Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’enfant et la ville: Aménager pour grandir ensemble

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 novembre 2009 10 commentaires

Juan Torres
Institut d’urbanisme, Université de Montréal

Je me rappelle que j’ai commencé à me rendre à l’école à pied à l’âge de six ans. Le trajet faisait environ un demi‑kilomètre. Je rencontrais sur mon chemin un brigadier scolaire et d’autres enfants. Ma mère ne m’accompagnait pas; elle restait à la maison avec mes jeunes frères. Je me rendais à l’école toute seule. Mes enfants, âgés de 9 et 11 ans, n’ont commencé, eux, à se rendre à l’école à pied seuls que l’an dernier. Nous sommes chanceux de vivre dans un quartier de longue date où l’école publique est accessible à pied par un trajet assez direct et sécuritaire.

La suite

Voir aussi : Art de vivre en ville, Québec La cité.


10 commentaires

  1. Milène

    2 novembre 2009 à 17 h 08

    J’habite le quartier St-Sauveur, un quartier résidentiel où de plus en plus de jeunes familles s’y établissent. Je suis outrée à chaque fois que vois un automibiliste rouler à 70-80 km/h sur les petites rues qui arpentent le quartier.
    Juste au coin de chez moi (angle Arago et de Mazenod), il n’y a pas de signal d’arrêt sur Arago. Pourtant, de Mazenod est empruntée à tous les jours par de jeunes enfants qui se rendent à l’École Perreault ou au Centre Lucien-Borne. Les automobilistes empruntent cette rue (Arago) pour éviter les feux de circulation sur Charest. Les vitesses excessives sont monnaie courante. Et malheuresuement, il n’y a ni brigadier, ni policier pour faire respecter les limites de vitesse et protéger nos enfants. J’appréhende à chaque jour un accident impliquant un enfant.
    Bravo pour cette étude, mais malheureusement, tant que la société décidera de mettre l’automobile sur un pied d’estal au détriment des enfants, je ne laisserai pas les miens aller à l’école à pied sans surveillance.

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    • Goldoche

      2 novembre 2009 à 23 h 27

      Ce n’est pas une question de mettre l’automobile sur un piédestal, il suffit simplement de « forcer » les gens à rester sur les rues principales et éviter la circulation de transit dans les rues secondaires.

      Je crois que vous devriez rapporter cette situation à votre conseiller, je ne crois pas demain matin la place de l’automobile change à Québec, mais des panneaux de signalisation ou des feux de circulation supplémentaires pourraient améliorer la situation.

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    • Charles

      3 novembre 2009 à 13 h 49

      Il existe une solution simple à ce problème. Il implique un petit ivestissement de base, mais pas de coûts récurrents; l’implantation de dos d’âne assez imposants pour briser les automobiles qui dépasseraient 30 km/h. Croyez-moi, l’effet sera aussi immédiat qu’un interrupteur de courant à «off».

      J’ai pu voir une nette différence dans mon quartier de Montréal lorsqu’une telle mesure a été implantée.

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  2. dave fortier

    2 novembre 2009 à 18 h 09

    En ce qui concerne les brigadiers scolaires, faut pas oublier que
    c’est notre Napoléon au début de son premier mandat qui a
    coupé dans le « gras ». Du « cheap » a son meilleur.
    En ce qui concerne les automobilistes, en tant que citoyen vous avez
    le droit de faire respecter la loi.

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  3. Jean Cazes (monlimoilou.com)

    2 novembre 2009 à 21 h 19

    Bravo pour cette référence, Gérald!

    Je ne pourrai m’empêcher de la publier dans un billet à venir pour monlimoilou, avec un lien sur QU! ;-)

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  4. Léonce Naud

    2 novembre 2009 à 21 h 36

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  5. L’enfant et la ville : aménager pour grandir ensemble « blog.monlimoilou.com

    30 décembre 2009 à 17 h 53

    […] Remerciements à Gérald Gobeil ppour m’avoir fait découvrir ce document par le biais de Québec Urbain! […]

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