà!

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  35. messou

    31 janvier 2006 à 08 h 27

    slt je suis un jeune qui a besoin d’aide j’ais des orphelins avec moi ils n’ont pas d’habilles ni de quoi a manger il leur faut des soins et aussi de la nourriture , nous avons besoin d’une de 536.000 svp j’ais de cette sommes pour les soins des orphelins puis allez a hopital
    merci de votre comprehentoin svp aidez moi j’ais besoin d’argent

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  36. Anyk L.

    8 février 2006 à 11 h 36

    Je suis d’accord avec le fait que l’on doit encourager les compagnies et entreprises régionales. J’habite en région éloignée et l’entreprise familiale de la région où je travaillais a dû fermer a cause qu,une grande multinationale Maxi est venue s’installer juste à côté. J’ai donc perdu mon emploi et en plus, les gens n’encouragent plus les épiceries de la région parce que  » chez Maxi, on trouve le panier le moins cher!  »

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  37. Manu

    10 février 2006 à 00 h 10

    Petite précision… Maxi appartien à Loblaws, membre du groupe Provigo, qui se retrouve principalement dans la moitié est du Canada. Ce n’est pas une multinationnale, et c’est canadien.

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  38. mimir

    10 février 2006 à 07 h 34

    Peu importe le fait que ce soit canadien, américain ou multinationale… le fait est que les grandes surfaces proposent des prix souvent en dessous de ce que le petit magasin du coin peut offrir. Ok, ces grandes surfaces ont des inconvénients mais aussi certains avantages…

    Mais bon, à grande surface égale, mieux vaut acheter canadien non?

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  39. Pier

    7 juin 2006 à 10 h 06

    Sérieusement, tu as raison! Mais prend une secondes pour penser à quoi wal-mart peut faire pour ta communauté, pour l’environement et l’aide humanitaire qui apporte au pauvre. Il n’est pas tout de dénigrer wal-mart, toutes choses à ses bons côté et wal-mart fait oublier les siens à cause du fait que c’est américain, que tue le autres magazins etc. sauf qu’à mes dernières nouvelles, en toucas dans mon coin de pays, wal-mart n’a pas vraiment fait de dégat sur ce point.Si tu ne va pas magaziner chez wal-mart parce que pour toi les marques est une valeur, et bien n’y vais pas… Savais tu que sans wal-mart, l’équipe d’intervention de la croix-rouge ferait un peu pitié.

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  40. Hyann

    28 octobre 2006 à 07 h 19

    Wow! On peut exploiter le reste de la planète parce que l’on donne une minime partie de nos profits ( déductible d’impôt)pour la croix rouge.
    C’est de la simple publicité, il faut toujours voir l’intérêt des gestes posés pour voir que ce ne sont pas des enfants de coeur.

    Le temps est venu d’avoir une économie sociale.. le néo-libéralisme actuel nous dirige vers notre perte.

    Achetons ici ou achetons équitable!

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  41. Mélanie Gagnon

    23 novembre 2006 à 22 h 55

    Walmart et Future Shop, ce sont des Loosers !!!! N’achetez pas dans ces magasins.

    Mélanie Gagnon

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  42. Joelle

    8 août 2007 à 21 h 21

    En réponse à Roxanne qui travail au Wall marde!
    J’avoue j’y vais moi aussi pour mes besoins primaires comme le papier de toilette ou des choses que jai beoisn les soirs de semaine et parce que els petits commerces sont fermés…mais as tu idées de ce que tu as dit plus haut??? Pour moi les meuble là (ou tout autre grannnnde surface comme zellers aussi) c’est de la scrap. Regarde les fonds de tiroirs…DU CARTON! Les vis démanche et le dos est aussi du carton. J’ai acheté une balayeuse une fois..je l’ai échangé 2 fois avant de sacrer le camp pour aller en acheter une chez mon marchand régulier. Je viens d’une petite ville où un wall-mart à ouvert ses portes il y a 2 ans…les ptits commerces que tout le monde aimait se sont mis a tomber…mortel. En plus c vrai que les employés ne connaissent rien a rien…moi me fiare dire ah je lai chez moi et ca fait…non. Je préfere avoir l’avis de qqn qui connais vraiment ca et qui sait de quoi il parle. Je viens d’ouvrir un petit commerce et je crois aussi en la vente d’un produit et non pas d’un pris. Quand je vend mes petits meuble bien je m’assure que le fond ne va pas fendre ou que le tabeau que jai vendu ne perdera pas ses couleurs! Et j’en suis fière! À tous ceux qui ne veulent que toujours sauver quelque sous…ben c l’économie au complet qui va en souffrir a force de faire fermer les VRAI commercant!
    Pensez a ca!

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