Jonathan Lavoie
Radio-Canada
Au cours des dix prochaines années, le gouvernement de la Coalition avenir Québec (CAQ) compte augmenter ses investissements dans le réseau routier de la Capitale-Nationale de 32,5 %. À l’inverse, avec un projet de transport structurant maintenant sur la glace, le plan d’investissement prévoit une baisse des dépenses en transport collectif de 9,5 %.
Dans le détail, le budget alloué pour la bonification des parcs d’autobus a baissé de 6 % dans le budget présenté mardi, pour un total de 3,25 milliards de dollars sur 10 ans. Le budget pour le maintien des actifs a quant à lui chuté de 44 %, à 146 millions de dollars.
13 mars 2024 à 19 h 00
+ 32.5% au réseau routier
– 9.5% au transport collectif
sur 10 ans
La région a bénéficié d’une mise à jour à grands frais de son réseau autoroutier. Nouveaux échangeurs repensés, nouvelles voies, en plus de l’entretien normal.
Au delà des « détails » que sont le 3e lien et le tramway, c’est toute la question des priorités qui est en cause. Comme disais Roovevelt qui se faisait dire qu’il est impossible de produire plus d’obus: « Mais quels choix faisons nous? pendant que nos ennemis produises des bombes, nous produisons des réfrigérateurs »
Disons le franchement, c’est un gouvernement frileux par ses assises électorales de banlieue à Québec. Le clivage centre/banlieue n’est pas dans un rapport de force favorable pour le transport collectif à Québec… À moins que l’électorat montréalais (450 inclus) ne s’en mêle?!?! Lui aussi parfois a l’impression qu’on fait n’importe quoi depuis le 3e lien.
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14 mars 2024 à 09 h 04
la CAQ a bien écouté la population la demande est pour du transport individuel et l’auto et le vélo son deux excellent transport individuel
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14 mars 2024 à 13 h 28
Ce sont les villes qui s’occupent du vélo, mais je vous l’accorde, le transport collectif en général, ça reste un choix de déplacement de dernier recours. Et le caractère individuel, flexible et autonome du vélo, c’est aussi très vendeur.
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14 mars 2024 à 10 h 55
Le ministre responsable de la région, Jonatan Julien, défend quant à lui la décision de son gouvernement. « Dans le transport collectif, il y a moins de maintien d’actifs, parce que les infrastructures sont plus modernes, plus jeunes. Mais il faut entretenir notre réseau routier qui est vieillissant », indique celui qui est aussi ministre des Infrastructures.
Il marque un point. Le réseau routier provincial qui couvre la région, dont les parties les plus « jeunes » approche 50 ans, est dans une phase de rénovation déjà amorcée mais qui, vraisemblablement, s’intensifie, qui plus est, dans un contexte inflationniste.
Ça ne pardonne toutefois pas la réduction du budget en TEC. C’est vrai qu’on dispose en ce moment d’un excédent d’autobus récents et en très bon état. Mais justement, il faut faire en sorte de les mettre sur la route, de créer de nouveaux services.
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14 mars 2024 à 09 h 19
Cela montre bien l’incapacité de genevieve guibault et le manque de vision de la caq en matière de transport
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14 mars 2024 à 14 h 32
C’est pas parce qu’on rit que c’est drôle.
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