Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Les abribus tempérés à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 22 janvier 2012 37 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Attendre l’autobus à – 20 °C sans souffrir le nordet ou se geler le bout des doigts, c’est possible grâce aux abribus tempérés du Réseau de transport de la Capitale (RTC). Il y en a une quinzaine actuellement dans la ville de Québec et ce nombre est appelé à augmenter, pour le plus grand confort des usagers. (…) Le modèle de base – quatre vitres sur une ossature de métal, comme il y en a le long des rues passantes – coûte 7000 $ pour une durée de vie de 20 ans. Une station tempérée – avec une base de béton bien campée dans le sol pour neutraliser les effets du gel, un vitrage hermétique, des caméras et un système de verrouillage automatique – commande plutôt un déboursé moyen de 600 000 $ pour une durée de vie de 40 ans.

Quand il s’agit d’un projet du RTC, le ministère des Transports absorbe 75 % de la facture. Des entreprises privées peuvent aussi agir comme partenaires.

Le RTC a calculé le coût moyen par usager, en soustrayant les subventions, et arrive à 1,8 ¢ pour un abribus régulier, contre 2,1 ¢ pour une station tempérée. «On dit que c’est cher, mais ce n’est pas si cher que ça. Les gens n’y pensent pas, mais un espace de stationnement, ça coûte 3500 $ [à aménager] en surface et 25 000 $ quand c’est souterrain», fait remarquer Mme Brousseau

La suite

Un billet précédent

Voir aussi : Transport en commun.


37 commentaires

  1. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    22 janvier 2012 à 12 h 53

    Place Ste-Foy, le Jules-Dallaire, Place Fleur-de-Lys…tout çà avant Place Laurier…désolant

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • André

      23 janvier 2012 à 10 h 12

      « Le RTC a calculé le coût moyen par usager, en soustrayant les subventions, et arrive à 1,8 ¢ pour un abribus régulier, contre 2,1 ¢ pour une station tempérée ».

      Comment un projet qui coûte 8571% plus cher (600 000$ vs 7000$) n’augmente le coût moyen par usager que de 17% (1.8¢ à 2.1¢)une fois les subventions défalqués.Est-ce que le taux de subvention est progressif c.a.d. plus que le projet est important plus le taux de subvention augmente?

      Il y a anguille sous roche ou la journaliste n’a pas compris ou l’interlocuteur du RTC s’est mal exprimé.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Manu

        23 janvier 2012 à 13 h 17

        Peut-être que c’est parce que les quelques abris tempérés qui existent servent à beaucoup plus d’utilisateurs que les abris-bus ordinaires en moyenne? Par exemple, il y a des abri-bus tout le long de Pie-IX à Val-Bélair, qui servent sûrement à moins de monde que celui de Place Ste-Foy.

        Peut-être aussi que seuls les projets d’abris tempérés sont financés par le MTQ, et non les abris ordinaires?

        J’essaie juste ici de trouver des explications plausibles à des chiffres qui ne semblent absolument pas l’être…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  2. Sims

    22 janvier 2012 à 14 h 24

    J’allais justement mentionner la station Laurier Québec-Chul et l’arrêt du Cégep de Ste-Foy. J’avoue que Laurier Québec ça fait «cheap» les petits abribus qui débordent souvent … Sur une note plus positive j’apprécie beaucoup celui des Galeries de la Capitale :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Jacques Boivin

    22 janvier 2012 à 15 h 53

    Faut pas oublier que la SSQ a payé pour avoir son abribus tempéré. Je crois que c’est la même chose pour le Jules-Dallaire. Ça explique pourquoi la station SSQ/PSF a été équipée avant Laurier/CHUL.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. J.

    22 janvier 2012 à 16 h 27

    Parfois lorsque l’air est humide à l’extérieur, ces abris tempérés sont bien mais on en sort transis et traversés de frissons. Surtout quand l’autobus attendu n’arrive pas. Des fois, on aurait le goût de « monter le chauffage », de faire une petite attisée. Et quel idée d’avoir un mur plein pour y apposer des annonces nous empêchant de nous asseoir et de devoir rester debout dans la porte si on veut voir venir l’autobus qui n’arrêtera pas si les gens n’attendent pas à l’extérieur. Je désigne ici celui de la SSQ. Tout n’est pas parfait, même si ça coûte cher, car c’est dessiné par des gens qui ne se déplacent pas en autobus.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • KarlDerGroße

      22 janvier 2012 à 21 h 12

      En effet! Même chose pour celui devant le Palace Royal. Il y a environ un jeu de 5degrés dans lequel on arrive à voir les autobus arriver, et ça c’est biensur quand personne se plante devant.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  5. Manu

    23 janvier 2012 à 00 h 06

    Je ne comprends toujours pas pourquoi un abri tempéré coûte 600 000$, tandis qu’à ce prix là on peut avoir une maison avec des caractéristiques bien supérieures, incluant un système de caméras et de verouillage haut de gamme si le coeur vous en dit. Pis encore, à ce prix là, cette maison peut avoir un système de chauffage géothermique qui inclut même une « masse » d’accumulation de chaleur durant l’été pour la ramener l’hiver (et même climatiser l’été). De plus, si on gardait la maison à 5 degrés (plutôt que 21…), ça ne coûterait pas cher de chauffage! D’ailleurs, le plancher de n’importe quel sous-sol est normalemetn situé sous la ligne de gel, et il suffit de descendre à 10 ou 15 mètres pour trouver un sol qui garde une température pratiquement constante d’environ 14 degrés (ou 10?…. qqc du genre). Pas coûteux de garder ça à 5 degrés!

    Mais là c’est juste un abri-bus tempéré… alors pourquoi 600 000$? Je ne comprends toujours pas.

    Imaginons par ailleurs qu’on prend le « modèle de base » à 7000$, qu’on le met 10 fois plus grand, qu’on réduise l’espace entre le vitrage et la base, et qu’on dote la base d’un élément chauffant (« coulé » dans le béton…). On garde le reste identique. Ça coûte combien? 25, 50 ou 75 000 gros maximum. Disons maintenant que ça coûte au gros maximum 500$ de chauffage par année pour garder ça à 5 degrés (pour 1000$, on chauffe une maison moyenne incluant son sous-sol à 21 degrés pour toute une année,). Après 40 ans, on a 20 000$ en chauffage (un peu plus avec l’inflation). Au total, on n’arrive même pas à 100 000$ pour 40 ans. J’imagine que c’est top simple comme idée…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      23 janvier 2012 à 08 h 14

      Bonne question…

      Ça avait pris un temps fou à construire ceux du boulevard Hamel. Peut-être qu’un employé du RTC pourrait nous expliquer.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Yvan Dutil

      23 janvier 2012 à 10 h 20

      Il parait que c’est le prix du marché. C’est le prix que la SSQ a payé. J’ai posé la question à mes étudiants en estimation dans le temps que j’étudiais au Cégeps et il trouvaient cela très cher.

      Est-ce que c’est parce que c’est un projet public. Par expérience, je sais que les entreprises ne se gênent pas pour saigner « les maudit voleurs » du gouvernement.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • laéR

      23 janvier 2012 à 13 h 05

      HAHAHA,

      ÇA, c’est la question de l’année!!

      Y en a qui se graisse la patte, pis c’est pas nous autres.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        23 janvier 2012 à 14 h 27

        Et peut-on savoir si vous auriez une opinion quant aux abribus tempérés ? Merci.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • laéR

        23 janvier 2012 à 14 h 43

        Pour ma part, je n’ai jamais attendu au froid assez longtemps l’autobus pour en sentir la nécessité, encore moins à ce prix dérisoire.

        Toutefois, si des entreprises privés payes pour, je n’ai rien à redire.

        Enfin, ce qui est important, c’est le retour sur investissementPERTE:

        Si les utilisateurs sont contents et qu’il y a gain de clientèle avec cette possible peut-être potentielle ça reste à démontrer valeur ajoutée, alors c’est excellent, continuons!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        23 janvier 2012 à 15 h 47

        « Le retour sur inventissementPERTE ».

        Si pour vous la rentabilité d’un service public se mesure seulement à la colonne Revenus/Dépenses, je peux vous informer que le transport public, ici ou ailleurs, n’est pas payant. Mais si vous mesurez plutôt les effets de l’usage collectif du transport en commun, et qui ne sont pas nécessairement tous mesurables, on va s’en reparler.
        Je suis étonné comme tout le monde du coût d’un abribus tempéré (600 000 $). Voici une belle occasion pour le RTC de donner les explications nécessaires. Or ce service public a des difficultés avec ses communications. Et je suis pourtant abonné à leur liste de diffusion. Il serait pourtant facile de le dire, de l’écrire, et de le diffuser afin que les gens sachent pourquoi un abribus « tempéré » vaut le prix d’un « monster house ». Me semble …

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • laéR

        23 janvier 2012 à 17 h 57

        « Si pour vous la rentabilité d’un service public se mesure seulement à la colonne Revenus/Dépenses, je peux vous informer que le transport public, ici ou ailleurs, n’est pas payant »

        Comme pour bien des services « publiques » point.

        C’est notre société et je suis pour une certaine redistribution de la richesse, mais pas de n’importe quelle façon.

        Je suis pour qu’on mette en place des endroits de réconfort en attendant le bus, mais je suis contre que cela soit dépenser de manière disproportionnelle et dans le cas des abribus, les interrogations soulevées par Manu sont excellentes!!!

        On veut des détails: À part la « à toutes les sauces » loi du marché, à quel endroit on se fait fourrer exactement?

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  6. Manu

    23 janvier 2012 à 00 h 13

    Pendant que j’y pense… il y a des secteurs où on retrouve des abri-bus (ordinaires) à chaque arrêt, et d’autres où il n’y a rien de plu que le petit panneau du RTC sur un poteau. Ce dernier cas est particulièrement flagrant sur les nouveaux trajets ou ceux qui ont été modifiés ces dernières années. J’ai récemment apprs pourquoi. Selon le RTC (depuis quelques années du moins, avant cela je ne sais pas…), même si vous avez 100 personnes par jour qui utilisent un arrêt (pour monter), aucun abri-bus ne sera installé si l’arrêt est sur un trottoir. Évidemment, la plupart des trajets passent sur des rues assez importantes pour avoir un trottoir. Autrement dit, le RTC ne risque pas d’installler beaucoup d’abri-bus dans le futur…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Patrick

    23 janvier 2012 à 08 h 49

    « Le RTC a calculé le coût moyen par usager, en soustrayant les subventions, et arrive à 1,8 ¢ pour un abribus régulier, contre 2,1 ¢ pour une station tempérée. «On dit que c’est cher, mais ce n’est pas si cher que ça. Les gens n’y pensent pas, mais un espace de stationnement, ça coûte 3500 $ [à aménager] en surface et 25 000 $ quand c’est souterrain», fait remarquer Mme Brousseau. »

    Comment on fait le calcul par usager? On calcul plus de monde si y fait chaud dans les abris bus? De mon coté si je calcul la différence de prix j’arrive plus autour de 77¢ par usagers. Ca c’est pour un abris bus qui sera utilisé par une petite portion des usagers.

    Mme Brousseau oublie une chose quand elle compare le prix à celui d’un stationnement et c’est de le calculer par usager aussi!

    De toute façon c’est complétement ridicule puisque le concepts de l’autobus est justement un faible cout moyennent certain désagrément dont celui du climats et de la météo.

    On dirais que le RTC cherche une façon de dépenser l’argent des contribuable avant de ce faire couper leurs subvention!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. christian

    23 janvier 2012 à 09 h 38

    « On dit que c’est cher, mais ce n’est pas si cher que ça. Les gens n’y pensent pas, mais un espace de stationnement, ça coûte 3500 $ [à aménager] en surface et 25 000 $ quand c’est souterrain »

    Ça sonne tellement comme une belle petite phrase trouvé par une firme de relation publique pour nous faire passer le fait que ces abribus coûte le prix de 2 maisons neuves de bonne dimension… Les vitres sont pare-balles? La dalle de béton a été faite avec du ciment qui vient de la Lune? Elle a 100 pieds de profondeur?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      23 janvier 2012 à 13 h 25

      En fait, je ne vois même pas où est la comparaison là-dedans…

      Les espaces de stationnements et les abri-bus, tempérés ou non, répondent à des besoins différents, s’utilisent différemment, et se financent différemment.

      Tant qu’à ça on aurait pu dire « Les gens n’y pensent pas, mais un petit yacht de 50 pieds en fibre de verre peut coûter 500 000$ ».

      Ah ben oui… finalement, vu de même, c’est pas cher un abri tempéré.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  9. dede

    23 janvier 2012 à 10 h 10

    Chauffer le dehors, tu parles d’une ville « intelligente » :-)

    J’ai passé 2 heures dans le bois par -20 en fin de semaine et je n’ai pas eu froid. Suffit de s’habiller correctement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • André

      23 janvier 2012 à 10 h 14

      « Le RTC a calculé le coût moyen par usager, en soustrayant les subventions, et arrive à 1,8 ¢ pour un abribus régulier, contre 2,1 ¢ pour une station tempérée ».

      Comment un projet qui coûte 8571% plus cher (600 000$ vs 7000$) n’augmente le coût moyen par usager que de 17% (1.8¢ à 2.1¢)une fois les subventions défalqués.Est-ce que le taux de subvention est progressif c.a.d. plus que le projet est important plus le taux de subvention augmente?

      Il y a anguille sous roche ou la journaliste n’a pas compris ou l’interlocuteur du RTC s’est mal exprimé.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Yvan Dutil

        23 janvier 2012 à 10 h 21

        Si tu as 10 fois plus de monde qui l’utilise qu’un abribus classique et que la différence est payé à 75% par le gouvernement, cela peut faire du sens.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • christian

        23 janvier 2012 à 14 h 34

        Ça reste quand un spectaculaire tripotage de chiffre juste pour nous faire avaler un montant sans bon sens! (« faisons disparaitre la subvention du montant total, ça va mieux passer! »)

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • christian

        23 janvier 2012 à 14 h 37

        On va faire ça pour le nouveau Colisée, on a juste à enlever la part du provincial, vous allez voir, ça reviendra pas cher par utilisateur…

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
  10. KarlDerGroße

    23 janvier 2012 à 18 h 46

    Pour que les architectes comprennent bien, 600 000$ équivaut à environ 20 000 lignes de coke.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. Louis Lamontagne

    24 janvier 2012 à 07 h 59

    Une relativement bonne idée que ces abris tempérés, mais le coût au final me laisse perplexe. 600k$ !! Là, je décroche complètement. Peu importe l’exercice de « spin » utilisé pour en justifier les coûts.

    Comme le coût du nouveau Colisée me laisse perplexe aussi…woups !

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  12. André

    24 janvier 2012 à 13 h 06

    Source:
    Le Soleil
    Annie Morin
    Merci à cette dernière pour ces données

    Les hypothèses de travail:

    Station tempérée :

    600 montées par jour X 300 jours dans une année (par expérience, on estime à 300 jours au lieu de 365 jours, compte tenu des vacances, fins de semaine, congé férié…) = 180 000 montées totales par année
    – 180 000 X 40 ans (durée de vie) = 7 200 000 montées au total dans la vie d’une station tempérée
    – 150 000 $ (coût moyen AVEC subvention) / 7 200 000 (montées totales) = 2.1 cents par montée (chiffre arrondi)

    Abribus régulier :

    16 montées par jour X 300 jours dans une année (par expérience, on estime à 300 jours au lieu de 365 jours, compte tenu des vacances, fins de semaine, congé férié…) = 4800 montées totales par année
    – 4800 X 20 ans (durée de vie) = 96 000 montées au total dans la vie d’une station régulière
    – 1750 $ (coût moyen AVEC subvention) / 96 000 (montées totales) = 1.8 cents par montée (chiffre arrondi)

    Est-ce trop optimiste ?

    Selon moi quant les stations tempérés auront fait 15-20 ans leurs
    vie utile devraient être terminées.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Manu

      24 janvier 2012 à 14 h 52

      16 montées par jour????? C’est ridicule. Tout comme le 600 et la comparaison entre 16 et 600. J’y reviens.

      Commeçons par le 16: soit sous-estime royalement le nombre de montées par jour, soit les abri-bus du RTC sont vraiment au mauvais endroit.

      Dans le premier cas, je ne sais pas sur quel abri-bus on s’est fié, car ceux que la vie m’a permi de voir assez régulièrement doivent servir à 25 à 100 personnes par jour.

      Dans le second cas, ça serait justement une indication d’un problème au RTC: les abri-bus ne sont pas au bon endroit! D’accord, là où la sécurité des usagers est en jeu (pas de trottoir sur une rue passante ou sans accotement, et peut-être sur le bord d’un ravin) il y a lieu d’en mettre ne serait-ce que pour une personne par jour. Mais partout ailleurs, il n’y a pas raison d’en mettre si l’achalandage moyen est réellement de 16 personnes par jour.

      D’ailleurs, il y a des arrêts dans mon quartier (disons 2 ou 3 km autour de chez moi) où attendent plus de 16 personnes par jour… mais selon le RTC (ce que j’ai appris récemment cet hiver), ces arrêts ne se qualifient par pour un abri-bus, puisqu’il sont le long d’un trottoir (tout comme un paquet d’abri-bus actuels qui ne servent pas beaucoup).

      Par contre, à savoir si le RTC devrait déplacer ses abri-bus aux 5 ou 10 ans en fonction de la demande réelle est une toute autre question. Ce serait logique, mais quelqu’un pourrait aussi dire qu’il vaut mieux en mettre là où la demande est faible pour inciter les gens, et non là où les gens y vont quand même sans abri-bus.

      Donc pour revenir au sujet… si on dit 600 personnes pour les abri-bus tempérés et 16 personnes pour les abri-bus standards, et même si ces chiffres sont vrais, ça ne peut nullement être utilisé pour comparer le coût par utilisateur! Pourquoi? parce que ça fait référence à ceux qui sont déjà installés (incluant ceux qui sont la depuis longtemps et qui ont dû coûter 2000$…) et non au coût d’installer un ou l’autre des modèles d’abri-bus à un endroit donné. Autrement dit, on ne passera pas de 16 à 600 personnes par jour en mettant un abri-bus tempéré devant Place Laurier, pas plus qu’on passerait de 600 à 16 si on enlevait celui devant Place Fleur de Lys. C’est l’emplacement beaucoup plus que le type d’abri-bus qui fait la différence! Dites-moi que je ne suis pas le seul à considérer cela comme évident!

      Disons dans le meilleur des cas une augmentation de 50% de l’achalandage grace à une conversion un abri tempéré. Ainsi, au lieu du ratio 600:16 (37,5 pour 1), on aurait 1,5 pour 1. Du coup, plutôt que 1,17 fois plus cher (2,1 cents au lieu de 1,8 cents), ça devient…

      29 fois plus cher. Ah voilà… ça a plus d’allure comme ça, non?

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  13. Pier Luc

    24 janvier 2012 à 15 h 08

    Je me demande si on économiserait si on les préfabriquait et si on les fabriquait en série. Peut-être qu’on pourrait les vendre à l’extérieur de la région aux autres sociétés de transport pour alimenter la chaîne de production.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  14. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    26 janvier 2012 à 15 h 54

    Peut-être que le 600 000$ inclut les frais de l’abribus pendant 40 ans. En relisant le texte du Soleil, ça me paraît logique. Donc, si vous ajoutez l’électricité pour le chauffage en hiver, mais aussi la lumière, l’entretien, etc, non je ne trouve pas que 600 000$ soit un montant exagéré.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      26 janvier 2012 à 16 h 50

      Peut-être ? J’aimerais bien que le RTC le dise clairement, nettement, once and for all ! :)

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • André

      26 janvier 2012 à 20 h 25

      Le $ 600 000 est uniquement pour l’acquisition et l’installation de
      la station tempérée. Aucun frais d’entretien et d’énergie ne fait partie du coût. Pour moi c’est très clair.
      À raison d’une surface de 400 p.c.d’une station le coût de revient est de 1500$ du p.c. soit 3 fois le prix au Mérici avec un stationnement.

      C’est vraiment très cher

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
      • Francis L

        26 janvier 2012 à 22 h 25

        Pour vous c’est très clair dans le sens que vous en avez la preuve ou la conviction? Moi c’est la seule explication logique que je peux trouver. N’oublions pas que cest le prix du marché, car même la SSQ a payer environ ce prix.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • André

        27 janvier 2012 à 06 h 45

        C’est clair parce que les projets d’immobilisation du RTC sont
        subventionné à 75% par le MTQ ce qui est le cas dans cette exemple.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        27 janvier 2012 à 11 h 29

        Je ne pense pas que ce seul article peut répondre à notre interrogation. Mais il y a une chose que je suis certains, c’est que si le prix est de 600 000$, c’est qu’il y a une raison. Premièrement parce que le RTC doit passer par des appels d’offres, et deuxièmement parce que même les entreprises privés payent environ ce prix.

        Signaler ce commentaire

         ou annuler
      • christian

        27 janvier 2012 à 13 h 51

        Bref Francis, ça coûte 600 000$ parce que c’est ça qui est ça?? On ne peut pas connaître la raison? Je sais que cette expression est devenu péjorative avec le temps, mais le « gros bon sens » voudrait qu’on se questionne sur l’écart de 593000$ entre l’abribus de base (qui a lui aussi une dalle de béton bien campé dans le sol) et « L’abri des Tuileries »…

        Dans le fond, ce qui me met un peu en maudit, c’est qu’on ne se poserait pas toutes ces questions si on avait des JOURNALISTES au lieu d’avoir des rapporteux de communiqués qui avalent tout sans dire un mot!

        Signaler ce commentaire

         ou annuler