Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Le transport à Québec: un « chantier de 3 milliards » sur 10 ans selon le maire de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2015 Commentaires fermés sur Le transport à Québec: un « chantier de 3 milliards » sur 10 ans selon le maire de Québec

Jean-Luc Lavallée
Journal de Québec

Les gouvernements devront injecter 3 milliards $ à Québec d’ici 2025 pour accomplir la vision de Régis Labeaume en matière de transport, le «grand chantier de la prochaine décennie», a-t-il clamé.

Les investissements combinés de 2 milliards $ pour les routes et 1 milliard $ pour le transport collectif sont «absolument incontournables» pour lutter contre la congestion routière, a martelé le maire de Québec mardi en clôture du Colloque 2050 à l’Université Laval, réunissant des gens d’affaires de la région. (…)

«Henri-IV, ça va être un immense chantier, je pense que les gens ne le savent pas encore», a-t-il laissé tomber. L’annonce imminente du projet du ministère des Transports devrait être la dernière pièce du puzzle. «Avant l’été, la vision sera claire, connue du public et tous les moyens auront été identifiés. On sait exactement où on s’en va.»

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Voir aussi : Transport en commun.

Tunnel Québec-Lévis: Labeaume presse Poëti de liquider la question

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 février 2015 9 commentaires

Annie Morin
Avec Gilbert Leduc et Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) Le maire Régis Labeaume a suggéré au ministre des Transports de lancer rapidement l’étude de faisabilité sur un éventuel tunnel entre Québec et Lévis dans le but avoué de fermer le dossier.

«Le troisième lien, je l’ai dit au ministre hier [jeudi], je pense qu’on devrait faire l’étude pour en avoir le coeur net. Si la faille de Logan existe sous les eaux du fleuve, comme je le pense, on n’en parlera pas longtemps», a-t-il lancé vendredi matin, en marge du lancement des activités de l’incubateur-accélérateur technologique

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Voir aussi : Transport en commun.

Vivre près des transports collectifs pourrait vous valoir une taxe

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 février 2015 34 commentaires

Julie Dufresne
Radio-Canada

Québec veut assurer l’avenir du transport en commun dans la province en donnant aux villes le pouvoir de taxer ceux qui habitent à proximité des transports collectifs, existants et à venir.

Dans une entrevue à Radio-Canada, le ministre des Transports et responsable de la région de Montréal a indiqué qu’il souhaite utiliser la captation de la plus-value foncière pour financer l’exploitation et le développement des transports collectifs.

En clair : si vous achetez une propriété nouvellement construite à proximité d’un transport collectif existant ou à venir, le gouvernement veut permettre à votre ville d’imposer une taxe qui permettra de le financer

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Sustainable Prosperity. The Cost of Sprawl: A Comparison

* We tend to think of the cost of a house as only the price of the mortgage. But in reality, adding more houses to a community requires a lot more than the buildings. Sidewalks, water and wastewater pipes, schools and libraries, police and fire protection, and of course, roads. And whether the costs are paid by the homeowner, the local government, or businesses, the lower density in the suburbs leads to higher costs to operate, maintain and replace all these services.

* Mise à jour:  » MONTRÉAL, le 23 févr. 2015 /CNW Telbec/ – À la suite du reportage de Radio-Canada sur la captation de la plus-value foncière, le ministre des Transports et ministre responsable de la région de Montréal, M. Robert Poëti, tient à rétablir les faits.

« Contrairement à ce qui est véhiculé dans le reportage de Radio-Canada, le gouvernement du Québec n’a aucunement l’intention de créer une nouvelle taxe pour les citoyens qui habitent à proximité des services de transport collectif existants et à venir », a déclaré le ministre Poëti. »

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Le projet de tramway est abandonné

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 février 2015 51 commentaires

Stéphanie Martin
Le Soleil

(Québec) Sam Hamad et Robert Poëti ont rencontré ce midi les maires de Québec et Lévis qui leur ont présenté les conclusions de leur étude de faisabilité et le nouveau plan de mobilité durable. Au sortir de la rencontre, les premiers commentaires laissaient présager l’abandon du projet de tramway.

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Mise à jour: «Vous avez le projet de Cominar (un complexe de quatre tours avec un gratte-ciel de plus de 50 étages), le plan de mobilité (durable) et l’entrée des ponts. Tout ça est prêt, cohérent, concordant. Vous allez avoir ces trois présentations-là en cascade et vous allez tout comprendre le plan de match. On sait où on s’en va et vous allez voir que tout ça a bien du bon sens.» Journal de Québec et «Le meilleur moyen de transport dans un milieu urbain, c’est le tramway. Le meilleur moyen pour effectuer et provoquer un transfert modal entre la voiture et le transport en commun, c’est le tramway. Le seul problème, c’est que le gouvernement n’a pas les moyens de se payer un tramway. C’est à nous autres à être assez intelligents et créatifs pour trouver un autre moyen qui coûte moins cher. C’est pour ça qu’on met un X sur le tramway, c’est parce que le tramway, il est trop cher», a expliqué vendredi M. Labeaume.Le Soleil

Voir aussi : Tramway à Québec.

En parlant d’un TGV Québec-Windsor

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 février 2015 19 commentaires

François Cardinal
La Presse +
2 février 2015

Cher M. Labeaume,

Je prends le temps de vous écrire pour vous faire part de ma déception.
J’ai suivi pas à pas votre récent séjour à Montréal. J’ai lu vos déclarations. J’ai vu vos sorties avec votre grand ami Denis Coderre. J’ai visionné vos passages à Bazzo.tv et aux Francs-tireurs.

Loin de moi l’idée de gâcher votre Carnaval, mais je ne peux m’empêcher de vous avouer que vous m’avez déçu.

Je vous explique.

Je vous regardais aller, ces dernières années, avec envie. Pas pour votre attitude belliqueuse et peu démocratique, comprenez-moi bien. Mais pour votre hyperactivité. Votre défense acharnée de la capitale. Vos rêves de grandeur. Et surtout, pour votre ardeur à les défendre sur toutes les tribunes.

Puis, je vous ai écouté lors de vos passages récents à Télé-Québec et j’ai été surpris de vous entendre aussi… comment dire ? Non pas « philosophe », comme a suggéré Marie-France Bazzo. Mais plutôt… défaitiste.

Vous. Le roi Labeaume. Défaitiste.

Vous avez encore des projets, je le sais bien. Mais à part votre rêve de ressusciter les Nordiques, je trouve qu’ils ont perdu de leur pertinence, disons.

Repeindre le pont de Québec, je veux bien, mais de façon prioritaire ? Une tour de 50 étages sur le boulevard Laurier, à la place de l’Auberge des gouverneurs ? Vous voulez vraiment doter Sainte-Foy de sa tour Montparnasse ? Et le tramway, finalement, c’était une histoire d’un soir ?

J’ai un peu de difficulté à vous suivre, pour tout vous dire. Comme si vous utilisiez votre immense pouvoir d’une drôle de manière.

Mais ce qui m’a véritablement déçu, c’est votre réaction résignée au virage de la Caisse de dépôt, qui se dit ouverte à étudier « de bons projets d’infrastructures rentables ».

À cette offre, vous avez réagi en… haussant les épaules. « La Caisse a plus de chances de réussir un projet payant à Montréal qu’à Québec », avez-vous dit à Bazzo.tv. « Pas sûr que ça peut être payant à Québec. »
Je vous ai déjà vu plus mordant…

Bon, vous appuyez le projet d’un troisième lien avec Lévis, mais manifestement, ce n’est pas votre projet.
De votre propre aveu, vous n’en avez pas vraiment, de projet à soumettre.

Comme si vous aviez oublié ce dossier fait sur mesure pour la Caisse qui s’empoussière sur votre bureau…

« Ayons un petit peu d’ambition dans ce pays ! »

C’est ce que vous avez déclaré en 2013, dernière fois où vous avez parlé avec conviction du TGV Québec-Windsor. Un projet que vous semblez avoir laissé tomber depuis.

Or voilà un projet qui mériterait de se retrouver sur le bureau de Michael Sabia, qui cherche des projets promettant des rendements stables et prévisibles à long terme.

La mise à jour des études gouvernementales dévoilée en 2011 a conclu que le projet pouvait être rentable. Malgré l’importance de la facture, estimée à 20 milliards.

La Caisse pourrait évidemment décider de ne pas financer cet immense projet, surtout si elle finance une navette vers l’aéroport. Comme elle pourrait ne pas investir dans un SLR sur Champlain si ses analyses confirmaient que l’AMT a manipulé les prévisions d’achalandage (j’ai toujours eu une préférence pour le tram-train…).

Mais vous ne perdez rien à essayer. Les révélations d’Enquête ne discréditent pas l’ensemble des modes de transport ferroviaire. Elles nous rappellent simplement l’importance de bien choisir le moyen de transport le plus adapté à chaque corridor.

Le SLR n’était pas justifié à Yongin, mais il l’était à Vancouver, où les prévisions d’achalandage du Canada Line ont été dépassées. La Caisse n’aurait donc qu’à analyser sérieusement la pertinence d’un TGV dans l’axe Montréal-Toronto.

Mais pour ça, il vous faudrait ranimer le projet.

Je sais bien que vous étiez assez seul dans votre défense du TGV, il y a quatre ans. Mais cette fois, vous pourriez avoir de précieux alliés…

On parle, ici, d’un TGV électrique roulant à 300 km/h qui plairait aux maires des villes situées dans le corridor visé. Un TGV qui relierait Québec à Montréal en moins d’une heure et demie, Montréal à Toronto en deux heures et demie.

On parle d’un projet comme en cherchent justement les premiers ministres du Québec et de l’Ontario. M. Couillard et Mme Wynn ont affirmé l’automne dernier qu’ils souhaitaient défendre ensemble de grands projets d’infrastructures de transport.

On parle, aussi, d’un projet qui a la faveur de Justin Trudeau, ce qui a son importance en cette année électorale.

Le TGV a le potentiel de devenir une sorte d’accord de libre-échange des personnes entre le Québec et l’Ontario. Une façon d’accélérer le transport de la matière grise entre Québec et Montréal.
Pas négligeable au moment où l’Ouest faiblit et l’économie du savoir bondit.

Mais bon, je sais bien que je n’ai pas à vous convaincre de la pertinence du TGV. Mais j’espère bien raviver votre intérêt pour ce projet que vous avez si bien défendu dans le passé.

Saluez Bonhomme de ma part.

A lire avec Dedicated Quebec City-Windsor track would improve on-time performance, Via Rail CEO says * CBC News (Merci au très fidèle lecteur Louis-Philippe Simard pour l’article de CBC News)

Voir aussi : TGV.

La voiture avance plus vite que le bus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 janvier 2015 5 commentaires

Philippe Orfali
Le Devoir

Les déplacements en automobile ont crû de 15%, tandis que le transport en commun gagnait 10%. Pendant que l’automobile gagne du terrain, le transport en commun fait pratiquement du surplace à Montréal, révèle une nouvelle enquête quinquennale menée pour les sociétés de transport de la région métropolitaine.

De 2008 à 2013, les déplacements en voiture ont connu une hausse de 15 % dans l’ensemble de la grande région de Montréal, alors que ceux en transport collectif ont crû, plus humblement, de 10 %, (…)

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* Est-ce la même chose à Québec ?

Voir aussi : Transport en commun.

Un autobus hybride sur le parcours 7

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 janvier 2015 Commentaires fermés sur Un autobus hybride sur le parcours 7

Source : RTC Québec

Un bus hybride de nouvelle génération sera à l’essai sur le parcours 7 de la mi-janvier jusqu’au printemps 2015.

Cet essai technique permettra au RTC d’évaluer en situation réelle les économies de carburant générées par l’utilisation de ce véhicule, estimées par le fabricant à environ 20 %.

Notez que ce véhicule d’essai ne présente pas l’aménagement intérieur ni l’aspect extérieur du modèle de série qui sera intégré au parc cet été.


Le lien.

Le RTC mettra en service une centaine d’autobus hybrides.

Voir aussi : Transport en commun.

Le projet de tramway pourra aller de l’avant à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 janvier 2015 35 commentaires

Accès Transports Viables

C’est avec intérêt et optimisme qu’Accès transports viables a pris connaissance de la nouvelle entente entre le gouvernement du Québec et la Caisse de dépôt et placement du Québec pour le financement de projets d’infrastructures. L’organisme estime en effet que cette annonce pave la voie à la réalisation du projet de tramway à Québec.

« Pour l’instant, seuls deux projets montréalais ont été identifiés au regard de cette nouvelle entente, mais nous croyons que celui du tramway à Québec doit être le prochain projet soumis à l’analyse de l’investisseur, et ce rapidement », analyse Etienne Grandmont, directeur général de l’organisme. Ce dernier rappelle que l’opposition politique à ce mode de transport lourd dans la Capitale était d’abord et avant tout justifiée par le manque d’argent pour le financer.

« Avec cet important partenaire financier, le Québec se donnera les moyens d’investir dans le tramway de Québec, dont l’achalandage prévu correspond à ce qu’on observe ailleurs dans le monde. La rentabilité économique, sociale et environnementale du tramway de Québec sera au rendez-vous », estime M. Grandmont.

Un mode de financement qui soulève des questions

Si le nouveau modèle d’investissement permet d’injecter de nouveaux capitaux dans la réalisation de projets d’infrastructures, il n’en demeure pas moins qu’il soulève certaines questions, notamment quant à la tarification des usagers, la cohérence avec la planification existante et la concertation avec les autorités régionales.

M. Grandmont souligne également que la présence de ce nouveau joueur dans le domaine des infrastructures québécoises ne doit pas être une excuse pour le gouvernement du Québec à se désinvestir du financement des transports collectifs, secteur qu’il considère comme le parent pauvre des transports au Québec.

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.

Congestion: le covoiturage, pas une solution miracle

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 6 janvier 2015 5 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Les résultats de la dernière enquête origine-destination de la région de Québec prouvent que le covoiturage n’est pas la solution miracle pour réduire la congestion dans la capitale.

C’est l’avis d’Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables (ATV), qui réagissait lundi à la publication, pendant le congé de Noël, des conclusions de cette étude fort attendue qui détaille les habitudes de déplacement des citoyens de Québec et des environs.

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Un billet précédent et un autre de 2008

Voir aussi : Transport en commun.