Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Internet sans fil gratuit: Les Plaines

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 juillet 2009 22 commentaires

Josianne Desloges
Le Soleil

(Québec) Dès demain, Internet sans fil sera accessible sur les plaines d’Abraham. Quatre bornes du réseau ZAP Québec y ont été installées aux endroits stratégiques : au Pavillon des services, au kiosque Edwin-Bélanger, au jardin Jeanne-d’Arc et au Site des grands événements.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Parc, Patrimoine et lieux historiques.


22 commentaires

  1. Seb

    25 juillet 2009 à 12 h 08

    Leur service est pas incroyable non-plus. Je reste en face de l’université du Québec (où ils ont un routeur), de l’autre côté du parc et nous captons très mal le signal.

    De plus, je me demandais si quelqu’un sait comment se connecter à ZAP avec un ipod touch/iphone.

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  2. Mathieu

    25 juillet 2009 à 12 h 38

    La technologie sans fil étant ce qu’elle est, un tas de facteurs peut venir perturber son fonctionnement: des interférences causées par d’autres instruments de communication, des obstacles naturels (un arbre, une maison, un camion dans la rue), d’autres réseaux sans-fils dans l’immeuble, etc. Personnellement je n’ai jamais eu de problèmes à utiliser les bornes ZAP dans des conditions optimales (c’est-à-dire sans la rue près du point d’accès). Cependant, il est vrai que pour un usage à l’intérieur d’un immeuble autre que celui qui abrite le service (et encore… même à l’intérieur des fois c’est pas parfait) il est possible que la performance soit très amoindrie ou tout simplement inexistante.

    En ce qui concerne l’iPod Touch/iPhone, le fonctionnement est le même qu’avec un ordinateur portable. Il faut s’assurer une fois la connexion établie avec le point d’accès d’ouvrir une session sur ZAP Québec (ce devrait être la page d’accueil lorsque tu ouvres ton navigateur).

    Pour ce qui est de l’initiative d’offrir le service sur les Plaines… Bravo!

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  3. Mathieu

    25 juillet 2009 à 12 h 40

    On devrait lire « dans la rue » plutôt que « sans la rue »…

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  4. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    25 juillet 2009 à 16 h 07

    Mathieu C., tu peut également t’inscrire à gravatar pour lier ta photo à ton adresse de courriel. Comme ça, quand tu poste avec ton adresse, ça mettra ta photo. Peut être que ça la mettra aussi dans tes postes précédents.
    http://fr.gravatar.com/

    En ce qui attrait au sans-fils, est-ce qu’ils pourraient installer des antennes de wifi à l’extérieur des immeubles et sur des points élevés? Du genre, sur le dessus du pont de Québec, du Complexe G, sur la grande cheminée du CHUL, etc.?

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      25 juillet 2009 à 16 h 21

      Un bénévole de Zap Québec saura sûrement vous répondre :)

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    • Mathieu C. Utilisateur de Québec Urbain

      25 juillet 2009 à 16 h 41

      La portée d’un lien sans fil non-dirigé est relativement limitée donc je doute de l’utilité d’un lien sur le dessus du pont de Québec, mais j’aime bien l’idée de mettre à profit certain points « stratégiques » offerts par les propriétaires d’immeubles commerciaux de la ville. Idéalement le point d’accès devrait être déployé au maximum au 4e ou 5e étage pour assurer une bonne couverture au sol et plus idéalement sur des poteaux d’éclairage comme on voit dans plusieurs déploiements de sans fil « urbain ».

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    • Manu Utilisateur de Québec Urbain

      26 juillet 2009 à 19 h 49

      Outre les obstacles et autres aléas, la puissance d’un signal non dirigé est « inversement proportionelle au carré de la distance entre l’émetteur et le récepteur ». En bon français, ça veut dire que si Bob se trouve deux fois plus loin de la borne que Alice, son signal sera 4 fois moins fort. S’il est 10 fois plus loin, ce sera 100 fois moins fort.

      Ainsi, en plaçant un point au dessus du Complexe G (126m il me semble, mais je ne sais plus si c’est sur le toit ou si ça inclut l’antenne), le signal sera presque 40 fois moins puissant que si on le place au 5e étage (environ 20 mètres), du moins pour quelqu’un qui se situe juste à côté en bas. Pour quelqu’un à 100m du Complexe G, la différence est moins grande par contre : le signal d’une borne sur le toit ne sera que 2,5 fois moins puissant que celui au 5e étage.

      Donc de ce point de vue, ce n’est pas pratique de le mettre si haut.

      Outre les ratios, je ne sais pas non plus quelle est la portée normal du signal avant qu’il soit trop faible. Autrement dit, peut-être qu’à 126m, c’est déjà trop loin pour être efficace.

      Toutefois, considérant les obstacles (par exemple, si la borne est à une fenêtre du 5e étage, mais qu’on est de l’autre côté de la bâtisse…), ce serait peut-être bien quand même tout en haut du G.

      Quelqu’un en sait sûrement plus que moi sur la portée du matériel utilisé.

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  5. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    26 juillet 2009 à 15 h 30

    Vous parlez de la porté du sans-fils avec des routeurs en bas de 100$ ou de la porté que la technologie permet? Avec un gros équipement, est-ce qu’on pourrait avoir plus de porté?

    Selon moi, il faudrait que l’internet devienne comme la télé ou la radio. Tu peut l’avoir gratuitement avec des antennes ou payant avec un câble.

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    • Mathieu C. Utilisateur de Québec Urbain

      26 juillet 2009 à 16 h 49

      La portée d’un lien sans fil 2.4 GHz omnidirectionnel n’est pas très grande, peu importe le prix du matériel. Il existe effectivement d’autres technologies permettant d’avoir une meilleure portée (pensons à WiMAX), mais ces technlogies nécessitent du matériel adapté qui ne fait actuellement pas partie du matériel de série de la plupart des ordinateurs vendus. L’adoption de cette technologie (ou d’une autre) se fera très progressivement donc il est impératif de capitaliser sur l’omniprésence du 802.11a/b/g/n pour catalyser les projets de déploiement de sans fil urbain. Si on parle d’un lien dirigé, c’est-à-dire qui utilise un réflecteur pour diriger son faisceau, la portée est bien supérieure mais la zone couverte au sol (solution très peu envisageable en réalité, ces liens sont plutôt utilisés pour rejoindre un et un seul point d’accès distant ) est très réduite vu l’angle d’entrée possible dans le réflecteur. Le déploiement idéal fera usage de plusieurs points omnidirectionnels (tel que déployé actuellement par ZAP Québec et ses partenaires) distribués uniformément à travers la ville. La force de cette formule est qu’il y a plusieurs points d’accès pour distribuer la bande passante (qui à ma connaissance provient du lien Internet du partenaire) et ainsi assurer moins d’engorgement sur le réseau et une meilleure expérience pour les usagers.

      En ce qui concerne ton commentaire concernant la nécessité d’offrir l’accès à Internet au plus grand nombre, je ne peux que t’appuyer. Il s’agit d’un outil magnifique qui doit bénéficier à tout le monde.

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  6. Pier Luc Utilisateur de Québec Urbain

    26 juillet 2009 à 17 h 32

    Je souhaitais ajouter que je parlais d’offrir dans le sans-fils l’équivalent de l’intermédiaire ou du haute-vitesse de base. L’intermédiaire c’est bien suffisant pour naviguer sur internet. La haute-vitesse de base ça fait très bien le travail pour télécharger des vidéos flash. Pour avoir plus que ça, on n’a qu’à payer.

    Un service comme ça aurait l’avantage d’être très accessible mais également de faire compétition aux services payants qui devraient alors être meilleur pour que les gens paient pour. Ils pourraient par exemple offrir le téléchargement illimité aux gens qui paient pour le service TGV.

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  7. Dave G. Pelletier

    27 juillet 2009 à 09 h 07

    Merci Mathieu C pour tes précisions sur le wifi en général et sur ZAP Québec. Le déploiement d’antennes effectué par ZAP Québec vise d’abord et avant tout à accroître la portée sur une zone désignée par le partenaire. Dans le cas de l’Université du Québec, partenaire des premières heures de notre projet, l’antenne directionnelle utilisée ne vise qu’à fournir un signal wifi aux visiteurs et usagers qui fréquentent le parc Saint Roch ainsi que la Place de l’Université du Québec adjacente et non le voisinage!
    C’est également le cas de la totalité des points d’accès de notre réseau déployé sur près de 200 lieux sur le territoire de la Capitale-Nationale ainsi que sur la rive sud de Québec, soit de permettre à nos partenaires, institutions, commerces et groupes communautaires d’offrir une connectivité wifi aux usagers fréquentant leurs établissements. Le réseau ZAP Québec ne saurait en aucun cas servir à remplacer les connexions résidentielles, s’adressant d’abord et avant tout à des usagers en itinérance, recourant donc de façon ponctuelle et temporaire à la bande passante gracieusement offerte par les partenaires du projet (pour plus à ce sujet, consultez les modalités de service à ZAP
    Ainsi, les antennes directionnelles déployées sur des lieux définis permettent la couverture efficace de ces zones (nonobstant les variables incontrôlables que sont les conditions atmosphériques, la croissance saisonnière des feuillages, les interférences momentanées, etc.). Une antenne est actuellement déployée au 31e étage du Complexe G pour desservir l’Observatoire de la Capitale. Son signal est parfois perceptible au pied de l’immeuble ou en périphérie sans que la navigation ne soit pour autant possible. Sa fonction est de desservir les visiteurs de l’Observatoire et non d’offrir un signal résidentiel aux voisins immédiats.
    Plusieurs facteurs nous incitent à opter pour un déploiement multi-points plutôt que pour quelques installations à rayonnement étendu.
    Le premier est très certainement le respect du marché concurrentiel des télécommunications (que l’on soit ou non en accord avec les coûts actuellement exigés par ces entreprises). Les principaux fournisseurs d’accès n’ont présentement aucune restriction à ce que leurs clients offrent au moyen du wifi le partage de bande avec leurs usagers en autant qu’ils n’exigent aucune rétribution en échange de celle-ci. Les partenaires de ZAP sont donc pleinement autorisés à appuyer le projet ZAP Québec considérant la gratuité du service et tenant compte de ce qu’ils n’utilisent généralement que de 10 à 25% de la bande disponible (illimitée chez Bell, Vidéotron, B2B2C, Télus, Rogers, etc., limitée à 30G chez Oricom).
    Le second facteur, non négligeable considérant la mission de ZAP Québec, réside dans les coûts relatifs au déploiement de quelques points d’accès à plus grande portée. D’autres projets (municipaux ou communautaires) menés dans le monde ont littéralement mordu la poussière devant les difficultés techniques et les coûts d’entretien reliés à l’utilisation d’équipements capables d’une plus grande portée, tel le Wimax notamment. Le projet de munir l’Ile de Montréal d’un accès sans fil payant WIMAX, initié par Radioactif et Nomade Télécom et annoncé le 14 juin 2007, s’est vite estompé en mars dernier 2008 devant l’importance des sommes requises, servant notamment à l’acquisition d’une licence WIMAX se chiffrant à 75 millions de dollars et un budget d’infrastructure et de commercialisation de 25 millions. C’est donc dire qu’une couverture prenant appui sur un seul point d’émission (le Complexe G par exemple) n’occasionnerait pas seulement d’importants coûts de mise en œuvre, mais poserait également le problème des coûts d’entretien (devant dès lors impliquer de massifs investissements publics, ce qui n’est présentement pas le cas avec un projet citoyen) en plus d’exposer une telle initiative à une série de contrecoups juridiques des plus justifiés en regard de la compétitivité des télécommunicateurs (qui verraient leur marché résidentiel décroître considérablement).
    Le service actuel, de par la simplicité de sa formule et de la possibilité de rallier les citoyens corporatifs et institutionnels de la région autour d’un projet communautaire, permet le déploiement rapide d’une vaste toile tout en démocratisant l’accès au Web. La gratuité du service offert, les faibles coûts d’entretien d’un tel réseau ainsi que l’engouement qu’ont les partenaires et les usagers de ZAP Québec pour le projet font foi de l’impact sur l’attractivité de Québec, pôle techno-culturel majeur, d’un réseau gratuit de zones d’accès public à Internet sans fil à haut débit.
    Le déploiement et l’entretien de ce réseau de points d’accès repose sur les épaules et le savoir faire de bénévoles issus de toutes les sphères d’activités professionnelles. Vous y croyez? Pourquoi ne pas nous aider à faire de Québec une ville sans fil, joindre ou appuyer ZAP Québec pour libérer Internet?;-)

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  8. dgpelletier Utilisateur de Québec Urbain

    27 juillet 2009 à 09 h 13

    Oups. Erreur dans l’URL: pour consultez les modalités de services de ZAP Québec: http://www.zapquebec.org/wiki/index.php/Modalit%C3%A9s_de_service .

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