Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Covoiturage dans les voies réservées et panneaux de vitesse modulable sur Robert-Bourassa

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 septembre 2014 40 commentaires

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) Ce n’est pas un mais deux projets pilotes sur Robert-Bourassa qui seront annoncés ce matin par le ministre des Transports, Robert Poëti, et le maire de Québec, Régis Labeaume. En plus de permettre aux automobilistes qui font du covoiturage d’emprunter les voies réservées au transport en commun à partir du 29 septembre, ces derniers testeront les panneaux électroniques permettant de modifier la vitesse sur l’autoroute.

La suite

Le syndrome de la voie vide * François Bourque (Le Soleil) Extrait: « À l’heure où les besoins sont les plus grands, le réseau routier est par endroits sous-utilisé. Des automobilistes pâtissent sur des voies régulières pendant que des corridors réservés restent vides pendant de longs moments.
C’est le cas de Robert-Bourassa. Entre 7h15 et 8h15, il ne passe qu’un autobus toutes les 36 secondes sur la voie réservée.Contrairement aux parcours 800 et 801, les voies de Robert-Bourassa ne sont jamais engorgées. Il y a donc de la place pour d’autres véhicules sans nuire à l’efficacité.De la place pour combien de véhicules? C’est la grande inconnue. »

Information sur le projet pilote de voies réservées aux autobus, aux taxis et aux véhicules transports deux personnes et plus sur l’autoroute Robert-Bourassa (A 740), à Québec

* Mise à jour: Jour 1 du covoiturage sur Robert-Bourassa: une différence de cinq minutes * Annie Mathieu et Simon Boivin (Le Soleil)

Un billet précédent

Voir aussi : Covoiturage, Transport en commun.


40 commentaires

  1. Jeff M

    25 septembre 2014 à 21 h 09

    Je vais commencer à croire que c’est de l’intégrisme.
    Quand on est rendu à calculer que 20% du traffic des voies régulières peuvent prendre la voie réservée sans la ralentir, et que Accès transport viable fait une fixation sur une possible trop grande popularité du covoiturage, y’a un déphasage qui me dépasse. Plantez vous devant l’autoroute et comptez le nombre de véhicules. Allez me dire s’il y a 1 véhicule sur 5 qui ont 2 personnes ou plus à bord. Je crois qu’on est loin de ça et que ça va prendre un bail pour s’en rapprocher. Et que dire du covoiturage en tant que tel, ATV le pourfend comme une maladie hideuse, comme « un mauvais message à envoyer ». Pourquoi limiter les solutions? Pourquoi ne pas reconnaître que des gens peuvent se retrouver dans des situations ou le bus ne serait pas le plus approprié? Parce que l’idéologie inflexible prend le dessus. Parce que eux, supposément, savent ce qui est bon pour chacun et que les autres sont des imbéciles. Accès transport viable a prouvé dans cette affaire qu’ils préfèrent l’idéologie rigide au détriment des solutions pratiques pour le plus grand nombre. Je m’étais toujours retenu envers eux, mais là je leur décerne le prix « grand emmerdeur ».
    Ouf… ça fait du bien.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      25 septembre 2014 à 21 h 47

      Le communiqué d’Accès Transports Viables dont le rapport d’activités 2013-2014 indique à sa page 32 ses sources de financement

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    • Yvan Dutil

      26 septembre 2014 à 08 h 59

      20% de deux voix c’est 40% d’une voie. C’est assez pour bloquer la circulation a bien des points du réseau.

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    • Philippe Bourque Utilisateur de Québec Urbain

      26 septembre 2014 à 09 h 51

      Plus de fluidité, plus de voitures, plus de trafics.
      Mettons qu’on réduit de 20% la congestion, qu’arrive-t-il dans 10 ans?
      Même problème, mais avec encore plus de voitures et des ménages encore plus loin de leur travail.

      Une équation assez simple qui ne pourra être réglé en ajoutant des moyens de favoriser le tout à l’auto, à moins qu’on atteigne le PIB per capita du Qatar.

      Pour ma part, une chance qu’on a ATV comme chien de garde pour sonner l’alarme.

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      • Jeff M

        29 septembre 2014 à 09 h 34

        Nous avons là une infrastructure sous-utilisée. Ce n’est pas une nouvelle structure. Ce n’est pas des moyens importants mis en oeuvres. Il s’agit ici d’optimiser ce qui est existant. En ne le faisant pas, c’est une perte sèche. C’est en optimisant qu’on bâtit une économie productive.

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      • Fernand Trudel

        4 octobre 2014 à 16 h 07

        Voilà, pendant trente ans sans développement routier, la population du Québec métropolitain a doublée et le parc d’automobile encore plus car aujourd’hui la femme travaille et deux voitures ne sont pas rares dans les jeunes ménages. Et encore les couples séparés apportant les gardes séparées et les CPE subventionnés ont multiplié les déplacements automobiles. La planification des loisirs de la Ville aussi a contribué à augmenter les déplacements automobiles. Quand on concentre à un seul endroit plusieurs glaces, je vois mal les parents envoyer leur enfant jouer au hockey avec leur poche d’équipement et leur hockey dans un bus. Si on regarde la fréquentation autobus, elle a stagnée malgré les efforts et les nombreux millions investis dans le transport en commun.Outre lke navettage nécessité par la multiplicité des grands événements caractéristique de l’ère Labeaume (depuis 2007 le budget qui était de 2 millions avant son arrivée oscille maintenant au dessus de 20 millions), on ne peut pas parler d’une augmentation substantielle de l’achalandage.

        Le manque de vision du MTQ y est pour quelque chose. On a ajouté une voie à Robert-Bourassa alors que le long de cette artère rallongée on a construit 2000 logements augmentant par le fait même l’achalandage sur le boulevard. La troisième voie n’aurait jamais du être réservée aux bus et ne faisait qu’absorber la venue des nouveaux arrivants dans le secteur.

        Il en est de même sur Henri IV qu’on veut rélargir dans son goulot s’étranglement entre Charest et Félix-Leclerc que le RTC convoite pour en faire une voie réservée alors que tous savent que le trafic de transit doit passer par là à cause de la situation des ponts. Il y a sur cette artère des embouteillage même le dimanche. La solution est un troisième lien dans l’est alors que les maires de Lévis et Québec s’évertuent à privilégier les voies réservées pour désengorger les têtes des ponts.

        Il faut se rendre à l’évidence, une auto embouteillée pollue plus qu’une voiture en marche. Arrêtons de penser que le transport en commun sera la solution car en périphérie (vallée de la Jacques Cartier, MRC Portneuf, Stoneham, Ste-Brigitte, la cote de Beaupré n’ont pas de système de transport en commun et c’est là que se fait le plus de nouvelles construction. Le parc automobile ne diminuera pas malgré les investissements énormes qu’on met dans le TEC. Soyons réaliste et ça ne le cherche pas au Centre de l’Environnement.

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    • FierUrbain Utilisateur de Québec Urbain

      1er octobre 2014 à 09 h 31

      ATV n’est pas contre le covoiturage, vous exagérez. Il est contre le covoiturage à deux personnes, ce qui, à long terme, n’aura aucun effet sur la congestion. Du covoiturage, par définition, ce sont des conducteurs qui se regroupent dans une même voiture pour faire la navette, pas un père ni une mère de famille qui transporte son enfant de 4 ans sur la banquette arrière. Ce qu’ATV dénonçait également, c’est que la voie réservée sur RB constituait le seul axe nord-sud entièrement dédié au transport en commun à Québec, mais qu’encore une fois, nous avons été incapables de résister et avons donné *encore* plus de place à la voiture. C’est comme si Québec était absolument incapable de faire quoi que ce soit qui n’inclut pas la voiture.

      Le MTQ et son ministre appliquent des concepts de transport qui remontent aux années 50 : donnons plus d’espace à la voiture pour que se dilue la congestion. Or, plus on donne de la place à la bagnole, plus elle en prendra.

      La voie réservée de RB est peut-être sous-utilisée en ce moment, mais la congestion automobile ne fera qu’augmenter à Québec. Qu’arrivera-t-il dans 3, 4 ou 5 ans lorsque le covoiturage à deux personnes sera beaucoup plus populaire qu’il ne l’est aujourd’hui? Qu’arrivera-t-il lorsque des retards se feront sentir au RTC? Croyez-vous sérieusement que les autorités vont tout bonnement retirer le droit aux automobilistes de faire du covoiturage?

      Le but d’une voie réservée, ce n’est pas d’être pleine, mais de permettre aux autobus de rouler plus vite que la voiture, d’éviter qu’il soit pris dans la congestion, cette même congestion qu’il sert à éliminer.

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      • Jeff M

        1er octobre 2014 à 21 h 35

        ATV peut bien s’en tenir à la peur du gâchis s’ils le désirent. Mais ils auraient tout avantage à proposer des vraies solutions pour mieux occuper cette voie. Covoiturage à trois personnes? C’est pas très sérieux compte tenu qu’il y en a déjà peu à deux. Et puis ça prend une graduation dans l’action pour inculquer des comportements.
        C’est pourquoi je pense que ATV ne s’intéresse pas vraiment au covoiturage.
        Si jamais la voie était saturée, le ministère ne resserrerait jamais les critères? C’est possible. C’est un enjeu politisé. Toutes sortes de scénarios peuvent se produire. Je répondrais à cela que toujours se préoccuper d’un avenir hypothétique – et j’insiste sur ce mot – en négligeant la situation présente peut avoir pour conséquence de passer à côté de quelque chose de mieux.

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  2. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2014 à 00 h 46

    Ben oui, Québec peut s’inspirer de Los Angeles pour solutionner ses problèmes de congestion. Mes les expériences de Calgary, Edmonton, Ottawa, Kitchener-Waterloo, Bordeaux, Montpellier, Strasbourg, Bergen, Nottingham, Salt Lake City, etc., toutes des régions métropolitaines de taille beaucoup plus comparable à celles de la RMR de Québec et toutes dotées de systèmes de transport légers sur rail – ça, non.

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  3. Philippe Bourque Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2014 à 10 h 02

    Un lien pertinent à se rappeler chaque fois que l’on favorise l’étalement urbain : )

    http://thecostofsprawl.com/

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  4. Jp-Duval

    26 septembre 2014 à 10 h 39

    À M. Philippe Bourque.

    Le journal La Presse est une propriété de Gesca qui appartient à Power Corporation.

    Power corporation est une compagnie cotée à la bourse et qui publie chaque année son bilan financier.

    Désolé mais il n’y a pas de cachette dans ce dossier….

    Mais en ce qui concerne ATV….c’est une autre histoire.

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  5. BF Luc Utilisateur de Québec Urbain

    26 septembre 2014 à 10 h 46

    Power Corporation ne fait pas de cachette. Elle est bonne! lol

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  6. André

    28 septembre 2014 à 11 h 55

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  7. André

    28 septembre 2014 à 11 h 58

    Pour les données financières de « Vivre en ville »

    J’aimerais avoir le nom officiel de cette OSBL, car « Vivre en ville » n’est pas répertorié comme organisme.

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  8. André

    28 septembre 2014 à 20 h 28

    Information financière, année 2013
    Accès transports viables (ATV)

    Operations REVENU
    Total Revenu $399 813
    Montants admissibles de tous les dons pour lesquels l’organisme a délivré un reçu aux fins d’impôt $348
    Reçu du gouvernement fédéral $7 414
    Reçu de gouvernements provinciaux ou territoriaux $224 389
    Reçu d’administrations ou de collectivités municipales $55 000
    Cotisations de membres et droits d’adhésion pour lesquels l’organisme n’a pas délivré de reçus aux fins d’impôt $256
    Revenus tirés des activités de financement pour lesquels l’organisme n’a pas délivré de reçus aux fins d’impôt $4 449
    Vente produits et services $12 782

    Operations DÉPENSES
    Total Dépenses $439 237
    Coût de fonctionnement $173 591
    Publicité et promotion $28 506
    Déplacements et véhicules $6 496
    Intérêts et frais bancaires $715
    Permis et droits d’adhésion $479
    Fournitures et frais de bureau $19 060
    Coûts d’occupation $16 188
    Honoraires de professionels ou de consultants $99 618
    Formation du personnel et des bénévoles $2 529
    Rémunération des employés $244 610
    4 postes rémunérés, permanents $156 451
    8 employés à temps partiel $88 159
    Fournitures et biens achetés $4 437
    Autre depenses $16 599

    Source:

    http://donnerocharites.ca/fr/ACC..S.TRANSPORTS.VIABLES-REGROUPEMENT.DES.UTILISATEURS.ET.UTILISATRICES.DES.TRANSPORTS.COLLECTIFS.ET.ALTERNATIFS.DU.QU..BEC.M..TROPOLITAIN._.2_137239208RR0001

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  9. andré

    29 septembre 2014 à 09 h 08

    VIVRE EN VILLE; LE REGROUPEMENT POUR LE DÉVELOPPEMENT URBAIN, RURAL ET VILLAGEOIS VIABLE

    Organisations civiques et amicales

    États financiers 2012-2013

    https://vivreenville.org/media/270272/presentation_aga_2013web.pdf

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  10. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    1er octobre 2014 à 11 h 02

    L’expérience même timide prouve hors de tout doute que les voies réservées devraient être abolies.

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    • Yvan Dutil

      2 octobre 2014 à 11 h 45

      Cela illustre surtout à quel point, les gérants d’estrade ne connaissent rien. L’un des pires problèmes dans le domaines des transports au Québec, c’est que l’on écoute les chialeux, plutôt que les experts du domaine.

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  11. Louis M.

    3 octobre 2014 à 22 h 04

    Cette chasse aux sorcières contre les organismes de promotion du transport collectif et développement urbain durable et cohérent devient ridicule! Québec Urbain est-il un forum d’échange de gens aimant la ville ou le contraire? Ces organismes rendent de grands services et ont une bonne crédibilité auprès des professionnels, écoutez-les et encouragez-les plutôt que d’insinuer n’importe quoi!

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