Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


« Cyclistes » VS trottoirs, édition 2008 (1)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 mai 2008 7 commentaires

18e Rue. Photo: Jean Cazes, 21 mai 2008.

Retour du beau temps, retour des « colons », pour reprendre un juste qualificatif qu’a réactualisé récemment notre pittoresque maire!

… Et à chacun son sujet de défoulement! ;-)

À consulter, ce billet: Vélo: les dangereux trottoirs de Limoilou… (Encore!)

Voir aussi : Arrondissement Limoilou, Qualité et milieu de vie, Vélo.


7 commentaires

  1. Patrick

    21 mai 2008 à 22 h 35

    On se fait klaxonner dans la rue parce qu’on n’est pas assez rapides, pis on se fait blaster par des piétons stickés sur leurs principes quand on passe sur les trottoirs. Les cyclistes ont droit a une mince bande imaginaire truffée de nids de poule sur le bord de la rue – et ça seulement quand il n’y a pas d’autobus qui souhaitent s’arreter pour déposer des passagers, ou des véhicules qui bloquent le passage comme sur la photo ci-dessus.

    Tant qu’il n’y a pas de véritable place designee pour les cyclistes sur les arteres principales du centre ville, je vais continuer de zigzaguer et de passer sur les trottoirs.

    A quand les accomodements raisonnables pour les vélos dans cette ville qui se trouve trente ans en arrière de l’Europe et quinze ans en arrière de Montréal pour les aménagements pour cyclistes?

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  2. yvonL

    22 mai 2008 à 03 h 29

    Je plussoie volontiers. A Montréal ce sont les messagers qui vous passent à 1 pouce à toute vitesse, ne nous plaignons pas d’une transhumance à pas de piéton (du moins semble t il sur la photo). A quand un véritable réseau cyclable sécuritaire, je commence à douter.

    En passant, chialer pour chialer puisqu’il s’agit de défoulement : on pourrait tout aussi bien bouter hors des pistes « cyclables » (pour les cycles donc), les patins, les piétons, les poussettes pour enfants, les coureurs, les chiens. On le fait bien pour les skis à roulette.

    La route ca se partage parait il. Ce qu’il « nous » reste (piétons et cyclistes) aussi.

    YvonL

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  3. Louis

    22 mai 2008 à 06 h 16

    100% d’accord avec les 2 commentaires précédents !

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  4. Max

    22 mai 2008 à 11 h 54

    J’ai remarqué qu’à Paris les voies réservées aux bus son également réservées aux cyclistes. Et à Bordeaux, ils ont amménagés des pistes cyclables…sur les trottoirs.

    Intéressant pour Québec, peut-être?

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  5. Louis

    22 mai 2008 à 21 h 35

    On les a dans le c…sur les trottoirs. On les a dans le c… dans les sentiers pédestres. On les a dans le c… sur les pistes de jogging ou de roues alignées. Depuis quelques années, on les a dans le c… sur les marches d’escaliers, sur les rampes pour handicapés. Les Plaines sont annuellement défigurées par les maniaques du vélo de montagne qui descendent les monticules. Et je ne parle pas de leur non-respect pour les feux de signalisation ni du Code de la route. Ça se peut-t’y que j’aie une dent contre les cyclistes…:))

    Eh que ça fait du bien de se défouler. Sans rancune, :))

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  6. Manu

    22 mai 2008 à 22 h 12

    D’un côté, un a un évident problème de sécurité à vélo en ville :non seulement il n’y a pas de place, la chaussée est en mauvais état et pendant que j’y pense, est-ce qu’un vélo, qui est légalement un « véhicule » soumis au même règles que les voiture, peut rouler dans une voie réservée aux autobus?

    D’un autre côté, il y a DES (pas « les », encore moins « tous ») les cyclistes qui ont dans la tête qu’en vélo on peut aller où on veut comme on veut. Ils en feront même un avantage si vous leur demandez de nommer des avantages au vélo sur les autres moyens de transport. J’en vois tous les jours sur les trottoirs sur Dorchester et de la Couronne notamment, à travers les gens qui attendent l’autobus ou qui passent près de nous rentrer dedans au détour d’un coin d’édifice à bureau, et qui traversent la rue n’importe où, de biais et à contre-sens.

    C’est un peu la loi de la jungle finalement et les cyclistes y vont en fonction de leur instinct de survie. C’est malgré tout plus sécuritaire pour le cycliste de contourner les règles que de les suiver. Évidemment, cela se fait au détriment d’un usager plus vulnérable : le piéton. Dans l’ensemble, remplacer 10 collisions auto-vélo par 10 collisions vélo-piéton, c’est déjà une amélioration pour le système de santé.

    Mais la seule façon de régler le problème, c’est d’assurer une meilleure sécurité aux cyclistes sur la route (ceux qui respectent les règles, car on ne fera pas d’entourloupettes pour les autres), par des aménagements, mais surtout par un changement de mentalité. Il faudrait en effet que tous les conducteurs de véhicules à moteur se rappellent que le code de la route stipule que le cycliste est non seulement dans son plein droit de circuler à droite de la chaussée, mais que le dépassement de celui-ci ne peut se faire que lorsqu’il est sécuritaire de le faire (et doit se faire de manière sécuritaire), tout comme le dépassement d’un tracteur avec un triangle orange par exemple.

    Après ça, il faudra faire le même travail auprès de cycliste pour leur rappeler que la route ça se partage…

    … mais pas le trottoir.

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  7. Manu

    22 mai 2008 à 23 h 53

    …vous aurez deviné au début de mon 2e paragraphe que je voulais dire « DES cycliste » mais que j’ai réussi à écrire ça tout croche!

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