Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le tramway est mieux pour Québec que le métro, dit un expert en développement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 septembre 2013 27 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

Québec) «Québec ferait un très bon coup en mettant un tramway.»

Bernard Lensel est chargé des relations externes de la direction générale au développement urbain du Grand Lyon, troisième ville de France. Il était de passage à Québec, mercredi, pour le colloque Intermodalité et autopartage organisé par Vivre en ville, dans le contexte de la Semaine des transports collectifs et actifs.

En entrevue au Soleil, l’urbaniste ne s’est pas fait prier pour vanter les mérites d’un tramway, qu’il préfère même au métro. «On se rend compte que le tramway a un impact, une influence sur l’espace public que n’a pas le métro. Parce que le métro il passe dessous généralement et il y a juste la station qui sort, on espère au bon endroit. C’est rarement très structurant», fait remarquer M. Lensel, qui suggère de profiter de l’arrivée du tramway pour repenser la ville.

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Un billet précédent

Voir aussi : Tramway à Québec.


27 commentaires

  1. nietnietniet

    20 septembre 2013 à 21 h 21

    Question : Est-ce que la journaliste Annie Morin fait partie d’un lobby du tramway ?

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    • Jeff M

      20 septembre 2013 à 21 h 59

      C’était comme pour le nouvel amphithéâtre avant que ça se fasse. Tous les médias locaux se mettent sur l’affaire. Ça fait jaser et c’est bon pour eux et ils vont étirer ça.

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    • Jeff M

      20 septembre 2013 à 22 h 08

      Et on est loin d’en avoir assez. Depuis le début que je prédis qu’on va se chipoter sur le financement et que ça risque de prendre un plan B et un plan C.

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  2. simval

    20 septembre 2013 à 21 h 25

    Il a raison en gros mais il exagère son argument. Le métro a une influence structurante quand même forte. Il suffit de superposer le réseau Montréalais et la carte des endroits « marchables » offertes par walkscore pour s’en rendre compte.

    Le tramway a l’avantage d’indiquer clairement sa présence au monde grâce aux rails et aux stations qui sont visibles de tous dans la rue. C’est également plus plaisant pour les usagers de voyager en voyant défiler la ville que d’être dans un tunnel noir. Tandis que quelqu’un qui ne fait pas l’effort de s’informer peut même passer dans une ville avec métro sans savoir que le métro est là, vu qu’il est sous terre.

    Par contre, un métro a l’avantage de la vitesse et de la capacité. Un tramway qui circule dans les rues ne peut pas être trop long, sinon il risque de bloquer plusieurs intersections à la fois en passant, et il doit composer avec les rues croisant son trajet.

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    • PAM

      21 septembre 2013 à 11 h 08

      tout à fait d’accord avec vous. Le métro est une véritable colonne vertébrale pour la trame urbain. Le tramway accapare un espace que le métro ne fait pas.

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  3. Jp-Duval

    21 septembre 2013 à 08 h 55

    C’est bien joli tout ça…..Du moins en théorie.

    Mais en avons nous les moyens?

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    • davedeux

      21 septembre 2013 à 10 h 48

      …Pas du tout

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      • Langis

        25 novembre 2013 à 22 h 41

        Si! Nous en avons plus que les moyens; à long terme. Le système de transport en commun à Québec est une honte internationale.

        On a besoin d’initier d’un système de transport sur rail avec stations. Ça aurait dû être fait il y a 40 ans, nous sommes quand même la Capitale!

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    • Louis M.

      21 septembre 2013 à 13 h 27

      Suffit de rebalancer les dépenses en transports. Le MTQ n’offre que des miettes pour le transport collectif alors que d’autres, en Ontario (MTO) par exemple, mettent 30% de leur budget. Suffit d’arrêter de toujours vouloir plus de projets autoroutiers…

      Le transport collectif est un investissement !!! Cessez de voir ça comme une dépense !!!

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    • simval

      21 septembre 2013 à 13 h 40

      Bien sûr que si. Il y a plein de projets d’élargissements d’autoroutes et de construction d’autoroutes en cours, il suffit de cesser de mettre tous les oeufs dans le même panier et d’investir plus dans le transport en commun et moins dans le réseau routier.

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    • Louis-Nicolas

      21 septembre 2013 à 18 h 13

      Le MTQ aurait peut-être plus d’argent pour le transport en commun s’il n’y avait pas eu tant de corruption et si les travaux exécutés pour les routes seraient de meilleur qualité; donc pas à refaire (trop) souvent. Mais ça c’est un autre débat…

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  4. Dave

    21 septembre 2013 à 11 h 46

    Nous n’avons pas les moyens mais…. si nous nous posons cette question, d’autres ne se la poseront pas et en profiteront… et le financement ira ailleurs. Faut-il rappeller que le prolongement de la ligne bleue a été officiellement annoncé avec un bureau d’étude et que Richard Bergeron parle d’un tramway dans le vieux Montréal en plus du SLR sur le pont Champlain.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      21 septembre 2013 à 12 h 35

      Quand le litre d’essence va atteindre le 2$ le discours va changer …

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      • Matrix

        21 septembre 2013 à 13 h 57

        Le discours va changer en faveur de l’automobile électrique

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        21 septembre 2013 à 14 h 08

        Je vous invite amicalement à 1) vérifier les prix des automobiles électriques 2) vérifier les endroits où les automobilistes de la grande région de Québec peuvent recharger rapidement leurs autos électriques

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      • Matrix

        21 septembre 2013 à 14 h 19

        Dans 5 ans ça sera une autre histoire…

        Plus le gaz va monter plus les autos électriques vont devenir accessible
        Plus les autos électriques vont devenir populaire plus cela aura une tendance à la baisse sur l’essence… Ultimement ça va se jouer la dessus et non pas un tramway dans un projet sur 10ans pour desservir un 10% de la population sur une axe fixe

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        21 septembre 2013 à 15 h 06

        Quand on regarde ce qui s’est passé dans certains pays où l’essence a atteint des sommets, ce n’est pas ce qui s’est passé i.e. le virage auto électrique … Quant à la tendance à la baisse que vous souhaitez, bonne chance ! :-)

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      • Matrix

        21 septembre 2013 à 15 h 42

        Ça ne s’est pas passé car la technologie n’était pas encore au rendez vous. Dans la dernière année beaucoup de choses viennent de changer au niveau des batteries. Et actuellement un véritable réseau de stations de recharge est en construction aux États Unis

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      • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

        21 septembre 2013 à 22 h 25

        Je doute que les choses changent beaucoup quand nous serons à 2$/L. Il me semble plutôt que depuis au moins 20 ans on se dit à chaque année « Ah, vous allez voir quand le gaz aura passé la barre des (un chiffre entre 1,5 et 2 fois le prix du jour), vous allez voir que tout le monde va se mettre à … (prendre les transports en commun, faire du vélo, du covoiturage, déménager au centre-ville, etc.)… ». Bien au contraire ! dans les faits ça ne change pas tant que ça. Pour sûr le monde se plaint, mais je me rappelle m’être plaint quand le gaz est passé à 1$…

        Non, ce qui risque de faire changer le paysage c’est que le réseau routier de Québec frise la saturation. C’est d’autant plus grave que ce réseau est très développé : une ville hors-normes en ce qu’elle est étalée avec un paquet d’autoroutes. La saturation, qui semble avoir commencé, a un effet domino : en très peu de temps la congestion va envahir tout le réseau. L’effet de seuil, c’est traître : un jour c’est encore supportable, le lendemain rien ne va plus !

        Le problème à mon sens n’est pas tant que l’on jette toujours plus d’argent sur les routes pour tenter de remédier, mais bien plutôt que la structure même d’étalement de Québec fait qu’il est extrêmement difficile de mettre en place un système de transport en commun accessible à la grande majorité, vu que cette dernière habite loin du centre : couvrir toute ou partie de la ville avec des transports en commun est un travail de titan. De plus les coûts seront plus élevés qu’ailleurs du fait de l’étalement.

        Ajoutons à ça qu’avec les fusions c’est la banlieue qui fait les élections et que la banlieue, elle veut du char et de l’asphalte (et malheureusement je la comprends, elle sait bien que c’est pas pour demain que les transports en communs y arriveront au coin de la rue).

        Ajoutez à ça que pendant la mise en place d’un tel système (ce qui pourrait bien prendre 10 ans une fois la décision vraiment prise) il faudra encore et toujours jeter de l’argent sur les routes en attendant que l’alternative ne soit viable. De l’argent que l’on a pas vraiment puisque l’on est en train de se construire un Colisée qui va grever le budget de la ville pendant encore longtemps.

        Pour toutes ces raisons il me semble que Québec est dans une situation très particulière et que les recettes qui ont marché ailleurs devront à tout le moins être « adaptées ».

        En attendant Québec continue de foncer droit dans le mur. Ça risque de prendre un maire qui voit à pas mal plus long terme que les prochaines élections (et même que les suivantes) et impose des réformes aussi douloureuses et impopulaires que coûteuses.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        22 septembre 2013 à 00 h 11

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      • Yvan Dutil

        22 septembre 2013 à 08 h 17

        Vous avez parfaitement raison. L’effet de seuil c’est traite. Tout va bien ensuite tout va mal. Dans le cas de Québec, ce qui n’aide pas, c’est le nombre considérable de chantier de construction qui font perdre de la capacité marginale.

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      • simval

        22 septembre 2013 à 23 h 14

        Le prix de l’essence change les habitudes, malheureusement, il ne peut pas changer le milieu bâti du jour au lendemain. On est encore pris avec des banlieues pensées uniquement en fonction de la voiture, où les déplacements piétonniers sont difficiles et donc le service de transport en commun bien entendu mauvais. Les banlieues sont plein de culs-de-sac et de détours imposés aux piétons et voitures pour décourager la circulation de transit dans les secteurs résidentiels, sans parler d’une faible densité de population. Ce qui fait en sorte que les autobus doivent allonger leurs parcours pour pouvoir couvrir tout le monde, ce qui ralentit le service et réduit la fréquence des services, rendant le transport en commun peu attrayant.

        Pour que le transport en commun puisse fonctionner correctement, il faut ultimement adapté les quartiers pour celui-ci, en premier lieu on doit désenclaver les rues résidentielles pour les piétons en créant des passages piétons entre les maisons. Ça permet chaque arrêt de couvrir plus de monde et réduit le besoin de détours, accélérant le service. Le plus crucial sera de s’assurer que les nouveaux quartiers actuels soient bâtis de manière plus équilibrée, au lieu d’imposer des déplacements en automobile comme c’est le cas présentement.

        Ce que le prix de l’essence fait, c’est inciter les gens qui déménagent à considérer davantage les transports en commun et les services à distance de marche dans leurs décisions. Le problème, c’est que si l’on ne développe pas ce genre de logements, voir qu’on les interdit carrément par un zonage excessif, la transition prendra encore plus de temps et se manifestera par une hausse majeure de la valeur des maisons dans les quelques endroits de ce genre tandis que les maisons dans des banlieues pensées uniquement pour la voiture seront abordables.

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  5. Léo Roy

    21 septembre 2013 à 14 h 55

    Une question que je me pose souvent : Est-il préférable d’avoir un centre-ville très dense ( 50 étages et +) accessible par métro, que plusieurs petits centres ( de 20 -a 30 étages ) reliés par des tramways ?

    Pour ma part je préférerais la deuxième alternative.

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    • Louis M.

      22 septembre 2013 à 11 h 14

      Densité n’égale pas hauteur ! Hauteur n’égale pas densité!

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      • Langis

        25 novembre 2013 à 22 h 44

        Non mais une ville croît soit en superficie, soit en hauteur.
        La question est de maximiser, ici.
        Et doit on répéter que 10 étages, c’est pas haut du tout!

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    • Antoine Utilisateur de Québec Urbain

      22 septembre 2013 à 16 h 45

      Votre question est surprenante, elle a le mérite de faire ressortir l’aspect « petits villages » de Québec. Une solution en transports en commun pour ce type de répartition démographique est celle du RER de la grande région de Paris. Le RER est un train sous-terrain par endroit, en surface ailleurs. Il a pour caractéristique de se différentier du métro par des distances entre gares plus élevées (typiquement 1 km en zone très dense à 3km) et des vitesses plus élevées (jusqu’à 140km/h pour certains). Par exemple pour relier St-Augustin – Centre-ville = 30km (environ 20 à 30 minutes) c’est tout à fait adapté. Le RER fonctionne comme complément de réseaux locaux plus denses et moins rapide : marche, vélo, tramway ou métro en zone très dense, bus ailleurs. Je ne connais pas les coûts mais c’est fort probablement très cher ! J’imagine qu’étudier une telle solution pour Québec serait intéressant.

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  6. bouhedli

    28 septembre 2013 à 18 h 56

    Excellent article, bonne continuation

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