Nicolas Lefebvre Legault
Journal l’infobourg
Récemment, une nouvelle sur le site de Radio-Canada a attiré l’attention : « Faubourg Saint-Jean, des commerçants désertent le quartier »1 . On y apprend que la rue Saint-Jean se vide et que les commerces ferment à droite et à gauche. Le journaliste parle même de la nécessité de revitaliser le faubourg. Est-ce que ça va mal sur la rue Saint-Jean? Pour en avoir le coeur net, l’Infobourg a rencontré Marie-Noëlle Laprise, directrice générale de l’Association des gens d’affaires du Faubourg (AGAF).
29 novembre 2010 à 09 h 29
Il faudrait plus d’événement dans le secteur comme vous avez organisés avec la ville miniature à Place Québec, le fantastique attire beaucoup de gens.
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29 novembre 2010 à 09 h 51
Avec un salon de coiffure aux deux pas, est-ce vraiment surprenant … ? ;)
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29 novembre 2010 à 11 h 11
loll avec des boutiques granola a chaque coin de rue aussi l’oublie pas… un peu trop d’odeur d’encens à mon gout………
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29 novembre 2010 à 12 h 40
Peut-être il y a t’il trop de commercant indépendant et pas assez de chaîne? J’ai beaucoup de respects pour les petits commerces, mais les chaînes ont l’avantage d’avoir de gros budget marketing et d’attirer beaucoup de clientèle dans un secteur. À l’instar du urban outfiters sur St-Joseph, pourrait-on souhaiter voir quelques grandes chaines s’installer sur St-Jean ? Pas nécessairement un chaine de vêtement, mais peut-être de décoration, de restauration ou autre.
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29 novembre 2010 à 14 h 52
Peut-être aussi qu’il n’y a pas vraiment de problème…
« Vérification faite, sept établissements, sur une centaine, ont fermé boutique dans le faubourg depuis le début de l’année. En contrepartie, quatre nouvelles enseignes ont vu le jour. D’après la directrice de l’AGAF, c’est un roulement qui est normal. « Derrière chaque fermeture, se cachent un concours de circonstances et une histoire propre au commerce, indique-t-elle. Il n’y a pas de vague ou de raison universelle ». »
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29 novembre 2010 à 15 h 24
C’est ce que je me disais…
Les magasins de musique qui s’y trouvaient étaient, malheureusement, voués à la fermeture vue les nouveaux marchés « numériques » de la musique.
M’semble que j’avais l’impression que ca fonctionnait bien à chaque fois que j’y suis allée depuis 6 mois! Je n’ai pas noté de « désertion de masse » et de « vide » comme on le mentionne ci-haut.
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29 novembre 2010 à 16 h 42
Il y aura vraiment un problème lorsque des commercants voudront reproduire, à l’intention d’une clientèle touristique au détriment de la clientèle locale, le modèle de la rue St-Jean intra-muros.
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29 novembre 2010 à 23 h 20
Je ne crois pas non plus qu’il y ait réellement un problème. Ça fait partie du roulement normal, parfois c’est « complet » d’autre fois il y a quelques locaux libres.
Il y a probablement tout de même une tendance de fond : le dépeuplement du quartier. Les ménages d’une seule personne sont presque devenus la norme (en fait, ils le sont peut-être réellement, je n’ai pas de données à cet effet) dans ce quartier. Et ce n’est pas parce qu’on a divisé des 4 ou 5 et demi en deux. C’est plutôt que les gens occupent plus d’espace qu’avant. Certains appartements (toujours en appartement ou convertis en condos lorsque permis) sont aussi rénovés de fond en comble pour avoir moins de petites pièces et plus de grandes pièces (dont une vaste salle de bain, un grand garde-robe à la chambre des maîtres, sinon la seule chambre, etc..). Toutefois, mince consolation s’il en est une, à moins qu’on se mette à fusionner des unités de logement pour en diminuer le nombre (ça serait un peu exagéré…), la population ne pourra pas décroître à moins d’une personne par ménage. Peut-être qu’en réalité tout cela n’affecte pas la vitalité du quartier, mais j’énonce quand même l’hypothèse.
On peut peut-être aussi voir cet article (et les nouvelles qui s’y rattachent) comme une petite publicité indirecte pour attirer quelques clients dans le coin (surtout en cette période de l’année). Je n’y vois pas d’inconvénient, d’autant plus que leurs plus proches « compétiteurs » (Montcalc avec Cartier, puis St-Roch avec St-Joseph) ont fait assez parler d’eux récemment.
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30 novembre 2010 à 11 h 16
J’habite SJB et marche tous les jours sur St-Jean. C’est vrai que de nombreux locaux sont libres en ce moment et qu’il y a eu une vraie « valse » des commerces cette année. Comme on dit dans un des articles, le plus gros problème en ce moment c’est que les commerces ne sont plus autant diversifiés qu’avant. Il y a beaucoup trop de salons de coiffures et d’ongles, de librairies usagées, de boutiques « arabisantes » et de magasins de vêtements écolos. Par contre, il n’y a plus d’animalerie, de fleuriste, aucun commerce de chaîne non plus, que des trucs indépendants plus ou moins voués à l’échec… par contre, je suis bien content de l’ouverture prochaine d’un Yuzu Sushi Bar, et de l’ouverture récente de la Brûlerie St-Jean à l’angle d’Honoré-Mercier!
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4 décembre 2010 à 18 h 12
Le problème dans le Vieux-Québec, c’est que les commerces « utiles » disparaissent les uns après les autres pour laisser la place aux boutiques pour touristes. Ce n’est pas de cette façon qu’on incite les commerçants à y investir de nouveau et non plus qu’on aide le quartier à se repeupler. Transformer Québec (haute-ville) en décor de carte postale, voilà le problème.
C’est bien beau de vouloir « faire la belle » mais si les commerces de proximité désertent le quartier… on se retrouvera dans la même situation que dans le Québec intra-muros.
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