Source : Samuel Auger, Le Soleil, le 16 octobre 2011
(Québec) Les firmes étrangères ne seront pas de la partie pour la construction des écoquartiers de la Pointe-aux-Lièvres et de D’Estimauville, a appris Le Soleil.
Les grands architectes des écoquartiers de Stockholm ou les entrepreneurs suisses ne seront finalement pas de l’aventure québécoise, alors que la construction des milliers d’unités d’habitation incombera plutôt à des entrepreneurs locaux.
La Ville de Québec n’a toujours pas annoncé les entrepreneurs et les architectes qui seront responsables de ces chantiers majeurs, les plus gros en la matière au Québec. La Ville avait indiqué cet été que six promoteurs avaient manifesté leur intérêt – deux pour D’Estimauville et quatre pour la Pointe-aux-Lièvres. Les entreprises ayant répondu à cet appel de propositions n’ont pas été dévoilées publiquement.
16 octobre 2011 à 11 h 19
très, très mauvaise nouvelle… Ça n’augure rien de bon… Bien hâte de lire les noms des constructeurs et des architectes…
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16 octobre 2011 à 11 h 45
François, ils sont connus depuis longtemps, ce sont les mêmes qui ont fait les esquisses pour la ville voyons !
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16 octobre 2011 à 13 h 09
tiens… Existerait-il une proximité douteuse entre la ville et certains promoteurs constructeurs ? ? ?
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16 octobre 2011 à 14 h 15
Ca inaugure pas bien du tout!! Avec le genre d’édifices à condo que l’on construit à Québec, je n’ai pas hate de voir le résultat. Un peu de nouveauté venu d’ailleurs aurait fait beaucoup de bien en terme de design dans cette ville. Francois, ce ne serait pas une grosse surprise. J’imagime que les constructeurs de l’amphithéâtre seront des proches de la ville aussi
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16 octobre 2011 à 16 h 26
Pour que les constructeurs étrangers soit attirer à venir construire ici, il aurait fallu que les écoquartiers soient plus rentables que les projets standards. Autrement, c’est un gros risque qu’ils prennent. Moi j’y vois donc plutôt une bonne nouvelle : les consommateurs ne seront pas des vaches à lait. Il ne vont pas payer plus cher pour augmenter la marge de profit des promoteurs.
Par contre, seulement 2 promoteurs pour d’Estimauville, ça c’est une très mauvaise nouvelle. Pointe aux lièvres, avec 4 promoteurs, semblent beaucoup en voie de se réaliser.
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16 octobre 2011 à 16 h 26
Ça sera sûrement pas des loyers modiques. À Stockholm les maisons varient entre 600,000$ et 1 million. Ça fait cher pour avoir un incinérateur central qui brûle les déchets…
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16 octobre 2011 à 16 h 31
Les consommateurs devront s’y faire : les prix de l’immobilier a eu une importante corrections dans les dernières années, et ces prix sont là pour rester. Je vous dirais même que 600$k, c’est ps très cher pour une maison en Europe! Comme quoi posséder sa maison unifamilliale avec terrain est un luxe, pas un droit. Tans mieux si les prix augmentent, les promoteurs seront forcés d’élargir la gamme de leur offre à autre chose que de l’unifamilliale.
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16 octobre 2011 à 17 h 25
Vous avez raison sur ce point qu’avoir une maison unifamiliale n’est pas un droit (vous sonnez comme un libertarien d’ailleurs sur ce point).
Par contre, je ne suis pas convaincu qu’on soit obligé de faire un éco-quartier au sens formel, moi je verrais plus une rue bourdages version 2 pour d’Estimauville et la P-A-L.
À la base, être écologique, c’est plus que d’avoir un système central de chauffage ou de récupérer l’eau de pluie. Au Québec, on ne manque pas d’eau et en général on chauffe à l’électricité.
Si je reste dans un condo en ville sans auto, mais que je prends l’avion 5 fois par année, suis-je plus écologique que mon collègue de travail qui vient travailler en auto et qui ne prend presque jamais l’avion?
Si je mange de la viande bio, est-ce plus écologique que du soya?
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16 octobre 2011 à 22 h 58
On pourrait dire que l’habit ne fait pas le moine, ou que le condo vert ne fait pas l’écolo!
Par exemple, si on décide de vivre à d’Estimauville, mais qu’on utilise son auto solo tout les jours pour travailler dans le parc technologique (par exemple), on est surement moins écolo que quelqu’un avec un logement un peu plus polluant mais qui fait tous ses trajets à pied.
Mais bon, j’imagine que les clients qui sont prêt à payer plus cher leur logement pour qu’il soit plus écologique, doivent aussi appliquer ce même principe au reste de leur vie.
En espérant que la ville va réaliser son tramway. Autrement, vivre à d’Estimauville ne sera pas nécessairement très écolo.
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16 octobre 2011 à 17 h 03
AUCUNE proximité douteuse avec la Ville.
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16 octobre 2011 à 18 h 39
la proximité, c’est aussi celle des idées. Par exemple, l’idée de mettre en branle des projets, les populariser dans l’opinion publique, voir à leur réalisation, et apprendre en chemin que les objectifs initiaux ont été réduits, en partie pour rencontrer l’objectif de rentabilité de certains promoteurs, et dans l’autre partie, la rentabilité politique pour de futures élections. « Regardez notre bilan ». Eh non… Je n’ai aucune confiance. On aura droit des projets à rabais, loin de l’objectif initial. Pour rafraîchir la mémoire, peut-être comprendre ce que l’on entend par un écoquartier, je vous invite à consulter le site suivant :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Eva_Lanxmeer
alors, on va dans cette direction ? Ou en est encore dans le marketing vert, à Québec ?
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16 octobre 2011 à 19 h 15
C’est comme l’amphithéâtre… Objectif : élection, on se fout du reste… d’avoir un projet poche parcqu’on avait pas le temps de le faire ( même si cela fait quoi, 5 ans qu’ils préparent ce projet ), 5 ans d’avocats, de comptables, etc… a peine deux ans pour le concevoir comme du monde et tout contrôler…
L
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16 octobre 2011 à 18 h 17
Non c’est vrai à Qc, ca n’existe pas… Le maire l’a dit…
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16 octobre 2011 à 22 h 01
Attendons de connaître le nom des promoteur en question avant de spéculer sur de l’éventuelle et hypothétique collusion imaginée de toute pièce… Rigueur.
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17 octobre 2011 à 08 h 15
Y en a quelques uns qui capotent un peu trop.
Et puis, dans tous les cas, c’est mieux un projet moins luxuriant que rien du tout.
Toujours le même syndrome ici, tout ou rien.
Toujours les mêmes pas de cash qui chialent et qui chialent, au lieu de se lancer en affaire et de nous montrer que eux, ils sont ben hot, ben bons. Les meilleurs sont ici, sur QU.
Ça devait pas être beau à noël chez ses enfants gâtés.
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17 octobre 2011 à 08 h 41
est-ce qu’on veut faire des éco quartiers, oui ou non ? Ce n’est pas un argument de lancer la balle à ceux qui n’ont « pas de cash » ; le territoire est une chose trop importante, justement, pour le laisser entre les mains de ceux qui ont du cash, qui veulent en faire toujours plus, sur le dos du territoire, de sa mise en valeur, et de la collectivité. Il y a moyen de marier les deux. C’est ça le véritable défi du développement.
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17 octobre 2011 à 11 h 08
François, la Cité verte a récolté 100 millions de subventions et est en construction depuis 2 ans. Les clients ne se poussent pas aux portes. Alors des éléphants blancs , avant d’en construire d’autres, il y a lieu d’y penser deux fois plutôt qu’une. On peut bien tout vouloir mais qui paye la facture ???
L’amphithéâtre quand on aura réaménagé le boul Hamel, le boul Laurentien, fait un stationnement de 4000 voitures, installé une station de tramway sur le terrain de Giguère Automobiles exproprié en octobre 2009 par la ville et acheté par GM Développement en Novembre 2009, ajouté quelques édifices dont des HLM on aura dépensé 1 millard (et peut-être plus) pour les travaux et en plus 1,5 milliard pour un tramway aussi inutile que dispendieux. Ouvre ton porte-feuilles François car tu veux deux autres écoquartiers d’un milliard chacun. Je penses que tu n’en a pas les moyens. Moi aussi et je ne vendrai pas ma propriété pour payer ces exagérations d’illuminés.
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17 octobre 2011 à 17 h 38
«des éléphants blancs»: non fondé, trop tôt pour tirer quelque conclusion que ce soit.
«un tramway aussi inutile que dispendieux»: non fondé et faux!
«exagérations d’illuminés»: non fondé et jugement de valeur!
Un peu de rigueur ne ferait pas de tort…
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17 octobre 2011 à 09 h 53
Rappelons que les Écoquartiers nous avaient été présentés comme des projets novateurs, non seulement au plan de l’environnement, mais aussi de l’architecture et de l’urbanisme, à l’image de ce qui s’est fait ailleurs, comme en Suède.
Laissés aux bons soins de nos promoteurs locaux qui n’ont jamais fait la démonstration qu’ils peuvent nous proposer grand chose de très novateur ou créatif, il est à craindre que les Écoquartiers soient de gros ballons en train de se dégonfler pour devenir de simples développements résidentiels un peu plus verts, point.
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17 octobre 2011 à 13 h 29
Le problème c’est qu’on a tout simplement pas le moyen de nos ambitions. C’est pour cela que les projets que vous aimeriez voir pharaoniques se transforme plus souvent qu’autrement en truc marginal.
Si l’argent était au rendez-vous ou encore, si certains se décidait d’avoir l’âme charitable et de construire gros à petit prix (soit le contraire de ce que l’on vit présentement) et bien super alors! Allons y pour une nouvelle pyramide de Khéops.
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17 octobre 2011 à 14 h 22
On n’a tout simplement pas le moyen des ambitions de Ramsès Labeaume plutôt… :-)
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17 octobre 2011 à 16 h 32
j’aimerais qu’on m’explique en quoi est-ce pharaonique de revoir la planification des projets, ce que les écoquartiers sont à la base. C’est concevoir des milieux bâtis en partant de l’échelle du piéton, lui donner une plus grande place de circulation, un accès aisé au transport en commun, et en bout de ligne, la place de la voiture. Secondaire.
Un éco quartier, c’est conserver la planification dans le milieu public, impliquer les citoyens, émettre des exigences pour les matériaux, l’architecture, bref, les devis, et confier la réalisation au secteur privé. C’est là sa place. C’est là son intérêt. Tu fais ceci, pas ça. C’est là ma crainte avec les autorités actuelles de la ville de Québec : de beaux dessins, de jolies vidéos, mais seront-elles assez allumées pour tenir bien en main leurs projets ? On le voit déjà avec l’amphithéâtre ; de projet d’amphithéâtre s’inscrivant dans la requalification urbaine du secteur, une reconfiguration de réseau routier, une meilleure connexion avec le quartier Limoilou, le boulevard Hamel, l’axe laurentien en boulevard urbain pour décloisonner la pointe aux lièvres et le stade municipal, on semble maintenant s’écraser. Le ministère des transports ne veut pas revoir son réseau local, et aucune protestation du maire de Québec. Les 200 et quelques millions de dollars de l’amphithéâtre se sont-ils accompagnés d’une promesse de silence ?
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17 octobre 2011 à 14 h 35
[…] une perspective d’aménagement « à l’européenne »? En tout cas, le sujet fait jaser, chez nos amis de Québec […]
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17 octobre 2011 à 17 h 13
Sait-on combien de subventions le projet de la cité verte a reçu?
Si c’est 100 millions comme Fernand dit et qu’environ 2000 personnes y habitent (800 habitations fois 2,5 personnes par habitation en moyenne) ça ferait une subvention de 50 000$ par personne…. Assez élevé merci
En même temps, j’ai le droit de douter des chiffres de Fernand, il n’en est pas à une exagéraiton près (comme le 12 000 habitants de Boischatel plutôt que le 6000 réel).
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17 octobre 2011 à 17 h 47
Intéressante étude d’écoquartiers par l’Institute for Transportation and Development Policy. On y note entre autre la baisse d’utilisation de la voiture dans ces quartiers.
http://www.itdp.org/documents/092611_ITDP_NED_Desktop_Print.pdf
http://www.itdp.org/index.php/library/publication_detail/europes_vibrant_new_low_carbon_communities_desktop_printer_version
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18 octobre 2011 à 10 h 06
Ça vas être bon pour l’économie locale.
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18 octobre 2011 à 10 h 47
Éco-quartiers – Et la mixité sociale ?
Dans une lettre écrite à Henry IV par François Miron, prévôt des marchands de Paris, pour s’opposer à un projet visant à édifier (près de la place des Vosges exactement) un quartier nouveau pour y loger les artisans et ouvriers autour d’un projet industriel de production de la soie, avec pour contrepartie de les expulser d’un quartier en cours d’embourgeoisement :
« C’est une pernicieuse idée de bastir des quartiers à usage exclusif d’artisans et d’ouvriers…Il ne faut pas que les petits soient d’un côté, et les gros et dodus de l’autre. C’est beaucoup mieux et sûrement quand tout est mélangé. Les quartiers pôvres deviendront des citadelles qui prolongeraient nos quartiers riches…Il pourrait se faire que des balles vinssent ricocher sur votre couronne. »
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