En référence aux commentaires de certains lecteurs de Québec Urbain, sur l’utilisation de l’auto versus TEC, et de son trop grande importance
Source: Éric Moreault, Le Soleil, 18 mars 2007
L’an passé, Québec a installé 210 pancartes devant les écoles et les CPE pour inviter les parents à éteindre le moteur de leur véhicule. Les gouvernements supérieurs sont encore bien loin de telles actions concrètes. En fait, tout porte à croire que les villes seront à l’avant-plan du combat contre les émissions de gaz à effet de serre (GES).
Cette lutte sera gagnée dans les villes ou ne le sera pas du tout, déclarait récemment le flamboyant Ken Livingstone en dévoilant le plan londonien de réduction des GES. Efficacité énergétique résidentielle et mesures contraignantes aux véhicules polluants — plus cher pour stationner et le péage pour accéder au centre-ville — sont au cœur de son action.
Londres va investir 178 millions $ sur trois ans pour diminuer de 60 %, par rapport au niveau de 1990, les émissions de la capitale britannique d’ici à 2025. Le maire souhaite également que 25 % de l’énergie consommée dans sa ville soit produite localement.