Megan Foy
La Presse
Oubliez la fin de semaine au chalet : si vous êtes activement à la recherche d’une maison, il faut être constamment aux aguets, disent des courtiers immobiliers. Dans un marché déjà saturé, les propriétés résidentielles se vendent encore plus rapidement que l’an dernier, selon les plus récentes données.
(…)
« Les acheteurs sont carrément « tannés », réagit d’emblée le courtier immobilier résidentiel Étienne Lessard, qui a 22 années d’expérience dans la région de Québec chez RE/MAX Fortin, Delage Inc.
« J’ai mis en vente une maison hier matin, et un courtier a déposé une offre avec un délai de réponse à minuit. On a décidé de ne pas répondre, mais si on l’avait fait, la maison n’aurait même pas été en vente pendant 24 heures ».
À Québec, par ailleurs, on peut dire que « c’est la folie », remarque Hélène Bégin. En septembre dernier, 525 maisons unifamiliales se sont vendues dans la région métropolitaine de la capitale nationale. En moyenne, leur vente s’est conclue… en 19 jours. Voire même 13, si on ne considère que l’agglomération de Québec.



3 octobre 2025 à 13 h 07
Je persiste à dire que les courtiers immobiliers sont en très grande partie responsables de cette folie immobilière. Ils travaillent tous à commission, c’est donc normal qu’ils veulent gonfler les prix et faire profiter la surenchère.
Et ne venez pas me faire pleurer en me disant que le taux de leur comission a baisser. 7% sur 200 000 à l’époque, c’était 14 000 dollars. 2% sur 800 000 aujourd’hui, c’est 16 000 dollars.
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