Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Rouler en paix

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 juillet 2008 12 commentaires

Outre les « ti-casses pas d’casque ou avec casque » qui me frôlent quand je me marche paisiblement sur les trottoirs de la 3e Avenue, j’avoue que j’ai une dent, ces temps-ci, envers les « matamores en… lycra » qui me dépassent à toutes vitesse quand je roule à 15 km/h sur les pistes cyclables: « Awaye, tasse-toé mononc' »!

Oui, il est temps que la police sévisse…

Source: Nathalie Collard, La Presse (éditorial), 9 juillet 2007.

Chaque été c’est la même chose. Il faut un accident malheureux pour se rappeler que la cohabitation auto-vélo ne va pas de soi. Ce n’est pas de la mauvaise volonté, du moins pas toujours. Il y a aussi la distraction, l’impression que la route nous appartient, une certaine désinvolture ainsi qu’une absence de respect des règles de base du Code de la sécurité routière. (…)

Commençons par les cyclistes. Ils n’ont pas le choix : ils doivent être hyper-prudents, plus prudents encore que les automobilistes. Leur vulnérabilité les y oblige. Or on compte beaucoup de fous du volant chez les cyclistes. Il faut circuler sur une des pistes bondées du Plateau pour comprendre à quel point les imprudents ne sont pas tous derrière un volant. Est-ce le sentiment d’être vertueux parce qu’on circule à deux roues qui nous donne tous les droits sur la route?

Cette attitude doit changer. Si les voitures sont interdites sur les trottoirs et doivent absolument arrêter aux arrêts à l’intersection, les vélos aussi. De la même façon, les vélos qui roulent à une vitesse excessive en faisant fi de la sécurité d’autrui (cyclistes, automobilistes ou piétons) devraient être punis. Le Code de la sécurité routière doit s’appliquer à tout le monde. (…)

Au cours des prochaines années, le vélo risque de prendre encore plus de place dans la vie de la ville. Il faut donc développer des réflexes qui s’imposent. Le vélo n’est pas une mode, c’est un moyen de transport aussi légitime que la voiture. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: “Cyclistes� VS trottoirs, édition 2008 (1).

Voir aussi : Art de vivre en ville, Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs, Vélo.


12 commentaires

  1. François Desjardins

    10 juillet 2008 à 08 h 58

    LICRA! mr. Cazes.. LICRA!!

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  2. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    10 juillet 2008 à 09 h 02

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  3. Francis

    10 juillet 2008 à 09 h 18

    Pour Montréal, je n’ai jamais eu l’occasion d’y faire du vélo.Mais pour Québec, c’est autre chose.
    Il est grand temps que les automobilistes réalises que leur frustration ne devrait pas être dirigée envers les cyclistes mais la ville qui n’a pas fait ses devoirs dans le développement des pistes cyclables.
    Trop de pistes sont construites sans vision. Trop souvent les pistes se terminent sans raison. Par exemple, pour partir de l’Université Laval et se rendre au centre-ville (disons le parlement), plusieurs tronçons existent, mais tous sont coupés à un moment ou un autre, lâchant les cyclistes dans un trafic parfois dense. Et il s’agit du seul axe vraiment développé. Les autres, c’est juste n’importe quoi, permettant de faire du vélo les fins de semaine, entre deux points sans intérêt.
    Par exemple, le boulevard Charest a été rénové il y a 1 an de cela. Le trottoir élargi de manière indécente, mais aucune piste cyclable.
    Ce n’est pas surprenant alors de voir les cyclistes emprunter un trottoir inutile de toute manière!!
    La raison donné était que la piste cyclable rendrait les stations d’autobus dangereuse…

    Il est important aussi de rappeler un fait que les automobilistes oublis: le vélo, c’est toi qui force pour le faire avancer. Alors, faire un détour inutile de 30 mètre parce que la piste passe par là, alors qu’il y a une route ou un trottoir pour faire le liens…quel est le choix de la majorité selon vous?

    Le problème est que les cyclistes doivent trop souvent choisir entre l’option la plus sécuritaire et un code de la route tout à fait inadéquat pour ce genre de transport.

    La solution est très simple: construire des voies protégées sur tous les grand axes (chemin Ste-Foy, Boul Charest, Boul. René-Lévesque, Boul Hamel, Boul. Pierre-Bertrant, etc) sur TOUTE la longueur. Présentement, c’est uniquement par petite sections désordonnées, là où il y a espace! Souvent, la piste devient une cohabitation avec les automobiles, dans des rues secondaires (par exemple entre chemin ste-Foy et René Lévesque à la hauteur de la rue Holande). Cela est inutile, car les gens ne sont pas intéressés de faire 1km de plus, au travers du traffic de toute manière. En plus, il serait important faciliter la traverse des grands boulevards ou autoroute, comme ce qui a été fait pour du Vallon!

    C’est pas sorcier et c’est faisable. Je donnerai l’exemple de Paris, où à ma grande surprise, il fut plus facile et sécuritaire de circuler à vélo dans les rues étroites et désorganisées que dans la ville de Québec. Et question d’espace d’amménagement, il y avait beaucoup moins de jeu qu’à Québec!

    Franchement, c’est à ceux qui ont conçu le système des pistes cyclables à Québec qu’on devrait donner des contraventions! Présentement, es cyclistes ne peuvent respecter les règles, car c’est trop dangereux ou incohérent!

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  4. Louis

    10 juillet 2008 à 09 h 47

    Enfin, quelqu’un qui en parle.

    Je suis un adepte des pistes cyclables depuis longtemps, surtout l’axe des cheminots / Jacques-Cartier Portneuf. Ma vitesse se situe entre 10 et 30 km/h. Le problème en est un de civisme, de jugement et de gros bon sens, qui semblent faire défaut.

    J’ai du plaisir à rouler et je pense qu’il est important de ne pas gâcher le plaisir des autres par nos attitudes. La grosse madame en tricycle me fait plus plaisir à voir sur la piste que ces fous en lycra enfourchant un vélo à 5 000$.

    Jean, dit toi que ces cyclistes doivent avoir les mêmes comportement sur la route et que les vrais « riders » comme ceux du club vélo de la Vie Sportive ne roulent pas sur les pistes cyclables.

    Je pense qu’on à affaire ici qu’a des m’a-tu-vu (autant de filles que de gars)qui ne respectent rien ni personne.

    On a qu’a les voir traverser l’intersection de la 1iere avenue sur la rouge, dépasser dans les courbes, se faufiler à travers les petites familles. C’est beau le dépassement de sois, mais ul y à des lieux pour ça.

    Je m’amuse souvent à penser l’orsque j’en vois un qu’il doit y avoir un complexe quelconque de caché la dessous.

    Je ne pense pas que ce soit à la police de régler ces problèmes, il ne peut y avoir une police à tous les 100 pieds! Je pense que c’est aux utilisateurs « normaux » de se faire respecter. On aura beau faire des lois et réglement de toutes sortes si personne ne les respectes c’est inutile.

    P.S. T’es mieux de rouler à 15 km/h et d’aller loin que de rouler à 30 pis d’arrêter au pont de la rivière Jacques-Cartier pour ne pas salir ton vélo à 5000 $

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  5. Yvan Dutil

    10 juillet 2008 à 10 h 55

    Personnellement, je m’identifie pas comme un fou du vélo en Lycra. Mais, quand je me rend travailler en vélo, je roule à une moyenne de 20-25 km. C’est ma vitesse de confort. Sur le plat, je roule normalement entre 28 et 35 km/h sans trop forcer. Et, je suis sur un vieux vélo de montagne monté avec des pneus lisses et des sacoches. C’est loin du vélo de route ultra-performant. Heureusement, les bandes cyclables de Saint-Louis sont peu fréquentées par les cyclistes du dimanche, les joggeurs et les piétons. J’ai essayer de rouler sur la promenade Samuel de Champlain alors qu’il y a du monde et je trouve cà pas très agréable.

    Reste alors la route. D’ailleurs la limite de vitesse sur les pistes cyclable est de 30 km/h. Techniquement, quand on roule plus vite on doit quitter la piste. Mais, alors on risque de se faire chanter des bêtises par les automobilistes comme des copains qui roulaient à 40 km/h sur Versant-Nord.

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  6. Louis

    10 juillet 2008 à 11 h 25

    Yvan: Ben voilà, le matin quand tu va travailler c’est pas comme une fin de semaine ensoleillée, la clientèle n’est pas la même et les pistes servent majoritairement a des cyclistes qui transitent maison/boulot – boulot/maison.

    Gros bon sens…toujours…

    On se fait aussi chanter des bêtises par les piétons. Pas plus tard que lundi j’attendais ma lumière au coin de Mgr Gauvreau et Charest et je me suis fait invectiver par un gros piéton qui à, semble-t-il, trouvé je j’empiétais un peu trop sur son trottoir. Ma connerie répondit donc à la sienne.

    On peu vraiment être imbécile parfois…des 2 cotés.

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  7. xavier

    10 juillet 2008 à 11 h 27

    Un problème avec le vélo, comme l’avance Yvan, est la différence de vitesse avec les autres modes de transports. Le promeneur du dimanche se promène aux alentours de 10-15, la chaise électrique entre 5-10, le cycliste de haut-vol vers les 30, les voitures tiennent à leur 50-70 et comble du malheur, les bus circulent en moyenne, avec les arrêts à environ 20, ce qui fait qu’on ne sait jamais si on doit le dépasser ou s’il doit nous dépasser. Bref, le partage de la route est très difficile, même entre cyclistes, tous n’ayant pas la même conception de ce mode de transport: ballade ou déplacement? Et comme le réseau utilitaire est insuffisant… Les cycliste qui ne veulent pas risque trop se ramassent sur les pistes et s’imaginent tous que l’utilisation qu’ils en font est la meilleure, obstruant la voie aux plus rapides en roulant deux de large ou bien en dépassant en fous…
    Je suis sceptique devant le plan cyclable. Les pistes qui font des détours sont inacceptables quant on sait que le vélo marche au jus de jambe et que ce n’est souvent que pour en pas retirer de privilèges aux automobilistes… (même cas pour les piétons qui doivent attendre des minutes aux feux de circulations, alors que les voitures passent en priorité…)Je me demande parfois s’il ne serait pas plus intelligent de baisser la vitesse des voitures à 30, cela permettrait aux cyclistes utilitaires d’aller presque à la même vitesse, facilitant le partage de la route et laissant les pistes cyclables à ceux qui sont pas trop pressés et qui aiment le paysage (surtout que certains corridors sont exceptionnels et qu’il est dur de ne pas se laisser distraire par la vue). Remarque: il faudrait aussi limiter le stationnement sur rue, c’est peut-être moins problématique ici qu’à Montréal, mais je vis toujours avec la terreur que quelqu’un ouvre sa portière sans avoir regardé et me fauche (c’est arrivé à des copains !

    Pour ce qui est de la piste projetée sur René Lévesque, j’ai de gros doutes, je le fais des fois, mais avec un bus aux deux minutes c’est franchement désagréable: bruit, odeur, conflit pour la bande latérale avec les arrêts et les passagers qui descendent, vitesse des bus trop basse pour dépasser ou être dépassé mais les voitures qui filent et tournent devant sans regarder…
    J’aurais préféré Ste-Foy, quitte à exproprier une petite bande dans le coin de Mirand (il y a de l’espace sur les terrains à l’avant et je crois que la ville peut le faire pour élargir l’emprise routière) et faire une bande cycliste et transport en commun. Sur St-Foy, le trafique est plus lent, il n’y a pas de côtes, ou de faux-plat comme sur René Lévesque, et en plus ça connecte avec la piste Quatre Bourgeois qui va jusque vers Pie XII. Une piste sur René Lévesque va encore poser un problème dans le coin de l’université et nécessiter encore du zigonnage.

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  8. Sebastien Gauthier

    10 juillet 2008 à 14 h 59

    Voulez vous bien me dire qu’est-ce que vous avez tous contre les vetements en lycra. Le lycra est un tissu qui se moule parfaitement bien au corps et lorsqu’une jolie femme en porte, cela met donne de belles fesses parfaitement bien moules. Avouez que ce n’est pas desagreable du tout a regarder!!! Bande de chialeux!!!

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  9. Sim 21

    10 juillet 2008 à 17 h 04

    Hahaha!
    Sébastien a raison.

    Mais certains on des préjugés .. tu porte du lycra, t’es un délinquant. Point à la ligne.

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  10. Manu

    10 juillet 2008 à 19 h 46

    C’est une question de gros bon sens et de civisme quant à moi.

    Encore plus tanant qu’un m’as-tu-vu à toute vitesse, c’est un groupe de m’as-tu-vu, qui ne sont même pas foutus de roueler en file. Ils roulent plutôt en formation zig-zag, comme les groupes de motos doivent le faire sur la route. Or, sur une piste cyclable, le règlement est clair, on roule en file. Et en en zig-zag, étant donné la large des voies, la moitié des cyclistes se retrouvent sur la ligne centrale. Dans ces cas, tenir sa ligne et lever le coude peut paraître violent, mais demeure très efficace.

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  11. Patrick

    11 juillet 2008 à 16 h 18

    D’accord avec Sebastien concernant Sainte-Foy/St-Jean comme axe de transport à privilégier pour un lien UL-Québec. Beaucoup plus logique que René Lévesque. Il faut aménager des pistes ou là ou les vélos circulent naturellement.

    Et il faut faire de la resistance passive en se proménant sur ces axes COMME SI il y avait des pistes. La ville n’aménage pas de pistes dans certains secteurs car elle dit que seulement 2% des déplacements se font en vélo. Et seulement 2% des déplacements se font en vélo parce que c’est un mode de transports casse-cou dans le reseau routier actuel. Alors il faut sortir nos vélos et prendre notre place!

    Si on se promène sur les trottoirs et qu’on zigzague dans la rue, c’est pas pour faire chier le peuple, c’est parce qu’il devrait avoir des pistes cyclables à ces endroits. Construisez moi un reseau qui a de l’allure et je ne ferai pas le cowboy. Mais dans un reseau routier qui n’est pas civilisé, je vais continuer d’agir comme un barbare.

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  12. Marc-Olivier Labrecque

    30 juillet 2008 à 12 h 27

    Patrick a raison et exprime ce que d’autres ont déja écrit. Tant que le réseau restera inadéquat, il est un peu illogique de demander aux cyclistes de se conformer.

    « Construisez moi un reseau qui a de l’allure et je ne ferai pas le cowboy »

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