Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Déménagement d’une « institution » de Saint-Roch

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 février 2006 21 commentaires

Grand format 800 X 600, ancien immeuble d'Omer DeSerres, coin Ste-Hélène et Caron, 28 janvier 2006. Photo: Jean Cazes.

Grand format 794 X 224, maquette du nouveau Omer DeSerres, 28 janvier 2006. Photo: Jean Cazes.

Je viens d’apprendre sur le tard le déménagement récent du réputé magasin de fourniture pour artistes Omer DeSerres, maintenant localisé « au bout du monde », soit près des… Galeries de la Capitale (maquette)!

Je l’avoue: je trouve difficile de comprendre la logique de cette « décision d’affaires », puisque Saint-Roch est dorénavant clairement identifié à son pouvoir d’attraction sur les institutions d’enseignement, les entreprises et tous ceux et celles qui oeuvrent dans le domaine de la création. À titre d’exemples, pensons à l’École des arts visuels de l’Université Laval, à Ubisoft et aux nombreux projets de lofts d’artistes, tels les Ateliers du roulement à billes et la Falaise apprivoisée, actuellement en construction.

Je ne suis pas un spécialiste, mais je soulève tout de même la question: n’aurait-il pas été possible de relocaliser le magasin dans l’édifice du Gutenberg ou de l’intégrer dans un projet immobilier sur le terrain en face, voire dans l’« îlot Petit Bedon » (côté nord des Ateliers du roulement à billes), situé coin Charest et Dorchester?

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.


21 commentaires

  1. Jean

    2 février 2006 à 10 h 44

    Peut-être que Omer deSerres est plus intéressé par les gens qui achètent la « créativité en kit », plutôt que par ceux qui se dédient professionnelement à l’art ?

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  2. Sébastien

    2 février 2006 à 11 h 22

    Il y a déjà une boutique d’articles pour artiste à l’intérieur même de l’école d’art et graphisme située juste à côté… peut-être que la concurrence était trop forte pour Omer de Serre…

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  3. Martin Otis

    2 février 2006 à 12 h 24

    jessaie de me situer, elle avait pignon sur rue sur St-Vallier ? Le côté positif, cest qu’à tout le moins la batisse qui a l’air quelquonce pourra soit faire place à du neuf ou soit être rénové de fond à comble.

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  4. ArtByte

    2 février 2006 à 13 h 02

    Ce sera peut-être l’occasion pour des gens d’affaires d’ouvrir une petite boutique plus adaptée aux créateurs du coin, genre sur St-Vallier ou St-Joseph, en complément de la coop universitaire à la Fabrique.

    Décision d’affaires : c’est bizarre parce que Over de Terre a longtemps été là pendant que le quartier périclitait et que les étudiants s’y faisaient rares. Je crois, comme Jean, à une orientation plus «grand public» de la compagnie. Tout le monde sait que le quartier Lebourneuf déborde de créateurs et d’artistes et que le coin est idéal pour les piétons!

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  5. antoine

    2 février 2006 à 14 h 33

    Non mais dans lebourneuf, pensez-y, il y a plein de gens pour faire des petites décorations de leurs grosses maisons, pour faire du scrapbooking, et s’improviser artiste… C’est une perte pour le centre ville au profit d’une clientèle complètement différente… plus agée disons…

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  6. Jean F.

    2 février 2006 à 15 h 48

    Il n’y a qu’à visiter la succursale de Ste-Foy pour comprendre le virage qu’Omer semble prendre. Beaucoup plus axé sur le hobby que le professionnel. On nous acceuille à l’entrée avec le coin bricolage à la Toys’r us. Un peu plus loin, les produits pour le scrapbooking. C’est une évidence, les étudiants en art n’auront quère d’affinités avec les centres d’achats de banlieue.
    J’ai la conviction que cette fermeture est une perte pour le quartier des artistes.

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  7. J-P Duval

    2 février 2006 à 16 h 44

    Je comprends vos récriminations…et la perte d’un commerce au centre-ville est une triste nouvelle. Cependant, si on se met à la place de la direction on peut aisément comprendre le présent choix. Peut-etre que le présent local était mal adpaté….
    Quoiqu’il en soit je crois comprendre que le magasin sera maintenant propriétaire de son local alors que présentement il n’y était que locataire…D’un point de vue strictement « business » le choix est très compréhensible et justifié.

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  8. Ludovic

    2 février 2006 à 17 h 17

    Pourtant, beaucoup d’entreprises préfèrent être locataire que propriétaire. La spécialité d’Omer est de vendre des bébelles pour artisants, par de gérer un immeuble; en plus, être locataire donne à la fois de la flexibilité pour changer de place selon l’évolution du marché et permet d’éviter à l’enterprise de s’endetter, améliorant sa cote de crédit et son pouvoir d’emprunt pour se concentrer sur ses activités principales: tenir un inventaire et l’écouler au plus vite.

    Omer est là pour faire du profit, par pour servir les artistes et à mon avis, ce n’est pas une si grosse perte; ce dont les artistes ont besoin, c’est une boutique de matériaux en vrac, c’est-à-dire de pouvoir acheter de la peinture au gallon, de l’argile et plâtre de Paris au kilo et de la toile au mètre.

    Ça m’étonnerait beaucoup que Riopelle ait peint Espagne avec des tubinets de 25ml d’huile achetés chez Omer :)

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  9. J-P Duval

    2 février 2006 à 18 h 42

    Hmmm désolé de vous contredire mais il est souvent bien préférable pour un commerce de ce type de devenir propriétaire et cela pour diverses raisons.
    1- Possiblité de déduction de certains frais comme propriétaire.
    2- L’édifice appartient à la compagnie…cela demeure un actif qui reste. Si le commerce va mal…ou que le marché change il restera toujours l’édifice que le proprio pourra vendre ou louer!!! Une partie du cout de l’édifice aura été compenser par les déductions fiscales.
    À titrre d’exemple prenez le cas de la défunte chaine de supermarché Steinberg…M. Sam Styeinberg était non seulement propriétaire de ses édifices mais dans une grande proportion il était également propriétaire du centre d’achat ou son commerce se trouvait. lorsque la chaine a fait faillite c’est seulement les magasins qui ont fermés. Le parc immobilier à continuer à etre propriétaire de la famille ( Ivanhoe-Cambridge). la même situation s’est reproduite avec la famille Eaton…qui ont perdu leur compagnie mais qui sont toujours propriétaire de leur parc immobilier.

    Louer n’est jamais une bonne idée…hormis si c’est dans un centre d’achat. Un frais locatif peut etre aussi élevé qu’une hypothèque!!

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  10. Ludovic

    2 février 2006 à 19 h 18

    Drôle que vous me donniez deux exemples de compagnies qui ont fait faillites pour me convaincre qu’il est mieux d’être propriétaire que locataire :)

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  11. J-P Duval

    2 février 2006 à 19 h 31

    Oui la section vente aux détails de ces deux commerces ont passé par le tordeur de la faillite…mais les propriétaires continue de brasser de « grosses affaires » encore aujourd’hui parce qu’ils sont toujours propriétaires des édifices où leurs commerces résidaient. comme quoi il vaut mieux etre proprio que locataire….dans les exemples données les familles Eaton et Steinberg n’ont perdu qu’une petite partie de leur avoir.
    Si ces gens vous auraient écouté aujourd’hui ils auraient tout perdu avec la disparition de leur entreprise.

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  12. J-P Duval

    2 février 2006 à 19 h 35

    Autre point…en étant propriétaire de son local une compagnie garde un contrôle sur ses frais d’immobilisations…ce qui ne peut etre le cas lorsqu’on est soumis à la dure réalité de la location. N’oubliez pas que le secteur « bail locatif » n’est pas soumis aux mêmes règles que le secteur résidentiel. si les affaires vont bien un locataire peut aisément se retrouver l,année suivante avec une augmantation de 20% …voire de 50% ( et même plus!) de son loyer. Voilà de quoi inciter un commercant à agir.

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  13. Serge Alain

    2 février 2006 à 20 h 44

    Des commentaires sur cette fermeture, je retiens ceux de ArtByte, Ludovic et Antoine.

    Il fut un temps en effet où le seul endroit pour se procurer du « matériel d’artiste » (hors la coop universitaire et celles des CEGEP) était ce Omer DeSerres à Saint-Roch, derrière l’ancienne gare Voyageur. Omer a eu aussi une succursale à la pyramide de Sainte-Foy, durant une brève période.

    Ce serait sans doute chouette qu’une boutique de matériel en vrac destinée aux artistes professionnels (ou en espérance de le devenir) ouvre ses portes quelque part dans le coin, puisque les Arts visuels y sont.

    Concernant les amateurs de scrapbooking et autres artistes populaires, Antoine, il ne faut pas avoir de mépris pour ces gens. Bien sûr, des fois, c’est kétaine. Mais des fois, l’expression des gens ordinaires mérite qu’on s’y arrête: toutes sortes de circonstances dans la vie font que des gens talentueux et plein d’imagination n’ont pas fait d’études en arts visuels… tandis que CERTAINS autres qui ont fait ces études auraient eu avantage à s’orienter ailleurs… Il faut que l’art soit accessible à tous, selon leurs moyens, selon leurs tendances, selon leurs impulsions profondes…

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  14. Gérald Gobeil

    2 février 2006 à 21 h 04

    Le pouvoir d’attraction commerciale de ce secteur de la Ville de Québec (Galeries de la Capitale) est immense et ce ne sera pas le premier commerce à s’en approcher.
    Le quartier où était la chaîne Omer de Serres est « ultra branché » et je serais bien étonné de ne pas voir le coin occupé par un autre fournisseur dans le même domaine.
    J’ai toujours fait des rapprochements entre le « nouveau » quartier St-Roch et celui de South Beach (SOBE) en Floride.
    Le quartier SOBE est extraordinaire et « l’artiste » y trouve tout ce qu’il veut! Et les commerces ne sont pas partie de chaînes All-USA.
    Le quartier St-Roch ne fait que commencer à respirer d’un air différent. On verra bien dans les années qui viendront ce qu’il en adviendra.
    Quant au départ de Sieur Omer, il verra peut-ètre à nous dire sur QU ce qu’il en est! :)

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  15. Gérald Gobeil

    2 février 2006 à 21 h 09

    Le pouvoir d’attraction commerciale de ce secteur de la Ville de Québec (Galeries de la Capitale) est immense et ce ne sera pas le premier commerce à s’en approcher.
    Le quartier où était la chaîne Omer de Serres est « ultra branché » et je serais bien étonné de ne pas voir le coin occupé par un autre fournisseur dans le même domaine.
    J’ai toujours fait des rapprochements entre le « nouveau » quartier St-Roch et celui de South Beach (SOBE) en Floride.
    Le quartier SOBE est extraordinaire et « l’artiste » y trouve tout ce qu’il veut! Et les commerces ne sont pas partie de chaînes All-USA.
    Le quartier St-Roch ne fait que commencer à respirer d’un air différent. On verra bien dans les années qui viendront ce qu’il en adviendra.
    Quant au départ de Sieur Omer, il verra peut-ètre à nous dire sur QU ce qu’il en est! :)

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  16. Sims

    3 février 2006 à 10 h 06

    Le bout du monde c’est relatif si on se positionne du point de vu de la majorité qui possède une voiture tout est accessible à Québec.

    C’est sur que pour quelqun qui n’a pas de voiture partir de Sainte-Foy pour aller manger au restaurant à Beauport paraît illogique, mais pour la plus part des gens il n’y a rien là. Pogne les clés embarque dans la voiture puis on est parti.

    La ville est fait dans cette logique là. Il y a des « attraits » éparpillés aux 4 coins de Québec et quand on a pas de voiture on reste souvent confiner à un secteur.

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  17. Ludovic

    3 février 2006 à 10 h 07

    J-P:

    Les bails des commerces sont souvent étalés sur une longue période, 5 ans minimum, souvent 10, parfois beaucoup plus pour des commerces d’importance.

    Je continue de penser que le fait que les familles des compagnies dont tu parles ait encore quelque chose aujourd’hui n’a rien à voir avec le fait qu’ils étaient propriétaires; le parc immobilier de Steinberg, c’est la Caisse de Dépôt et placement qui en a hérité, la famille avait préalablement vendu à une compagnie nommée Sonocav, achat fait à l’aide de la Caisse de Dépôt. Se sont les filles de Steinbeirg qui avait vendu l’empire en argent sonnant, elles ne sont pas restées propriétaires du parc immobilier d’aucune façon. Si la Caisse de Dépôt a conservé l’immobilier après la faillite, c’est qu’elle était le créancier principal. Ce n’est donc pas le propriétaire (Sonocav, M. Gauthier) qui est resté propriétaire de l’immobilier, mais bien les créanciers, comme dans toute faillite d’ailleurs. D’où le fait que d’être locataire ou propriétaire ne change rien au résultat: une faillite est une faillite, et en théorie, il ne te reste plus rien après.

    Mais bon, je tends à m’écarter pas mal du sujet principal. Pour en revenir à Omer, ils louent à ma connaissance tous leurs emplacements de toute façon, et c’est ce qui leur permet de changer de place facilement.

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  18. Marilyne

    10 décembre 2006 à 21 h 20

    Je travaille chez Omer de Serres depuis 6 ans et je peux vous dire qu’il est évident que si Monsieur De Serres à décider de fermer cette succursale pour se rendre près des Galeries de la Capitale , c’est que c’était plus payant, Les magasins ont beaucoup changé en 5 ans et c’est certain que le chiffre d’affaire à augmenté de beaucoup , c’est malheureux pour les artistes… ( qui en grande majorité de toute façon n’achète pas chez Omer de Serres) mais quand on est en affaire…. on se dirige vers ce qui fait faire de l’argent, et qui est-ce qui fait faire de l’argent à Omer de Serres ? c’est les femmes de 25-50 ans qui pratique des loisirs créatifs et non la poignée d’artiste ! c’est dommage , mais c’est la réalité! Bonne Journée !!

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  19. Carol

    11 décembre 2006 à 10 h 22

    « …c’est malheureux pour les artistes… ( qui en grande majorité de toute façon n’achète pas chez Omer de Serres) »

    Ah oui ! il achete ou leur stock les artistes ???

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  20. Sébastien

    11 décembre 2006 à 10 h 42

    ZONE université Laval

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  21. Paul

    26 juin 2008 à 18 h 13

    de toute facon omer deserres il vendait que des bebelles on a des meilleurs choix dans le kartier saint-roch et tant pis pour ceux qui aimait acheté chez omer deserres ils en seront pour leur frais mais comme on dit, la roue tourne, ca vaut aussi pour les arts ! sur ce, bonne semaine.

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