Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’opposition mise sur la densification

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 juin 2013 18 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Le parti Démocratie Québec table sur le thème de la densification pour battre le maire de Québec, Régis Labeaume, aux élections municipales de novembre.

« La densification va être un élément fort, très important au cours de la prochaine campagne électorale », a déclaré son chef, David Lemelin, mercredi matin lors du dévoilement d’un groupe de candidats.

Plusieurs changements de zonage défendus par l’administration Labeaume ont créé des foyers d’opposants ces dernières années. La plupart du temps, les citoyens se plaignent qu’on autorise les promoteurs à construire trop en hauteur sans consulter les milieux locaux.

La suite

Voir aussi : Étalement urbain.


18 commentaires

  1. Anne-Marie Laroche

    21 juin 2013 à 08 h 36

    Ils sont pour ou ils sont contre la densification ? Le titre semble l’indiquer mais ils appuient le rejet de projets qui justement proposent la densification. Exemple : projet du terrain Esso coin René-Lévesque Cartier. Et dans l’article en question, ils appuient les opposants à Cap-Rouge. Je m’y perds. L’Équipe Labeaume est également pour la densification. Va-t-on maintenant argumenter sur la signification du mot densification ?

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    • Manu

      21 juin 2013 à 09 h 39

      J’ai lu et relu, et je crois que le titre est trompeur. Ils semblent passablement contre la densification. Ainsi, ils ne misent pas sur la densification en tant que telle, mais plutôt sur le sujet de la densification en tant que différence avec le parti de Labeaume. Autrement dit, il aurait été plus juste d’écrire qu’ils misent sur la « non-densification ».

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    • Jeff M

      21 juin 2013 à 11 h 32

      L’article mériterait des précisions. Si on lit entre les lignes, je crois qu’il faut comprendre que tous sont pour la densification, mais le débat est dans la façon de faire les choses.

      Un thème qui devrait revenir c’est les conditions nécessaires pour bloquer un projet. Quelques dizaines de signatures pour tenir un référendum par exemple, c’est peu.
      Quand on est dans l’opposition, il est facile de dire qu’on ferait mieux les choses, mais la densification rencontre de la résistance partout et ils auront besoin d’outils et de stratégies pour mettre leur convictions en actions.

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  2. me

    21 juin 2013 à 08 h 47

    Oui il faut clarifier ce qu’on entend par « densification ». Il ne faut pas qu’il devienne le mot fétiche des nimby. C’est trop facile de toujours faire pareil pour ne pas déranger. Mais dans une petite ville bien conservatrice comme Québec, cela ne m’étonne pas.

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    • Phil R

      21 juin 2013 à 10 h 09

      Conservateur, Québec??? Ben voyons!!! On a le projet de l’ilôt Irving… euh… mauvais exemple. Par contre, on a le projet d’urbanisation du plateau Ste-Foy qui promet des tours de 30+ étages…. euh… bon.. sinon…. hum… On a le gros projet à Charlesbourg….

      Bon ben finalement, on va continuer à s’étendre jusqu’à Pintendre et st-augustain, hein? Pourquoi pas, ça coute rien, de toute facon, prolonger de façon démesuré un réseau d’Aqueduc et déneiger des millions de Km de routes.

      LONG LIVE ÉTALEMENT!!!

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  3. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    21 juin 2013 à 10 h 14

    Il est parfaitement possible d’être pour la densification, et être contre les trop nombreux changements de zonages demandés par les promoteurs!

    À Québec en particulier, il est tout à fait possible de densifier la ville en remplaçant tranquillement les quartiers de bungalows par des options plus denses, mais qui s’inscrivent dans les limites du zonage déjà en place.

    Je ne dis pas qu’aucune modification de zonage est justifiées, mais en ce moment le maire appuie quasiment toujours les promoteurs même pour les projets les plus farfelue. Quasiment toujours? En effet, à Sillery (là où il habite), tout un coup les promoteurs sont moins bien reçu.

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    • Manu

      21 juin 2013 à 10 h 30

      À part quelques projet bien précis, il me semble plutôt que de manière générale le maire (et/ou son parti et/ou l’administration, la ligne est parfois floue) prône principalement une densification douce. L’autorisation de convertir des bungalows en jumelés a d’alleurs soulevé l’opposition de nombreux citoyens, entre autres ces dernières années entre le boulevard Laurier et le chemin St-Louis.

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    • Simon Bastien

      21 juin 2013 à 13 h 54

      Ça se résume à densifier la banlieue, mais pas le centre-ville. En ville, on fait la guerre aux étages, tandis qu’en périphérie, c’est la chasse aux bungalows!

      Parfois, je trouve que le zonage est vraiment contraignant. Est-ce que le zonage est une fin en soi? Une ville vivante doit s’adapter et être capable de se muer (pour le mieux, évidemment).

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        21 juin 2013 à 22 h 20

        Il faut arrêter de penser que la densification et le changement de zonage sont liée, car c’est faux! Rien n’empêche la ville de se densifier tout en respectant le zonage actuel!

        Le zonage existant est celui qu’il est pour différentes raisons, et rien n’indique qu’il n’est plus approprié aujourd’hui. De plus, c’est un zonage que tous les citoyens ont été forcé de respecter jusqu’ici. Alors pourquoi faudrait-il faire des exceptions à chacun des promoteurs qui le demande? Sinon, à quoi sert même de garder un zonage?

        Je ne dis pas qu’il ne faut jamais le modifier, mais ça devrait rester pour des cas d’exceptions! Les projets d’exceptions devraient y avoir droit, et les autres non. Mais pour l’instant, chaque promoteur tente sa chance, parfois sans même proposer une plus-value à leur projet!

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        21 juin 2013 à 23 h 00

        Puis-je vous inviter à nous préciser quels seraient les projets d’exception qui devraient y avoir droit ? Auriez-vous des exemples ? Où classez-vous l’Ïlot Irving, L’Îlot Esso, Nodélo, St-Michael ? Merci

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        22 juin 2013 à 09 h 30

        Pour moi un projet d’exception est un projet qui améliore globalement un secteur. Par référendum, les citoyens touchés peuvent alors ce dire que malgré la dérogation, ils en sortiront gagnant. Donc c’est du cas par cas.

        Ensuite pour mon avis, je pense que l’îlot Irving était un cas d’exception, car le promoteur avait bonifier le projet avec une coop et des espaces de stationnements pour communauto. Remarquez que ce projet à faillit passer.

        Pour le terrain du Esso, non le promoteur n’offre rien de plus (autre de ses oblgations) en échange du nouveau zonage. Donc je ne vois pas comment il peut espérer avoir l’appui des résidents.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        22 juin 2013 à 10 h 07

        Merci pour les précisions. Mais croire que par référendum les citoyens approuveront quand même la dérogation est utopique dans l’atmosphère actuelle à Québec. On verra …

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  4. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    21 juin 2013 à 12 h 03

    la densification douce, c’est un mot-valise ; ça ne veut rien dire, si ça ne s’accompagne pas des critères.
    un milieu, un espace de vie, il y a une réponse de densification qui ne fera peut-être pas ailleurs. Donc, à chaque projet ses commentaires et ses critiques.

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  5. Jean

    21 juin 2013 à 12 h 36

    Dans le quartier Sainte-Foy/Sillery, la plupart des bungalows sont détruits dès l’achat par un promoteur immobilier.

    Celui-ci va construite une énorme maison sur le même terrain ou diviser le lot en deux, voire trois.

    Trois beaux exemples :
    Un bungalow, sur la route de l’Église, près du manoir Archer, a été détruit et il y a maintenant 4 logements.

    Sur de Valmont, un bungalow a été remplacé par 3 petites maisons.

    Un immense terrain près de la côte du Verger est maintenant divisé en plusieurs lots.

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  6. Jean François Côté

    21 juin 2013 à 21 h 49

    Densifier c’est le présent et l’avenir ,si on a une vision pour le transport en commun ,et le désire de créer une vraie grande ville.

    Mais est ce que l’on peut penser densification et tout le reste lorsque un parti politique a comme candidat Anne Guérette et Paul Shoirry. ?

    Ces candidats vont représenter les frileux ,les pas dans ma cour et tout ce qui est conservateur à Québec .

    Dommage mais convaincu qu’ils vont s’enligner pour tout bloquer. Anne Guérette est même contre l’agrandissement du musée du Québec .

    Je crois que si ils prennent le pouvoir il ne se passera plus rien car le thème de la prochaine campagne sera la densification.

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  7. Jean François Côté

    22 juin 2013 à 09 h 01

    Effectivement elle était pour l’agrandissement mais côté arrière du musée ! Vouloir construire à cet endroit ne tenait pas la route car un musée ça ne se cache pas ,c’est une vitrine dans une ville il faut que les gens puissent le voir et aient le goût d’y aller.

    Le monastère n’avait aucune valeur patrimoniale et de toute façon Anne Guérette est contre tout les projets.

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