Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Banlieue et auto vont toujours de pair

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 novembre 2007 13 commentaires

Villes et gouvernements ont beau parler d’environnement sur toutes les tribunes, ils permettent encore aux banlieues de se développer autour de l’auto exactement comme il y a 100 ans. Du coup, c’est la santé de la population et de la planète qui en souffre. (…)

Source: Cyberpresse François Cardinal (5 novembre 2007)

La suite

Voir aussi : Étalement urbain, Environnement.


13 commentaires

  1. Denis

    5 novembre 2007 à 13 h 00

    Je crois que le problème ne vient pas uniquement du gouvernement mais de chaque individu. Ce n’est pas le gouvernement qui créé la pollution (ils peuvent l’influencer par certain choix) mais les individus et les choix qu’ils font.

    Il y a moyen de vivre en banlieue et de choisir un endroit qui minimise nos déplacements. La preuve, je vie en banlieue et j’ai choisi cet emplacement car il me permettait de travailler à moins de 10 minutes, et de faire tous mes achats courants à pied (épicerie et autres..), ainsi qu’à ma conjointe de travailler à pied. Ainsi, on a qu’une seule voiture. Je connais bien des gens au centre-ville qui n’ont pas cette possibilité.

    Mais quand je rencontre des amis et que je leur dis de considérer cela dans leur choix de leur futur résidence, ils préfèrent uniquement regarder le prix. Pourtant, s’ils faisaient le calcul, il est beaucoup plus rentable de payer un peu plus cher mais de n’avoir qu’une seule voiture. et de pouvoir minimiser ses déplacements en auto.

    De plus, malgré la proximité de notre secteur des commerces, je vois encore plein de gens autour de chez moi prendre sa voiture pour aller faire leurs petits achats….

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  2. Carol

    5 novembre 2007 à 13 h 19

    « De plus, malgré la proximité de notre secteur des commerces, je vois encore plein de gens autour de chez moi prendre sa voiture pour aller faire leurs petits achats… »

    Ouais j’avoue que je le remarque aussi de mon côté…

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  3. Denis

    5 novembre 2007 à 13 h 32

    Bonjour à tous,

    vous prendrez note que le commentaire laissé plus haut avec le nom de « Denis » n’est pas le même Denis que vous voyez habituellement, donc ce n’Est pas moi qui est écrit cela.

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  4. Erick

    5 novembre 2007 à 15 h 15

    Je demeure moi-même en banlieue. Je suis allé il y a quelques années dans une sorte de réunion d’arrondissement pour les citoyens. On y parlait entre autres du problème qu’engendrera un futur gros développement résidentiel. La belle solution que tout le monde proposait: construire des nouvelles routes. Voilà donc la solution à tous les problemes: paver d’avantage…. pour attirer encore plus d’autos, dépendre encore plus des routes, causer plus de trafic.

    J’ai « osé » parler de transport en commun…. j’ai passé pour un extra-terrestre.

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  5. Charles Breton-Demeule

    5 novembre 2007 à 16 h 43

    Plusieurs personnes vivent dans les banlieues de québec et c’est un gros problème. Il y a 50 ans quand des endroits comme Monchatel,Les Saules et plusieurs autres n’étaient pas annexés à la ville de Québec les résidants n’avaient pas à se déplacer comme aujourd’hui. Il faut qu’il y ai plus de commerces à proximité dans les quartiers. Il y aura moins de pollution et de l’emploi sera créé!

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  6. Jeff M

    5 novembre 2007 à 18 h 05

    Le développement des transports motorisés depuis les années 50 font en sorte, effectivement, que les déplacements se font sur de plus longues distances. Cependant, la fusion des villes peut permettre de remédier à ce problème plus facilement puisque cela permet d’adopter un plan d’aménagement d’ensemble et de mieux répartir les emlois et les résidents sur le territoire. Encore faut-il que les pouvoirs publics de cette grande ville soient motivés à aller dans cette direction, ce qui n’est pas acquis.

    Quoi qu’il en soit, je donne parfaitement raison à Denis. Les choix individuels ont un poid énorme.

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  7. Carol

    5 novembre 2007 à 19 h 32

    « vous prendrez note que le commentaire laissé plus haut avec le nom de “Denis� n’est pas le même Denis que vous voyez habituellement, donc ce n’Est pas moi qui est écrit cela. »

    Je trouvais cela bizarre de voir que ce n’était pas la même expression !, pas les mêmes idées !

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  8. Frederic Malenfant

    5 novembre 2007 à 19 h 53

    Bon, je vais y aller dans l’autre sens !

    Je suis en banlieue et je me déplace en voiture, environ 20 à 30 minutes pour me rendre à l’ouvrage. Et ça fait mon affaire. Mais les anti-banlieue ne savent ce qu’ils veulent. Ils veulent des commerces de proximité dans les banlieues pour qu’on fasse moins de « millage », et quand un WalMart apparait, fait exprès pour les banlieues, ils chialent.

    Ils ne veulent plus de banlieue, mais ce serait quoi la solution, des immeubles d’habitation de 100 étages concentrées à 1 seul endroit tout dans un paquet, ou encore refuser tout nouveau développement domiciliaire et refuser les gens qui veulent s’établir? Je suis désolé, j’aime mon 5000 pieds carrés et mes voisins dans ma rue tranquille, avec ma piscine hors terre.

    En plus, j’ai accès à des vrais commerces récents et modernes, des vraies épiceries, des vrais power center :-) au lieu d’avoir un vieux métro délabré impossible à agrandir, tout jaune et puant, où on ne trouve rien !

    FM

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  9. Frederic Malenfant

    5 novembre 2007 à 19 h 56

    J’ajouterais que, lorsqu’on construit de la route pour organiser les quartiers résidentiels, ça DIMINUE la pollution car on ne reste pas pris dans le trafic 20 minutes sans bouger, ça nous permet d’aller d’un point à 1 autre sans s’arrêter, comme beaucoup ont pu le constater depuis le prolongement de Du Vallon. Justement à ce propos, à quand une autoroute Henri 4 à 6 voies au lieu d’avoir le goulot d’étranglement de 4 voies entre Hamel et Charest?

    FM

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  10. Jeff M

    5 novembre 2007 à 23 h 54

    Effectivement, la consommation de carburant est optimale lorsque la fluidité automobile est bonne, mais le problème est qu’on ne peut pas compter uniquement là-dessus. Nous avons une planète qui peut supporter un maximum de GES qu’il ne faut pas dépasser. L’argument d’une meilleure efficacité énergitique comme le soutient Frederic est valable uniquement s’il ne s’ajoute pas de nouveaux véhicules sur les routes, ce qui n’est pas le cas actuellement. Il est largement reconnu qu’une expention du réseau routier provoque à long terme une augmentation quasi-proportionnelle de la circulation, suivant l’expantion de la trame urbaine.

    Nous n’avons pas le choix. La proportion des déplacements automobile doit diminuer. Une solution que je propose est de tripler les taxes sur l’essence, augmentation échelonnée sur quelques années question d’atténuer le choc et de laisser une chance aux gens de s’ajuster, mais ce choc est nécessaire. Ainsi, les gens qui seront les plus disposés à abandonner l’auto le feront… et nous auront une circulation plus fluide ;-)

    Vous trouvez que c’est un gros prix à payer? Laisser aller les choses ainsi coûteront probablement plus chère dans 20 ans avec des intempéries plus violentes, des innondations, des zones agricoles asséchées, et j’en passe.

    Les gens de la banlieue doivent comprendre que la dépendance extrême à l’automobile est est lourde à supporter pour notre environnement et que ce style de vie ne pourra prendre de l’expention sans conséquence. Je pense que nous avons du mal à faire comprendre cette idée à bien des gens de la banlieue car on cherche ainsi à les culpabiliser, c’est donc normal qu’ils résistent. Je pense qu’un défi important est de rendre la vie en ville plus attrayante que la banlieue. C’est sûr que c’est une question de goût, mais aussi de perceptions. C’est avec une approche plus positive que les idées changent le mieux.

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  11. Frederic Malenfant

    6 novembre 2007 à 10 h 34

    pour jeff m

    tu as mis le doigt sur le bobo. Les gauchistes enragés utilisent tellement une mauvaise stratégie pour faire passer leurs points, qui parfois ont bien de l’allure, que ça lève automatiquement les boucliers et ça bloque toute possibilité de discussion.

    Je serais bien prêt à prendre l’autobus si elle passait à moins de 5 minutes de marche de chez nous pour me rendre au bureau. Mais comme c’est exactement ce que les gauchistes veulent que je fasse, en plus de vendre mon auto, diminuer mon salaire, détruire ma piscine, me faire acheter des couches en coton, acheter local à 3 fois le prix, ne plus flusher ma toilette, ça devient tellement abusif que donne comme résultat le contraire de ce qu’ils veulent.

    Plus les gauchistes veulent que je roule en hybride, plus j’ai envie de m’acheter un V12 à cause de leur arrogance et de leur méthode de culpabilisation où tout le monde est dans l’erreur sauf eux.

    FM

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  12. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    6 novembre 2007 à 10 h 52

    Frédéric, je suis moi-même « gauchiste » et fier de l’être, je vis aussi mes contradictions dans mes valeurs (je suis entre autres très individualiste!), mais je pense qu’on va s’entendre sur le point suivant: il faut être patient et respecter le rythme de chacun pour changer de vieilles manies!!

    À titre d’exemple, il y a à mon avis, en ce moment, une « overdose » de campagnes de sécurité et de « saines habitudes de vie » qui commencent à taper royalement sur les nerfs de bien des citoyens, moi le premier!

    Bref, ta remarque sur la « stratégie gauchiste poussée à l’extrême » mérite considération et réflexions, en effet. La modération a bien meilleur goût…

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  13. Sébastien

    6 novembre 2007 à 13 h 56

    Oui construire de nouvelles routes désengorge, pour un temps, nos artères congestionnées… Mais cela a été démontré plusieurs fois que plus on construit des routes, plus on facilite la vie aux automobilistes, plus il devient difficile pour les TEC de concurrencer l’automobile.

    La solution passera par la densification des quartiers périphériques le long des axes majeurs principalement, de manière à créer une pression démographique qui obligera naturellement les TEC a bonifier leur offre. Il y a encore beaucoup de terrains vacants le long des boulevards Henri-Bourrassa, de l’Ormière, Hamel, etc. où je verrais bien des bâtiments multifamilaux se développer. Sans nécessairement construire des tours de 100 étages! Y a les go-gauches extrémistes mais y a aussi les de-drettes démagogues…!

    Malheureusement à la minutes où la Ville propose un projet de développements plus dense qu’un bungalow unifamilial, v’là ti pas nos chers banlieusards monter aux barricades pour dénoncer la perte de leur qualité de vie, la hausse de la circulation appréhendée et (elle est bonne celle-là) la destruction de l’environnement…

    Les mentalités des années 70 sont encore solidement ancrées, et il y aura beaucoup de travail à faire pour convaincre la population que l’urbanisme des années 70 a été, dans bien des cas, une grosse erreur… surtout à Québec.

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