Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un programme qui prône les déplacements actifs

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 29 septembre 2007 2 commentaires

Source: Frédérick Masson, Québec Hebdo, 21 septembre 2007.

Le programme Mon école à pied, à vélo prend du galon. En 2007-2008, pas moins de 12 établissements d’enseignement primaire de la région de Québec prennent part à l’initiative lancée par l’organisme Accès Transports Viables, le tout afin d’encourager les jeunes à effectuer des déplacements actifs.

Il y a 30 ans au Québec, huit enfants sur 10 se rendaient à l’école à pied ou à vélo. En 1990, cette proportion était inférieure à quatre sur dix. Résultat : augmentation de la circulation automobile, du bruit, de la pollution de l’air, et bien entendu, des problèmes de poids importants chez les jeunes. (…)

«L’urgence, c’est de renverser un cercle vicieux, explique Jeanne Robin, coordonnatrice du programme dans la région de Québec.

Les parents reconduisent leurs enfants en voiture, la circulation augmente autour des écoles, les rues deviennent plus dangereuses pour les piétons et les cyclistes… alors les parents décident d’emmener leurs enfants en voiture. C’est une roue qui tourne.» (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie.


2 commentaires

  1. Alain

    29 septembre 2007 à 12 h 04

    Un élément important qu’il faut faire surgir dans le contexte est tout simplement l’éloignement des écoles du milieu de vie des élèves. Il ne faut pas mettre toute la responsabilité sur le dos des parents et des élèves. Depuis la fin des années 1980 l’organisation scolaire a déplacé une multitude d’élèves vers des écoles centralisées, loin de leurs domiciles, obligeant plusieurs d’entre eux à utiliser le transport scolaire. On a transformé et même fermé des écoles de quartier qui étaient accessibles à pied pour des enfants. Je pense que l’organisation scolaire doit prendre davantage de responsabilités et non seulement « prendre part à l’initiative » pour proposer des alternatives « viables » aux enfants expatriés de leur quartier, expropriés de leur école de quartier.

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  2. Orsini Isabelle

    1er octobre 2007 à 10 h 02

    Je suis d’ accord avec Alain, il faut faire la part des choses et finalement agir sur ces deux volets:

    1 – inciter les parents et les enfants à se servir de leur corps (un esprit sain dans un corps sain) et éviter autant que possible toute source de pollution « artificielle« ,
    2 – mais je crois capital de mettre de la pression sur les commissions scolaires – notamment celle de la Capitale pour conserver toutes les écoles des quartiers centraux, même si la clientèle diminue – on sait de toute façon que cela n`est que temporaire. Ce volet donnerai d`ailleurs lieu à un autre débat plus qu`intéressant.

    Isabelle

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