Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


État des travaux: prolongement de l’autoroute Du Vallon

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 août 2006 12 commentaires

Photo: Jean Cazes, 30 août 2006.

Une nouvelle vue en direction nord-ouest, à partir du boulevard Lebourgneuf. Au premier plan, le « viaduc » sous lequel sont déjà tolérés cyclistes et piétons…

Voir aussi ce billet.

Voir aussi : Prolongement de Du Vallon.


12 commentaires

  1. Hubert

    31 août 2006 à 11 h 04

    Sésame débouches toi!

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  2. Stephen

    31 août 2006 à 12 h 18

    Et Henry IV à quatre voies dans les deux sens pour l’an 2050, ce serait bon pour étirer une future promesse électorale.

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  3. Nicolas

    31 août 2006 à 14 h 53

    Henry IV devrait être à 3 voies de chaque côté, et ce le plus tot possible. Cela devrait être la priorité au niveau des infrastructures à Québec.

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  4. Benoît

    31 août 2006 à 15 h 02

    ^

    Non, Henri IV doit demeurer tel qu’il est, amplement suffisant pour une ville de 525 000 habitants.

    Si la circulation augmente trop au goût de certains, trois options s’offrent à eux : utiliser le transport en commun, habiter plus près de la ville ou tolérer la hausse de la circulation.

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  5. Serge Alain

    31 août 2006 à 19 h 30

    On dirait une sorte de blockhaus sur les plages normandes en 1944!

    Non mais, Québec est assez loin de Los Angeles, il me semble… Nous sommes, parait-il, la ville la mieux pourvue en autoroutes en Amérique du Nord (selon le pro-rata kilomètre par citoyen). Ces autoroutes dont nous sommes gâtés ont été planifiées dans les années soixante, à une époque où l’on croyait fermement que Québec atteindrait rapidement le million de citoyens.

    C’était avant la dénatalité, les crises du pétrole, la hausse du prix du carburant, etc. Tant qu’à y être, pourquoi ne pas construire une autoroute à deux voies Québec-Saint-Casimir afin de permettre aux gens de se payer une maison à un prix abordable tout en travaillant au Complexe-G??…

    ;-(

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  6. AleX

    1er septembre 2006 à 14 h 09

    Beau discours Sergei!

    Je me suis foutus en haute-ville pour éviter tous ces maudites autoroutes « jam pack » le matin en majeure partie parce qu’elles sont mal conçues (les femmes (gulp!) et l’achalandage sont les deux autres raisons…). Je me suis expatrié en haute-ville pour éviter ce traffic…mais je suis réaliste c@lice (comme dirais Elvis G.) pis si je veux être propriétaire un jour…ça sera pas dans ce quartier là…Débarque d’en haut l’grand pis tu feras une semaine complète au mois de février à 8h00 sur l’autoroute bien congestionnée…ton discours (et la tendance que tu donnes au blog) va changer!

    Salut et sans rancune!

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  7. Manu

    1er septembre 2006 à 15 h 28

    Ce n’est pas la quantité d’autoroutes le problème, c’est la structure du réseau. On a 6 à 8 voies sur Dufferin-Montmorency pour un traffic pratiquement inexistant, tandis qu’on en a 4 sur Henri IV (entre Charest et Capitale). Si on ajoutait des routs et qu’on ne mettait que des sections d’autoroute là où ça sert vraiment et de dimensions requises, on serait mieux servi avec beaucoup moins de km d’autoroute par habitant.

    Parlant d’Henri IV, c’est aujourd’hui le troisième secteur le plus achalandé (après les ponts et la portion de la Capitale entre du Vallon et Laurentien). Mais en terme de véhicule par voie, c’est le plus achalandé. (pour les chiffres, ils sont quelque part sur le site du ministère des transports).

    Allez vous dénicher une copie du rapport Vandry-Jobin (1969 ou 1972 je ne sais plus trop) qui fut le plan directeur des autoroutes et artères qu’on a aujourd’hui. Vous verrez ce qu’on voulait faire et ce qu’on a fait. Henri IV n’était d’ailleurs pas conçu pour être un tronçon très important, même pour une population d’un million d’habitant! (autres notes : du Vallon n’était pas une autoroute, et les rues St-Jean et la portion de Charest dans St-Roch étaient prévues pour être réservées au transport en commun et au piétons. Mais je vais arrêter ici sur ce rapport avant de m’étendre)

    Finalement, il faudrait que les gens cessent de regarder leur nombrils et qu’ils pensent un peu les autoroutes ne servent pas qu’à transporter des gens entre la maison et le travail! un véhicule sur 10 sur Henri IV (le même tronçons que ci-haut) est un véhicule lourd. Dans les 9 autres, plusieurs sont de petits véhicules de compagnie (j’ai d’ailleurs une vue imprennable sur ce tronçons à la journée longue… quand je m’y arrête j’ai l’impression d’être une vache regardant le train passer. Fin de la réflexion).

    Ainsi à tous ceux de la ville qui sont contents d’avoir à portée de la main une grande variété de produits alimentaires, vestimentaires, culturels,etc., par où croyez-vous qu’ils sont passés pour être livrés? J’imagine qu’ils sont tous arrivé en autobus, même ces délicieux produits importés d’outre-mer. Et le briqueteur qui vient refaire le mur du vieux triplex de 1860 sur d’Aiguillon, j’imagine qu’il a lui aussi pris l’autobus depuis une « cour à brique » à Neuville ou St-Lambert? Bien sûr…

    Les autouroutes ne servent pas non plus qu’au gens de Québec. Pratiquement tout véhicule qui arrive ou se rend au nord ou à l’est de Québec passe par les autoroutes de Québec. En d’autres termes, elles servent au transit, pas seulement à la population locale (indice : ce n’est d’ailleurs pas la ville qui en est responsable).

    À Québec, les routes (boulevards et autres artères) ne sont pour la plupart que des segments de routes mal interconnectés, ce qui oblige les gens à prendre l’autoroute, même sur de petites distances. Ajoutez à cela la mauvaise topographie du réseau autoroutier (trajets et dimensions) ainsi que tout le traffic lourd et le traffic de transit, et et vous avez ici les principales raison de leur congestion, beaucoup plus que l’étalement urbain qui est absoluement négligable à Québec.

    Pour revenir au prologement du Vallon, il s’agit d’une route et non d’une autoroute, aménagée de manière beaucoup plus écologique que n’importe quel boulevard en ville, mais il y en a encore pour chialer… (notamment dans les autres billets sur le sujet, pas vraiment ici)

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  8. Jeff

    1er septembre 2006 à 18 h 33

    Les autoroutes sont mal foutes… et c’est pas moi qui le dis:
    http://www.mtq.gouv.qc.ca/fr/publications/regions/quebec/res_etude_felix_janv04.pdf

    Pour ce qui est du schéma de Vandry-Jobin, Je l’ai déjà lu. Il se basait sur des prévisions de croissance démographique surévaluées, donc il faut mettre des bémols. Il prévoyait que la rive Nord atteindrait 500 000 hab dès 1980 si ma mémoire est bonne… Mais c’est vrai, Henri-IV est devenu un véritable étrangleur de traffic. Je me demande seulement si l’on pourrait mieux se servir de du Vallon entre la 440 et la 40 comme voie alternative, notamment en modifiant son échangeur complètement hors norme et carrément dangereux.

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  9. Jeff

    1er septembre 2006 à 19 h 12

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  10. Jean-Michel

    1er septembre 2006 à 22 h 41

    Manu, votre discours résume tellement ma pensée !!!

    Allons tous nous corder dans la « péteûterie » et prenons le bus ! Commentaires tellement snobinards. On ne fait pas grossir une ville en vivant dans un même moton, mais bien en s’élargissant.

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  11. js

    3 septembre 2006 à 01 h 20

    Ou pouvons-nous trouver une copie de ce rapport (i.e. Vandry-Jobin) ?

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  12. Manu

    3 septembre 2006 à 15 h 31

    Je sais qu’il y en a au moins une copie à la bibliothèque générale de l’Université Laval. Je ne sais toutefois pas si c’est pour consultation sur place seulement ou si il peut être emprunté (après avoir trouvé quelqu’un qui a le droit de sortir des volumes de cette bibliothèque). C’est en 2 tomes : l’étude et les plans (pas juste les plans, mais plutôt l’aboutissement de l’étude).

    Je crois qu’il ne se trouve malheureusement pas dans les bibliothèques municipales de la Ville de Québec.

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