Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Imprimée et gardée secrète depuis janvier, la version finale du plan de mobilité durable de la Ville de Québec confirme que l’éventuel tramway circulera en basse ville et établit à 233 millions $ la contribution municipale pour l’amélioration de tout le réseau de transport en commun.
Le Soleil a obtenu le document de 145 pages – qui doit guider les actions municipales en matière d’urbanisme et de transport pour les 20 prochaines années – et l’a parcouru de long en large. C’est à la fin que se trouve la matière intéressante. Une section sur les coûts et le financement a été ajoutée à la liste des propositions présentées dans la version préliminaire de juin 2010.
On y apprend que la mise en place d’un système de transport collectif performant, jumelant tramway et autobus, doit coûter 670 millions $ d’ici 2030. Un peu plus du tiers de cette somme, soit 233 millions $, serait puisé dans les coffres de la Ville de Québec, le reste provenant de subventions. C’est plus que l’investissement requis dans le nouvel amphithéâtre multifonctionnel.
À cela il faut ajouter la construction comme telle d’un réseau de tramway de 28,6 kilomètres, déjà estimée à 1,5 milliard $. Ces coûts devraient toutefois être assumés entièrement par les gouvernements supérieurs, selon les membres du groupe de travail sur la mobilité durable, composé de 17 élus, experts et gens d’affaires.
La Ville participerait plutôt à la préparation du projet de tramway, qui pourrait coûter jusqu’à 27,5 millions $ et s’échelonner sur quatre ans. Six autres années seraient nécessaires pour la conception et la construction.



