Source: Mathieu Boivin, Le Soleil, 5 0ctobre 2007
Le maire de L’Ancienne-Lorette, Émile Loranger, souhaite mettre en branle un projet de revitalisation de la portion du boulevard Hamel située sur le territoire de sa municipalité, parce que, selon lui, « il n’y a rien de plus laid que le boulevard Hamel ».
M. Loranger aimerait doter cette artère commerciale de nouveaux trottoirs, d’une piste cyclable, d’arbres supplémentaires et d’un meilleur système d’éclairage, entre la route de l’Aéroport et la rue Papillon. Même si ce projet en est à ses premiers balbutiements, le maire a déjà commandé, à la firme Dessau, un plan préliminaire des travaux qui pourraient être réalisés sur le boulevard. Il estime la facture des rénovations à 6 ou 7 millions $.
9 octobre 2007 à 21 h 59
Je suis bien d’accord pour le principe. On pourrait d’ailleurs faire un travail semblable sur certaines sections du boulevard Sainte-Anne.
Mais on fait quoi avec les occupants des lieux? Avec les petits motels à la demie-heure, avec les banderolles de fanions des vendeurs de chars usagés, avec les entrepôts et les petits commerces de grossistes de toutes sortes, etc.??
On les exproprie pour les re-localiser ailleurs? On leur subventionne des cours d’architecture et de bon goût? Ces commerces répondent à un besoin qu’on ne peut nier. Leurs devantures sont laides, tout le monde l’admet ou presque. Mais à part de planter quelques arbres, je me demande bien ce qu’on peut faire pratiquement…
Qu’en pensez-vous?
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9 octobre 2007 à 22 h 04
Le « kitch » est maintenant à la mode, dit-on! :-))
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10 octobre 2007 à 13 h 39
Sans changer la vocation du boulevard, on peut au moins le rendre plus convivial et ne serait-ce qu’un tantinet plus joli. Selon moi, l’idée vaut la peine d’être considérée. (dire que je suis d’accord sur quelque chose avec le maire Loranger… ouf!)
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10 octobre 2007 à 14 h 39
La question devrais plutôt être est ce que tous doit être beau dans la ville, le boulevard Hamel a une vocation pratique il passe a travers des centre industrielle est traverse plusieurs autoroute pour ma part même ci on plante des arbre installe des lampadaire styliser est des banc je vais aller me promener sur l’avenue cartier Grande-Allée, St-Jean ect. bien avant le Hamel a la longueur que cette dernière a je crois que l’on pourrait refaire plusieurs petit artère qui le mérite biens plus pour un prix moindre.
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11 octobre 2007 à 01 h 08
C’est sûr que le boulevard Hamel on le trouve laid en comparaison avec d’autres qui sont plus beau. Si on mettait tous les boulevards « tous beaux tous propres », alors ça deviendrait la norme et on n’aurait plus rien de beau, mais simplement des boulevards ordinaires.
Mais je ne crois pas que l’idée soit de transformer Hamel en Grande-Allée. Une meilleure utilisation des terrains attenants, un petit « face lift » aux constructions les plus amochées, et une meilleure séparation visuelle de l’espace public (la rue) et le bâti ferait très bien l’affaire (ça ne prend pas grand chose… pour l’instant on se retrouve parfois dans un espèce de non-lieu d’asphalte bordé par d’autre asphalte, ou même de la « garnotte »).
Concrètement, pour illustrer ce que je dis, si la portion entre la rue Notre-Dame et la rivière Lorette pouvait ressembler à la petite portion de 300m juste à l’ouest d’Henri IV, ça resterait encore « le boulevard Hamel », avec presque tout ce que ça évoque, mais ça ferait moins dur.
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13 octobre 2007 à 01 h 02
J’ai des petits doûtes. Oui, certes, des arbres et d’autres moyens simples de faire de strates, enfin, des zones de transition entre le boulevard et les horreurs qui le bordent, ca va peut-être les dissimuler, surtout les parkings et les autres mares d’asphalte. Mais il reste la question de l’affichage: c’est essentiel pour une «strip» commerciale du genre. Et aussi l’usage, et la localisation: un embelissement serait surtout agréable pour les automobilistes qui doivent se taper Hamel souvent (ya de quoi déprimer), mais de là à aller prendre une marche sur Hamel, je partage les doutes de Léon… Alors des jolis trottoirs et des jolis lampadaires, oui, c’est dans l’ABC de l’urbanisme conséquent en milieu urbain dense ou en banlieue, mais là…
J’ai peur que ca se sente que ce sera une job de rattrapage et de camouflage, un move d’urbanisme bien pensant mais tellement timide… La vraie question serait de se demander comment rendre ces genres de «strips» intéressantes, malgré, ou plutot grâce à tous ces motels, ces vendeurs de chars usagés, ces stations d’essence et leurs affiches gigantesques et leurs néons (pas facile mais bon, la question remonte aux années 30, surtout aux USA, Californie, Vegas, etc…). Je pense à Kerouac… enfin…
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