Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Paul McCartney: la « fameuse » pétition, et une réplique parmi des tonnes d’autres…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 17 juillet 2008 16 commentaires

Avez-vous hâte d’assister à ce moment historique? Moi, oui! Je le sais, je déborde peut-être, ici, de la mission de Québec Urbain. Mais comme l’événement fera la manchette dans le monde…

La pétition: Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul McCartney (Luc Archambault).

Cet exemple de réplique: Lettre à ceux que ça dérange: Paul McCartney a le droit de venir fêter Québec! (Stéphane Laporte, La Presse). Je retiens entre autres cette phrase:

L’indépendance n’est pas synonyme de fermeture. Au contraire. Être indépendant, c’est aller vers les autres. Sans avoir peur d’eux.

Voilà! Un mot enfin pour dire que le ton de la pétition ne fait pas dans l’extrémisme et que Luc Archambault est un artiste que je respecte. Mais je ne suis pas obligé d’être d’accord avec lui… et j’en dis pas plus!

À consulter, entre autres billets: McCartney : le jour J approche.

Voir aussi : Fêtes populaires et événements publics, Geste de solidarité & communautaires, Québec La cité.


16 commentaires

  1. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    17 juillet 2008 à 16 h 26

    Je résume le fond de ma pensée: la Conquête, je m’en fiche, je n’étais pas là; on vit à l’heure des ordinateurs et du Village global; il faut en finir avec les vieilles rancunes du passé et arrêter de se considérer comme moralement supérieur aux autres cultures, Cibole!

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  2. Manu

    17 juillet 2008 à 17 h 56

    Et c’est nous qui l’invitons, chez nous, pour notre propre plaisir, et non lui qui s’impose comme représentant d’une monarchie impériale.

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  3. xavier

    17 juillet 2008 à 18 h 26

    Je veux pas semer lpus de controverse, mais d’après ce que j’en comprends, c’est beaucoup suite à l’édito de N. Petrowsky et à la controverse de la « récupération » du fédéral que ce désir de transformer le 400e en fête des francophones et du Québec s’est amplifié. J’ai l’impression que certains ont tendance à carte-postaliser Québec pour en faire l’emblème et le signe toujours vivant de la Nouvelle-France rose…
    Mais, pour ma part, je trouve que c’est accorder peu d’importance à la ville de Québec, comme si dans ce gros village homogène, il ne s’était rien passé depuis le désastre des plaines d’Abraham, la déchéance du fait français en Amérique. On oublie que la ville a déjà été majoritairement anglophone, qu’il y a ici une modernité, un passé industriel… Après tout, il faut s’entendre et j’en ai beaucoup parlé avec des amis historiens, le 400e n’a de sens que dans l’optique de la fondation de Québec. La francophonie en Amérique et le Québec ne datent pas de 1608. Cela ne veut pas dire qu’on n peut le souligner et célébrer, mais c’est aussi peu la fête du Canada que de la francophonie Américaine (dans les deux cas, le contrôle de Québec était essentiel à leur essor, mais on ne peut faire de la fondation de la ville la CAUSE). Pour un bon survol historique, il y a eu une lettre l’opinion de M. De Waelw, professeur au département d’histoire de l’Université Laval qui était très bien.
    Autant c’est une erreur de gommer les ruptures survenues depuis 1608 pour en arriver à une vision de l’histoire consensuelle et sirupeuse où tout le monde est beau et bon, mais c’est le cas pour les rouges ou les bleus! L’histoire n’est pas quelque chose qui existe objectivement, comme un tout tangible qu’on peut raconter du début à la fin, mais c’est une discipline qui repose sur une méthode scientifique, où l’analyse rigoureuse des sources joue en rôle essentiel, ce que les critiques impliqués ne font pas. Se servir de l’histoire pour alimenter des rancunes, c’est seulement faire de la politique avec des arguments démagogiques.

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  4. xavier

    17 juillet 2008 à 18 h 30

    Désolé, je me suis vidé le coeur… pour le lien au très insipide éditorial de N. Pétrowsky qui n’était probablement pas venue à Québec depuis un bail et qui semble avoir alimenter la polémique (cité ensuite par Archambault)
    http://www.cyberpresse.ca/article/20080705/CPOPINIONS05/807050832/5034/CPOPINIONS
    Bref, en plus c’est très égocentriques des Québécois de considérer la francophonie comme le Québec, il y a des francophones ailleurs au Canada qui essaient de préserver leur culture, Paul McCartney n’a rien à voir là dedans.

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  5. Raymonde Giguère

    17 juillet 2008 à 22 h 09

    La controverse autour de la venue de Sir Paul ne devrait pas se situer sur le fait qu’il est britannique. Sa valeur comme artiste est immense. C’est un monstre sacré qui devrait s’en tenir à ce qu’il connaît: la musique, le spectacle.en voit rarement.
    Ce qui me fait tiquer à propos de son invitation c’est sa venue le printemps dernier aux Iles-de-la-Madeleine et je crois que sa venue est une insulte aux vaillants madelelinots. Rien à voir avec la politique partisane.

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  6. jb

    18 juillet 2008 à 06 h 16

    je suis bien content que Paul McCartney vienne à Québec. C’est un très gros évènement

    « Mais comme l’événement fera la manchette dans le monde… »

    … pas d’accord là-dessus. Avait-on entendu parlé du spectacle de Kiev? Non. De celui des 800 ans de Liverpool? Non.

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  7. Sylvie

    18 juillet 2008 à 06 h 17

    Encore des vielles histoires! Des vieux baby boomers qui vivent dans le passé. Quand est-ce la retraite? Le 400ieme, c’est une grande fête et Paul McCartney est notre invité. Faut lui montrer comment on est accueillants.
    J’ai habité dans 5 provinces, habité et visité plus de 30 pays et je considère avoir fait pas mal en rencontrant des gens de partout et me faire des amis. Là, il faut qu’une gang de vieux snocks (y’en a un la-dedans qui semble tout droit sorti d’une commune des années ’70s) nous fasse passer partout dans le monde pour des c…… de sauvages! Ben, ben fins! Merci.
    M. McCartney, bienvenu chez nous!!!! (et SVP, ignorez nos « vrais » sauvages.)

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  8. Jean Cazes Utilisateur de Québec Urbain

    18 juillet 2008 à 06 h 59

    « … pas d’accord là-dessus. Avait-on entendu parlé du spectacle de Kiev? Non. De celui des 800 ans de Liverpool? Non. »

    @jb: moi, oui. On en a montré, à l’époque, des extraits au Téléjournal et je me souviens très bien des couvertures qu’on en a fait dans Le Soleil…

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  9. Manu

    18 juillet 2008 à 11 h 32

    Sans rien ajouter au sujet, je trouve que le commentaire de xavier est bien exprimé et surtout, très pertinent pour tout ce qui touche de près ou de loin à l’aspect politique des célébrations du 400e. Son commentaire mérite d’être retenu.

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  10. Martin Paré

    18 juillet 2008 à 14 h 42

    Pathétique! Oui, les Britanniques ont énormément contribué au développement de la ville telle qu’elle est aujourd’hui. Sans eux, Québec et Montréal seraient sûrement encore des bourgades de traite. Renier l’apport britannique au peuple québécois d’aujourd’hui, c’est renier une grande partie de notre histoire. Soyons matures un peu et assumons que nous sommes en fait un mélange des deux peuples fondateurs. On peut être fier d’être Québécois et parler français sans pour autant rejeter tout symbole lié à l’Angleterre. Non mais!

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  11. Jerome

    19 juillet 2008 à 05 h 47

    Ce que je trouve plate c’est qu’on fasse du bruit avec ça pour rien. 92 personnes ont signé la pétition à ce jour. On est 7 000 000 on ne parle pas d’une majorité…

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  12. Hélène D.

    19 juillet 2008 à 06 h 49

    Juste une phrase a dire:

    BIENVENUE MR MCCARTNEY A NOTRE GRANDE FÊTE.

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  13. Jeff M

    20 juillet 2008 à 08 h 10

    Je me suis permis de diffuser cette lettre en réponse à un petit article dans vigile.net, un blog nationaliste.

    http://www.vigile.net/Qui-est-le-vrai-colonise-Yves

    Je vous invite à en faire autant pour passer le message ;-)

    « Je suis souverainiste depuis mon jeune âge, mais là de moins en moins. Moi-même de Québec, je suis très gêné que l’on acceuil Sir Paul sur fond de controverse politique, car c’en est une dans les faits. Cette « inquiétude » de certains est symptomatique d’un nationalisme qui est resté sur la défensive depuis les années 1960-70 et qui est devenu complètement marginalisé, mais qui réussit à se faire parler de lui en se mettant tout le monde à dos.

    Pierre Curzi et tout les autres du même avis sont les vrais colonisés. Ils ont peur. Ils n’ont pas confiance en les capacités de nous mêmes. C’est ça être colonisé. Et si ma « grille d’analyse » ne vous convient pas, c’est vous qui êtes les pires. Vous dépenser bien de l’énergie à créer un problème qui existe essentiellement dans la tête.

    Le nationalisme québécois tel que vécu dans la 2e moitié du XXe siècle n’existe plus. Ce n’est pas forcément une mauvaise nouvelle, c’est une évolution sociale. Il n’y a plus cette dichotomie entre canadien-français-cheep-labor et british-bourgeois-anglo-saxon. Les québécois sont bien plus émancipé qu’avant. Mais le nationalisme incaré par certains est encore celui de cette époque, où l’on avait encore une place à gagner.

    Si certains ne sont pas satisfait de l’activité culturelle ou de poid politique que nous détenons, c’est avec des projets mobilisateurs et stimulants que nous pourront améliorer les choses. Pas avec des jappements de grincheux-nationaleux. »

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  14. Marie Roberge

    25 juillet 2008 à 10 h 32

    Ce texte s’adresse aux gens de Québec.
    _____________________

    Je croyais que les fêtes du 400e étaient celles de ma capitale, celles de l’Amérique française, pas exclusivement celles des habitants de Québec. Car Champlain ne venait pas fonder une ville mais un pays (ou une colonie française)! Je croyais que c’était ma fête aussi, la fête de tous les descendants de ces filles du roi venues pour peupler l’Amérique. Et c’est dans cet état d’esprit que je suis allée passer une semaine à Québec, en juin, et que j’ ai vu d’extraordinaires présentations dans cette ville magnifique!

    Malheureusement, maintenant que la fête bat son plein, je me rends compte que les gens de Québec ne voient dans les fêtes du 400e qu’une célébration de leur ville; je regrette aussi que les choix qu’ils ont faits ne soient pas tous cohérents avec ce qui devrait être fêté. Eux-mêmes n’ont-ils pas d’ailleurs admis qu’ils calculaient la pertinence d’une activité en fonction de sa capacité de faire parler d’eux, de placer leur ville sur l’échiquier mondial? Est-ce par narcissisme, chauvinisme, complexe d’infériorité, ignorance, fermeture, ou par manque de respect au regard de l’histoire et des autres francophones du Québec? Je ne saurais le dire, mais je le déplore. Pourquoi réduire cet événement à une fête municipale bigarrée (fourre-tout), alors qu’on aurait pu en faire la fête d’une nation, fière d’avoir conservé l’héritage de ses ancêtres?

    Abandonnez vos complexes et cessez de vous comparer à Montréal; vous êtes ce que vous êtes et vous avez le droit de l’être. Vous vivez dans la plus belle capitale de l’Amérique (et je parle en connaissance de cause) et vous le faites en français. Quel destin exceptionnel et quel atout! Montréal et Québec sont deux villes qui ont leur personnalité propre, des missions différentes, et dont le Québec ne peut se passer! Vue de l’extérieur, l’envie que vous portez à la métropole nous fait penser à la fable La grenouille et le boeuf : la grenouille, voulant devenir aussi grosse que le boeuf, se gonfla jusqu’à l’éclatement. Quelle bêtise! À mon humble avis, ce que sous-tendent les reproches que, récemment, les ténors de Montréal faisaient à Québec, c’est que cette dernière ne se comporte pas en capitale, ce qu’elle est pourtant. C’est en n’assumant pas pleinement et dignement le rôle qui lui est dévolu que Québec se rapetisse et devient une simple ville provinciale. Malheureusement.

    Ni de Montréal, ni de Québec, mais de Gatineau.

    Fière de mon appartenance à la nation québécoise française,

    Marie

    P.S. : Je crois avoir droit au chapitre en tant que francophone du Québec et payeuse de subventions.

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  15. mario C.

    8 août 2008 à 18 h 38

    Lors d’événements importants, Céline Dion est invitée à participer aux É.U.
    Malheureusement, bien des québecois, (Kurzi, Turp et cie), soufrent de racisme et de xénophobie.
    Si un jour, on devenait indépendant, d’après leurs dires, on interdirait tout ce qui vient de l’extérieur du Québec. Ça ressemble à ce qui se passait en Allemagne en 1939-1945.
    Je suis libre d’écouter ce que je veux et personne ne m’en empêchera ! Mme Marois n’a rien fait envers sa gang, demandez-lui pourquoi (voir son site) et demandez à Turp (voir site web circonscription Mercier)
    Je boycotte les « oeuvres » (sic) de Falardeau, Kurzi, Marie Tifo (sa conjointe), Raymond Lévesque, Bratwate et les autres extrémistes qui ont signés la pétition.
    Aux prochaines élections, votons contre les extrémistes de ce parti !
    En passant, Parizeau a obtenu le titre de Ph.D. de la London School of Economics (Angleterre). Il a du bruler son diplome et rester non diplomé !

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  16. Luc Archambault

    17 décembre 2008 à 01 h 40

    Je tombe par hasard sur ce forum… Un peu tard pour commenter mais tout de même… Permettez… puisqu’on me cite.

    Je ne me suis jamais opposé à la bienvenue venue de Sir Paul. Ainsi, moi aussi je puis dire à l’instar de Stéphane Laporte :

    « L’indépendance n’est pas synonyme de fermeture. Au contraire. Être indépendant, c’est aller vers les autres. Sans avoir peur d’eux. »

    Soit dit en passant, son texte est maintenant introuvable dans Cyberpresse… ainsi que le forum qui a suivi…

    Être fermé aurait consister à s’opposer à la venue de Sir Paul. Être ouvert consiste à l’accueillir à bras ouvert en lui souhaitant la bienvenue en se présentant à l’illustre invité tel qu’on est. J’ai décris dans mon mot de bienvenue le contexte entourant sa bienvenue venue, tel que je le voyais, sans peur et sans reproche.

    Du reste, il a bien compris le message.

    Il a brandi un immense drapeau du Québec.

    http://www.vigile.net/Retour-sur-un-detournement-de

    Soit dit en passant, mon texte n’était pas une « pétition ». Il a été déposé dans un site Internet qui s’appelle Pétition. Il n’existe pas de site Internet où l’on peut recevoir les endossement de personnes partageant un contenu diffusé dans Internet.

    Soit dit en passant, Nathalie Petrowski a assisté au spectacle manifestif du 3 juillet où a été dénoncé le banissement de l’Histoire et des couleurs du Québec. J’y fait un discours parlant de la bienvenue venue de Sir Paul. Plus tard elle a en quelque sorte endossé ce point de vue dans son texte dénonçant la pertinence de l’invitation d’un groupe anglophone comme spectacle de lancement du festival d’été…

    Pierre Curzi n’a été interpellé dans l’affaire que parce qu’il avait endossé mon mot de bienvenue, lui non plus ne s’est jamais opposé à la venue de Sir Paul.

    Celle et ceux qui prétendent que nous nous sommes opposés à la venue de Sir Paul sont victime d’une manipulation médiatique qui a inventé de toute pièce un faux « mouvement d’opposition » à la venue de Sir Paul qui n’a jamais existé.

    S’y opposer aurait eu pour effet de priver un artiste de son expression artistique en vertu d’une position politique. Ce qui n’a jamais été mon cas, ni celui de Pierre Curzi ni d’aucun endosseur de mon « Mot de bienvenue… » Or, d’aucuns décident de faire exactement ce qu’on nous reproche à tort… de vouloir faire… en « boycottant » nos oeuvres… comme le dit Mario C. le 8 août 2008 à 18h38

    Pathétique… et ironique contradiction…

    Ci qui a été dénoncé dans mon texte, ce sont entre autres choses les raisons données pour justifier l’invitation faite à Sir Paul.

    « faire de la place aux deux peuples fondateurs, la France et le Royaume-Uni »

    Comme si la fête de la fondation de Québec par Champlain devait célébrer deux peuples « fondateurs ». Comme s’il y avait deux peuples fondateurs à la Ville de Québec !?

    Il n’y a qu’un peuple fondateur à la Ville de Québec, c’est le peuple de France. Le peuple du Royaume-Uni actuel n’a pas d’ancêtres fondateurs de Québec. Les britanniques se sont invités dans l’Histoire de Québec par la conquête, 150 ans après sa fondation…

    Deux peuples fondateurs concerne la fête du Canada, pas celle de la Ville de Québec.

    Ce qui a été dénoncé c’est la canadianisation de la fête et le banissement des couleurs de Québec, du Québec.

    Une dérive médiatique sans précédent à tenté de faire croire que les souverainistes s’opposaient à la venue de Sir Paul pour des raisons purement partisanes et pour casser du sucre sur le dos des souverainistes. Pour tenter d’accréditer la propagande canadianisatrice voulant que le nationalisme québécois, que le souverainisme soit une fermeture au monde. Ce qui n’est pas le cas, d’autant quand il n’a jamais été question de fermer nos frontière à la venue de Sir Paul.

    Sir Paul est toujours bienvenue au Québec, lui a pu porter bien haut le drapeau du Québec, ce qui a été refusé aux autres.

    Au revoir Sir Paul…

    Luc A.

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