Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La Ville de Québec promoteur immobilier ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 25 octobre 2009 24 commentaires

Marie-Josée Nantel
Le Soleil

(Québec) Afin de favoriser l’accession à la propriété aux familles dans le Vieux-Québec, la candidate indépendante Anne Guérette, conseillère dans le district Vieux-Québec-Montcalm, propose que la Ville de Québec devienne promoteur immobilier.

La suite

Appui de la candidate au Comité Populaire St-Jean-Baptiste

Un centre-ville pour gens âgés ?

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Champlain / Vieux-port, Arrondissement La Cité - Haute-ville, Élection municipale, Québec La cité.


24 commentaires

  1. ab22

    25 octobre 2009 à 22 h 35

    J’ai failli voter pour elle.

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  2. Sébastien

    25 octobre 2009 à 23 h 18

    Très bonne idée! Si on met les bonnes personnes en place pour s’en occuper, il n’y a rien de mieux que lorsqu’on s’occupe soit-même de ses affaires. Et ça poussera les concurrents à bonifier naturellement leurs projets pour être compétitifs.

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  3. Nicolas

    25 octobre 2009 à 23 h 41

    En fait, Mme Guérette redécouvre la réserve foncière. L’idée a l’air farfelue comme ça mais ça déjà existé. Dans un contexte de marché débridé comme aujourd’hui, il ne serait pas complètement débile de recréer une société municipale qui agit comme société acheteuse, profite des bonnes occasions, sort des terrains du marché et permet à la classe moyenne (…et aux promoteurs de logements sociaux dont la moitié sont de toute façon destinés à la classe moyenne) d’accéder à la propriété, que ce soit individuellement ou collectivement, à un juste prix (entre autre via des baux emphytéotiques). Les américains appellent ça un «land trust».

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  4. Manu

    26 octobre 2009 à 01 h 22

    La ville ne serait alors pas en compétition avec les promotteurs privés? Comment alors s’assurer que l’un ne nuise pas à l’autre?

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  5. dave fortier

    26 octobre 2009 à 07 h 06

    Logique. La ville de part son indifférence (comme dans le dossier
    des hôtels B&B) a fortement contribuer a l’élitisation du Vieux, doit
    réparer les pots cassés en s’impliquant de cette façon. De même
    les prometteux ont aussi prouver que leurs désirs premiers n’étaient
    pas de favoriser un équilibre sociales dans le Vieux, mais d’empocher
    un max de profit par la spéculation. D’ailleurs j’irais plus loin en
    imposant une amende salée a tout ceux et celles qui ont profités
    du système pour passé outre les règlements municipaux.

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  6. Nicolas

    26 octobre 2009 à 07 h 46

    Moi ça ne me dérange pas que la Ville nuisent aux promoteurs privés parce que les dits promoteurs privés nuisent de plus en plus au monde ordinaire.

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  7. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2009 à 17 h 03

    Décidément il y a du monde qui comprennent simplement pas la loi de l’offre et la demande, principe de base de tout pays capitaliste….

    Y en a qui devraient songer à émigrer en Corée du Nord ou quelque part comme ca!

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      26 octobre 2009 à 18 h 14

      Entre le principe de l’offre et de la demande et la loi de la jungle, la différence est souvent assez mince …

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    • dave fortier

      26 octobre 2009 à 18 h 38

      Justement il y a une demande pour revitaliser le « vieux » avec
      du monde ordinaire comme les familles. Nous attendons donc
      la propositions des prometteux. Comme tu dis Éric c’est la loi de
      l’offre et de la demande et depuis le temps que l’on en parle
      de cette revitalisation je n’ai pas encore vue de proposition.
      A moins que nos prometteux ne soient que de simple spéculateur.
      (plusieurs les nommes vautours, mais pas moi car je suis bien
      élevé)

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  8. Goldoche

    26 octobre 2009 à 19 h 04

    Donc, magasiner pour trouver le meilleur prix, c’est comme la loi de la jungle?

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  9. gilles

    26 octobre 2009 à 22 h 12

    Risquer de faire développer ma ville par des fonctionnaires qui jouent avec l’argent des contribuables……MMMMMMM pour compétionner le privé……..MMMMMMM…..sans être responsable et imputable…….MMMMMM

    Nous nous approchons du communiste……..il y en a probablement quelques uns dans St-Sacrement……ils étaient 60 à manifester en fin de semaine pour se plaindre de la construction de gratte-ciel dans leur quartier…….en passant c’est un nouveau genre de gratte-ciel invisible…moi j’en est pas vu un…..à oui …il avait 4 étages…

    Si les prix sont élevés dans le centre ville de Québec c’est que c’est le centre ville de Québec….La loi de l’offre et de la demande…c’est tout…..

    Mme Guérette vient de quelle planete…..

    .

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  10. Manu

    26 octobre 2009 à 22 h 14

    Justement… si la ville cherche les « bonnes affaires », elle ne fera ni plus ni moins la même chose que les promoteurs, et ne pourra pas vendre au public vraiment moins cher que l’aurait fait un promoteur. Même en imaginant que la marge de profit pourrait être nulle si la ville jouait le rôle de promoteur (son but n’étant pas de faire du profit directement sur la construction et vente d’unités), celle-ci ne constitue pas une part assez grande du coût total d’un projet pour faire un grosse différence. Et cela suppose que le coût de ceux qui travaillent à la ville (pour la planification de ces éventuels projets entre autres) ne serait pas supérieur à celui des gens qui travaillent pour un promoteur privé. Vite de même, à mon avis, c’est probablement un 5 à 10% du prix final qu’on pourrait aller chercher avec la ville dans le rôle de promoteur. Est-ce assez pour faire une différence?

    D’ailleurs, en pratique, est-ce que la ville va engager du monde pour faire cela, ou bien est-ce qu’elle va simplement donner ces activités en sous-traitance… à des promoteurs privés? Dans ce cas, on ne ferait qu’ajouter un intermédiaire dans la chaîne, ce qui donne généralement un prix final plus élevé, d’autant plus que cela alourdirait la bureaucratie en ajoutant la gestion de ces appels d’offres.

    Même discussion pour les ouvriers lorsque vient le temps de bâtir, rebâtir ou rénover quelque chose. Il y a fort à parier que cela serait beaucoup plus cher avec des employés syndiqués à la ville qu’avec ceux qui travaillent pour les entrepreneurs privés.

    En fait, si la ville pouvait réellement faire mieux que les promoteurs privés, probablement qu’elle le ferait déjà…

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    • Manu

      26 octobre 2009 à 22 h 15

      En passant, mon « justement » répondait aux quelques commentaires précédent celui de gilles, et non ce dernier qui n’y était pas lorsque j’ai commencé à écrire le mien.

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  11. julien Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2009 à 22 h 21

    La ville n’a pas justement essayé de se transformer en promoteur dans le coin d’Estimauville en achetant les terrains??

    On verra ce que l’Avenir nous réserve, mais pour l’instant je ne trouve pas que c’est un succès…

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  12. Wookie Utilisateur de Québec Urbain

    27 octobre 2009 à 10 h 02

    l’intérêt de la proposition de Mme Guérette est de proposer des solutions concrètes pour un quartier à la dérive. Il ne resterait à l’heure actuelle que quelque 4000 habitants et ce n’est pas la venue d’une épicerie qui va attirer les familles.

    Il y a urgence d’avoir un plan de revitalisation pour le Vieux-Québec sinon dans quelques années ont pourra fermer les portes du quartier le soir et les ouvrir le matin pour les touristes.
    En passant,à ce que je sache ce ne sont pas tellement les promoteurs privés qui ont mis la main à la pâte pour redonner la vie à Saint-Roch.

    Comme quoi, le mécanisme de l’offre et de la demande n’est pas la réponse à tout.

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    • Wookie Utilisateur de Québec Urbain

      27 octobre 2009 à 10 h 39

      A propos du débat public privé si animé dans ce forum – alors si l’idée de Mme Guérette s’apparente au communisme, qu’en est-il de la proposition du maire Labeaume de financer à 100% de l’argent public la construction du nouvel amphithéâtre? Ne se comporte-t-il pas en promoteur? ou est-il communiste aussi?

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  13. ab22

    27 octobre 2009 à 12 h 51

    Avec cette logique absurde on devrait faire du logement social sur l’avenue des Braves et devant le Chateau Frontenac.

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    • Wookie Utilisateur de Québec Urbain

      27 octobre 2009 à 14 h 03

      Je trouve bien plus absurde que ce soient les promoteurs qui dictent les règles d’aménagement du territoire à la Ville, on est vraiment mieux servi avec du tout-condo pour les baby-boomers à grandeur de l’agglomération sans réfléchir ce qu’on va en faire dans 20 – 25 ans. Mais bon, puisqu’on nous dit que ça se vend bien et c’est ça que les gens veulent, on a plus le droit de penser le contraire.

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      • ab22

        27 octobre 2009 à 15 h 08

        A vous lire, les baby-boomers ne sont pas des citoyens.

        Le fait est que les familles préfèrent vivre en banlieue dans des grands bungalows avec des jardins, une chambre par enfant et des garages. Elles ne veulent absolument pas s’entasser dans un second étage sombre et étroit de la rue Saint-Famille.
        Et un certain nombre de boomers préfèrent vivre dans le vieux-Québec. Pourquoi n’en auraient-ils pas le droit ?

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  14. Wookie Utilisateur de Québec Urbain

    27 octobre 2009 à 15 h 21

    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit….sur les boomers.
    Pour avoir vécu sur la rue Ste-Ursule au deuxième et troisième étage avec jardin je peux vous attester que le Vieux-Québec est une place extraordinaire pour y vivre en famille avec les enfants sauf que … on préfère louer à la semaine aux touristes car c’est payant. Il faudrait juste que les élus cessent le double discours sur la volonté de faire revenir les familles dans les quartiers centraux si toutes les familles – sans exception – préfèrent les bungalows. Je n’en suis pas si sûr, c’est tout, mais si vous en êtes certain ça doit être vrai.

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    • ab22

      27 octobre 2009 à 15 h 43

      Il est certain que quelque chose ne tourne pas rond à Québec. Pourquoi l’hôtellerie illégale est-il tolérée ? Les « propriétaires fraudeurs » sont facilement identifiables puisqu’ils font tous de la publicité. Pourquoi ferme-t’on les yeux ?
      Faire appliquer les règlements municipaux serait surement une première mesure utile. Elle libèrerait un certain nombre de logements.
      Mais je doute que ce soit suffisant car pour le maire Labeaume et pour une grande partie des gens, le Vieux-Québec est un parc d’amusement.
      Ses habitants ont juste de droit de la fermer. On l’a vu avec le lynchage publique de quelques personnes lors du Crash-Ice de l’an dernier ou lorsque le moulin à images empêchait les riverains de dormir sur la rue des remparts.

      Oui, il y a un double discours.

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  15. Erick

    27 octobre 2009 à 19 h 34

    Bon, raisonnons un peu….

    Pourquoi la ville acheterait-elle une cabane à 1 million pour ensuite la revendre à 200K alors qu’elle pourrait la revendre à 1.2 millions, encaisserait ainsi une perte net de 1 million et des revenus de taxes qui s’en suivent? Ensuite on se demanderait pourquoi la ville a des problèmes de financement…

    Ok j’exagère un peu les chiffres, mais si on parlait de vous revendre une maison de 1 million à 900K, c’est pas ca qui vous décidera à aller vivre dans le vieux pour autant….

    De plus, pourquoi une famille gagnant 25K aurait elle accès à des propriétés que moi je n’ai pas le moyen de me payer avec mon salaire à 50K? Et pourquoi avec mon salaire à 50K j’aurais le droit de m’offrir ce qu’un gros salarié à 200K ne peut pas se permettre? Pourquoi alors se fendre le … à faire des études collégiales et universitaires quand on peut réussir mieux en abandonnant notre secondaire 4 et en se foutant sur le B.S. ou en faisant une carrière de plongeur?

    Quand vous vendez votre maison ou quelque chose d’autre, est-ce que vous vendez à celui qui vous fait l’offre la plus basse? Pourquoi la ville le ferait, elle?

    De plus, même si ca ne m’intéresse pas vraiment d’habiter dans le Vieux, si j’ai l’occasion d’y acheter une cabane de 1 millions à 200K, je vais l’acheter quand même et vais simplement la sous-louer à gros prix à un big shot. Je suis pas plus fou que ceux qui sous-louent leur vignettes de stationnement…

    Le principe économique est tel que si vous habitez un endroit très en demande, la valeur de votre propriété monte et les taxes aussi, et si vous habitez dans un trou qui se détériore, c’est le contraire qui se passe. Habiter dans des quartiers en demande a un prix, et si vous n’avez pas le moyen de le payer, d’autres en ont les moyens.

    Ce principe ne s’applique pas juste au Vieux-Québec, c’est le même partout. Simple principe économique.

    Ainsi, lorsque vous chechez à attirer dans votre secteur les investissements de toutes sortes, parcs, loisirs, hopitaux, bureaux, tourisme, commerces de proximité, transports, stades, écoles et universités, etc. pour mieux jouir de votre quartier, dites-vous qu’il y a un prix à payer pour ca, et que si votre quartier devient un endroit où il fait « trop » bon vivre, c’est vous-même qui un jour ne serez plus capable d’y rester et déménagerez là où vous avez les moyens de rester. Ils ont déjà ce problème à l’Ile d’Orleans où des propriétés coûtent autant de taxes annuelles aujourd’hui que ce que la maison a couté à son proprio jadis…. Certains n’ont simplement plus les moyens d’y rester, mais quittent avec un gros moton de cash dans leurs poches car ils ont un très bon prix pour leur maison.

    Finalement j’imagine mal une société où on permet aux pauvres d’habiter le Vieux-Québec et Montcalm et où on force les riches à aller rester dans St-Sauveur… Selon les principes capitalismes, le résultat à long terme serait que le Vieux-Québec et Montcalm se videraient de tout ce qui en font des quartiers en demande au profit de St-Sauveur qui serait dorénavant le quartier cossu où se produiraient le Festival d’Ete, le Crashed Ice et le Carnaval… Et finalement c’est dans St-Sauveur qu’on voudrait avoir des loyers abordables « subventionnés » par la ville………….

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