Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


D’énormes quantités de terre à déplacer en vue de la construction du nouveau Colisée

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 février 2012 25 commentaires

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 4 février 2012

(Québec) Le sous-sol du futur amphithéâtre coûtera cher à la Ville de Québec. Il faudra sortir et disposer de 200 000 à 300 000 mètres cubes de terre, assez pour remplir 100 piscines olympiques, avant d’ériger l’imposant édifice. Environ la moitié de ces sols sont contaminés et devront être enfouis loin de la capitale.

La Ville de Québec et ses sous-traitants évaluent différents scénarios pour gérer cette quantité phénoménale de terre et tentent d’établir les coûts de l’opération, selon une source fiable du Soleil. Il n’est toutefois pas question d’en parler publiquement. «Tout est sous étude», s’est borné à dire François Picard, vice-président du comité exécutif, interrogé cette semaine.

Lors de l’agrandissement du Centre de foires, dans le même secteur d’ExpoCité, environ 80 000 mètres carrés de sols contaminés ont dû être transportés dans des lieux d’enfouissement à sécurité maximale de la Mauricie et du Centre-du-Québec. La facture est montée à 8 millions $, soit le double de ce qui avait été budgété.

La même procédure appliquée au terrain de l’amphithéâtre impliquerait donc des déboursés de 10 à 15 millions $ minimum.

la suite

Boom immobilier dans le voisinage du futur amphithéâtre.

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Infrastructures sportives, Projet - un nouveau colisée.


25 commentaires

  1. KarlDerGroße

    4 février 2012 à 22 h 18

    On pourrait faire comme à Montréal et créer une île de toute pièce avec l’excès de terre. On pourrait y contruire des grattes-ciels de 50+ étages. :)

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  2. «Le» lecteur assidu

    5 février 2012 à 00 h 16

    Bon, les paris semblent ouverts aux suggestions ?

    Tant qu’à faire dans l’humour, et comme l’a déjà dit une ancienne Gourverneure-générale, « je vais faire un fou de moi ce soir ! »

    Souhaitons que cela puisse contribuer à détendre l’atmosphère eu égard au référendum de ce dimanche.

    Suggestions :

    – On pourrait faire un énorme tas, quitte à trouver « iou » le mettre, et former une OSBL dont la mission serait de nous initier à la mise en valeur de sites contaminés.

    – Ne resterait plus qu’à trouver un nom à ce « nouvel îlot » !

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  3. Louis Lamontagne

    5 février 2012 à 09 h 40

    Qui avait-il à cet endroit pour que les sols soient si contaminés qu’on doive les exporter dans un site à « sécurité maximale » ? Quel sont les contaminants ?

    Dans le cas de l’ancienne usine à gaz de ville de la rue Verdun il s’agissait de naphtalène. Mais là c’est quoi, du fumier ? J’ai souvent l’impression qu’on nous mène en bateau avec ces histoires de sols contaminés, qu’on utilise ce prétexte pour nous faire avaler les dépassement de coûts d’où le « on en parle pas publiquement », du KY politique en quelque sorte…

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    • André

      5 février 2012 à 10 h 06

      L’endroit a déjà servi de lieu d’enfouissement pour les cendres de l’incinérateur municipal.

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      • Louis Lamontagne

        5 février 2012 à 10 h 13

        Ouais, j’aurais dû lire l’article au complet au lieu de me faire aller le mâche patate…

        L’incinérateur était à peu près à l’endroit de la patinoire de la pointe aux lièvres.

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    • davedeux

      5 février 2012 à 10 h 28

      Outre les cendres de l,incinérateur, cet endroit à déjà servi de
      dépôt/décharge pour les compagnies de train à partir des
      années 1920 à 1950. Il y avait aussi un dépôt pour les tanneries
      de Limoilou et de Vanier. C’est pour cela que l’on retrouve des
      produits tel que vieilles bottes et souliers.
      Les dépôts des tanneries sont:
      l’hydroxyde de sodium, l’hypochlorite de
      sodium, le dichromate de potassium, la chaux, les chlorures,
      l’acide sulfurique, l’acide formique, les tensioactifs, le sulfure
      de sodium, les sels de sodium et d’ammonium, etc.).

      Les dépôts industrielles ferroviaires sont:
      Les PolyChloroBiphényles, le mercure, le plomb, lesHydrocarbures Aromatiques Polycycliques., les Solvants chlorés qui servent au
      dégraissages des pièces métalliques, Hydrocarbures halogénés aliphatiques et autres produits que nous ne retrouvons pas dans
      nos sushis comme les Hydrocarbures lourds.

      $15 millions pour pour le nettoyage…minimum.

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  4. Match

    5 février 2012 à 11 h 02

    Ca commence ! Les cachotteries vont finir par sortir du sac . Si le terrain est comme ceux a coté alors $$$$. Décontaminer le site va coûter 20 M, les conditions de sol ( mauvaises dans ce secteurs ) nécessiter des fondations spéciales alors sûrement un autre 20 M pis on a pas encore commencé… Welcome les extras ! Ah non c est vrai le projet coûtera 400M pas un cenne de plus … Ils finiront par nous dire que ces coûts n entrent pas dans le coût de construction et ils nous feront avaler la pilule…

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    • davedeux

      5 février 2012 à 11 h 46

      Quand on nous a annoncé la construction de l’amphi, j’avais déclaré sur CE FORUM, que le coût tout compris n’était pas de 400 millions
      mais environ 550 millions. Les plus polis avaient trouvé que
      je me trompait. ILS AVAIENT RAISONS. Ce n’est pas 550 millions
      mais de 650 millions (Tout compris) selon mes nouvelles estimations (compte tenus de l’empressement de livraison pour septembre 2015)

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  5. Sébastien

    5 février 2012 à 11 h 40

    On se calme… Une ville ne peut laisser des terrains de cette superficie, sur des emplacements aussi stratégiques (j’inclus Pointe-aux-Lièvres), avec une telle contamination. Ces terrains devront être développés tôt ou tard et leur décontamination, essentielle. Colisée ou pas, il aurait fallu le faire un jour ou l’autre.

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  6. Match

    5 février 2012 à 12 h 59

    Davedeux je suis d accord avec toi, welcome le compte de taxes pendant que d autres empocheront pourquoi n est pas publique ?. Et Sébastien c est pas le problème oui à la récupération de ces sites mais le problème est ailleurs

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  7. Francis Utilisateur de Québec Urbain

    5 février 2012 à 14 h 29

    Je me demande…. Il y a déjà des trucs de construit là, non? Il y a des parkings, des gens qui y travail…

    Qu’est-ce qui vas se passer si on ne décontamine pas qui n’est pas arrivé depuis qu’Expo-Cité est là?

    Est-ce qu’il y a plus de cas de cancer parmis les employés du coin? Est-ce que la contamination va couler à travers le béton du nouveau Colisée et faire fondre la glace ou empoisonner le gatorade des Nordiques?

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    • Sébastien

      5 février 2012 à 15 h 14

      C’est une norme du MDDEP qui ne date pas d’il y a si longtemps (après la construction des bâtiments actuels d’Expo-Cité autre que le Centre de foires). Tout terrain contaminé doit être décontaminés (à divers degrés selon l’utilisation) avant qu’on y construise ou aménage quoi que ce soit…

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  8. laéR

    5 février 2012 à 15 h 44

    Même s’il s’agit d’une norme du MDDEP, quel est impact d’un sol contaminé sur la vie d’un amphithéâtre (incluant sur celle des travailleurs) ?

    Il serait intéressant de savoir.

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    • Pierre-André

      5 février 2012 à 16 h 54

      En fait, il n’y aurait pas de danger tant qu’on ne creuse pas le sol. Les contaminants sont actuellement enfouis. D’ailleurs, des vastes superficies de la ville sont actuellement contaminées sans risque important sur la santé.

      Par contre, si on creuse pour bâtir un immeuble (creuser ici signifie retirer de la terre et devoir la mettre ailleurs), on ne peut disposer de cette terre contaminée n’importe comment (au risque de contaminer le site où la terre sera disposée). Elle doit être traitée.

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  9. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    5 février 2012 à 15 h 57

    Bonne idée de réhausser le mont St-François. Ce serait un investissement pour les polympiques tout comme l’anneau de glace et le Colisée Pepsi.

    Si je compte bien on aura trois amphithéâtres de glace sur le même terrain de l’Expo-Cité dont le pavillon de la jeunesse rénové pour 16 millions et le Colisée Pepsi dont on devra refaire des aménagements pour répondre aux normes de la NHL. Et tout juste à coté, le nouvel amphithéâtre. Ca va être BIG comme l’aime le maire…

    Surtout qu’on va refaire la piste de course en stationnement après avoir rénové le pavillon pour 23 millions.

    C’est effectivement un ancien site d’enfouissement de l’incinérateur qui était situé sur la Pointe-aux-Lièvres en face de l’ancienne usine de détergent à vaisselle et d’eau de Javel. J’oublie le dépotoir a ciel ouvert des deux rives de la Lairet où les rats étaient aussi gros que les chats au point où ceux-ci ne s’aventuiraient pas sur les rives de la Lairet. Ca alimentait le chiffonier Sinmard la guenille qui était situé sur le bord nord du pont Lavigueur, vous savez la nouvelle rue Domaine Gaya… J’ai habité 16 ans ce secteur.

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    • davedeux

      5 février 2012 à 16 h 49

      L’usine de détergent c’était MIR, qui appartient aujourd’hui à
      HENKEL. Pour les rats…ÉNORMES. À l’époque nous avions le droit
      de partir (discrètement) avec une .22 pour faire de la cible aux rats sans que la moitié de la police de la ville nous tombes dessus.

      Et pour répondre a ceux qui ce demande ce qui va arriver si
      on ne décontamine pas, est bien RIEN…à condition de ne pas
      brasser le tas. En fait les cochonneries qui sont là sont assez
      stables et sont très peu susceptibles de bougé si on ne touche pas. Le problème vient du fait qu’une fois brasser, ils peuvent dégager (je parle ici des métaux) une fine poussière. La facteur toxique est de 12.5 grammes par année pour un humain adulte en santé. Mais puisque ce sont des métaux lourds, si on ne brasse pas, ça demeure très stable dans le sol. Par contre, en ce qui
      concerne les produits pétroliers et chimique des tanneries, une
      exposition à l’eau entraîne un écoulement vers je ne sais trop
      ou. Normalement, les zones non touché pas la construction
      on théoriquement pas besoin d’être neutralisé. C’est comme le
      lit de la rivière St-Charles, pas de dragage pour certaines
      parties au risque de faire ressortir le méchant.

      MAIS, il y a le facteur financier. En calculant le pourcentage de
      profit que vous faites par mètre cube que vous neutralisé,
      n’importe qui, moi en premier, aurait intérêt à ratisser large
      et en faire le plus possible.

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  10. Matrix

    5 février 2012 à 16 h 42

    Peux-être qu’il aurait été mieux de mettre le building dans le coin de Ste-Foy finalement… on aurait sauver 35 millions. (15 millions pour démolir l’édifice K et faire le ménage de la tuyauterie + 20 millions pour le sol contaminé)

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  11. Jocelyn Boily

    16 février 2012 à 08 h 31

    Québec, le 16 février 2012

    Un amphithéâtre sur roulettes

    L’administration municipale du maire de Québec Régis Labeaume a décidé de changer l’emplacement pour la construction du nouvel amphithéâtre dû aux coûts élevés de décontamination. Cette décision de modification nuira à tout l’échéancier de construction dont l’entente avec Quebecor media qui sera échu au 31 mars.

    En effet les coûts de décontamination, non connus lors de l’annonce de construction, oscillent entre 30 et 40 millions de dollars seulement pour préparer le terrain. Il semble que le site prévu avait servi de dépôt à neige et de site d’enfouissement pour des résidus de l’incinérateur. Cette décontamination, qui doit être incluse dans le budget, représenterait 10 % de la facture totale.

    Ça se peux-tu que la décision de construire à cet endroit a été faite de façon trop précipitée?

    Jocelyn Boily
    781 rue Flamand
    Québec
    G1M 2B8
    934-0479

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