Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le cinéma Place Charest dans une situation précaire

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 janvier 2011 16 commentaires

Source : Le Soleil, 7 janvier 2011

L’avenir du cinéma Place Charest semble de plus en plus incertain. Depuis la fin octobre, la principale salle du complexe est condamnée en raison d’une importante infiltration d’eau dans la toiture. Si bien que la direction envisage désormais la fermeture, selon le syndicat du personnel d’accueil.

(…) La fermeture de cette salle qui pouvait accueillir jusqu’à 600 personnes frappe un dur coup au cinéma dont l’avenir est déjà menacé par un projet de l’Université du Québec (UQ), qui souhaite construire un nouveau pavillon à Place Charest. (…) «C’est la salle la plus importante. Ça entraîne une baisse additionnelle de revenus, déjà que la situation était précaire. On a avancé la possibilité d’une fermeture», expose Sylvain Bisaillon, vice-président de la section locale 262 de l’Alliance Internationale des employés de scène, de théâtre, technicien de l’image, artistes et métiers connexes.

Lire l’article

En complément : Cinéma dans Saint-Roch: un vieux projet revit
Cinéma Charest: L’Université du Québec veut s’étendre dans St-Roch

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Roch, Les commerces de ma ville.


16 commentaires

  1. Un lecteur assidu

    7 janvier 2011 à 14 h 36

    Si j’étais le gestionnaire du cinéma Place Charest, je prendrais en compte :
    – qu’il y a sur la rue St-Joseph le théâtre La Bordée
    – ainsi que L’Impérial.

    J’envisagerais alors la possibilité de participer à un effet de synergie sur cet axe en m’informant quant à l’hypothèse de « m’implanter » dans le futur complexe où ce situe déjà et notamment la Bibliothèque Gabrielle-Roy, sans compter le fait que j’opterais pour opérer sous un nom plus accrocheur.

    Et pour ceux qui, plus vieux comme moi, se rappellent du cinéma Empire, sur côte de la Fabrique, j’aurais au moins une salle pour des films « intéressants ».

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  2. Pouët

    7 janvier 2011 à 15 h 30

    L’édifice du ASSH pourrait peut-être accueillir un cinéma de dimensions plus modestes peut-être.

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  3. Charles

    7 janvier 2011 à 15 h 46

    Ce qui frappe, c’est qu’il n’y a plus une seule salle de cinéma digne de ce nom dans le centre de la Capitale..Le cinéma se regarde désormais dans les sous-sols de bungalows.

    Pour ceux qui veulent toujours visionner les films en salle, il y a les power-centers. 90% des entrées sont achetées par des moins de 25 ans, et 90% des salles de cinémas sont inaccessibles en transport en commun.

    La décrépitude du Cinéma Charest est encore un exemple de l’effet «trou de beigne» à Québec.

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    • Louis

      7 janvier 2011 à 17 h 21

      Je suis entièrement d’accord avec vous. Je ne vais plus dans ces complexes car effectivement on sent bien qu’ils sont érigés pour des jeunes qui semblent souffrir déjà de surdité, compte tenu du volume sonore insupportable de certaines salles.

      Et depuis quelques années, quand un film sort en salle, c’est une version, je dirais, incomplète puisque lorsqu’il reparaît en DVD quelques mois plus tard, on y ajoute parfois jusqu’à une heure additionnelle de contenu. Une raison de plus pour attendre de voir le film en DVD.

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    • Manu

      7 janvier 2011 à 23 h 29

      Et il n’y a vraiment pas que les sous-sols de bungalows… on a construit plein de condos au centre-ville ces dernières années en vantant « l’insonorisation supérieure » pour les cinémas maison. C’est donc à deux pas du cinéma que bien des gens écoutent leurs films, dans tout le confort qui soit.

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  4. nick

    7 janvier 2011 à 16 h 10

    un centre ville pas de cinema, jai jamais vu ca dans aucune ville.. lol
    ca confirme encore plus que quebec n’as pas de VRAI centre ville !

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    • Charles

      7 janvier 2011 à 16 h 41

      Québec tient plus de la campagne densément peuplée que du noyau urbain.

      Pour vivre en ville, il faut vouloir vivre parmi d’autre citoyens…De là l’extrême réticence des habitants de ce bourg dès qu’il est question de densifier certains quartiers, dès qu’il est question de transport en commun, dès qu’ils voient une personne qui n’a pas le français-québécois comme langue maternelle. On le voit aussi passé 17h, les «citadins» de Québec décampent seuls au volant de leurs voitures, le plus loin, le plus vite possible, du «centre-ville», avec leur formidable réseau d’autoroutes.

      Pas étonnant qu’il n’y ait pas de cinéma à Québec.

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    • Manu

      7 janvier 2011 à 23 h 37

      Et pouquoi ça prendrait un cinéma? en fait, pourquoi est-ce que ça prendrait un cinéma de blockbusters hollywoodien? (par opposition au Cinéma Cartier par exemple). Pourquoi est-ce que ça ne prendrait pas aussi un stade de football? ou des vendeurs de hot-dogs sur la rue? C’est assez subjectif de dire qu’un centre-ville n’en est pas un parce qu’il manque telle ou telle chose.

      Mais bon.. c’est sûr que ça peut avoir l’air étrange sur le coup, mais ce genre de cinéma est en perte de vitesse partout, tout simplement. Un cinéma ne peut pas survivre seulement non plus qu’avec quelques événements ponctuels come des festivals de film (qui ont bien leur place aussi au centre-ville).

      Sinon, il y a quand même le Clap qui est bien accessible en transport en commun, et celui des Galeries devrait l’être davantage avec les « 9 circuits » (ben hâte de voir ça…) qui passeront à son terminus, dont le 803. Eh oui, ce sera le seul cinéma sur un trajet de métrobus.

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  5. Jean-Jacques

    8 janvier 2011 à 00 h 09

    QU’en est -il du projet d’un cinéma qui remplacerait l’espace occupée par le magazin Assh?

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  6. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    8 janvier 2011 à 01 h 20

    Qu’en dira la Ville de Québec ? Une ville internationale a toujours un édifice où il y a un cinéma. Accessible à pied. En bus s’il le faut.

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    • Un lecteur assidu

      8 janvier 2011 à 11 h 11

      En complément de mon commentaire du 7 janvier dernier, si ma suggestion venait qu’à se réaliser, elle pourrait procurer notamment et en sus les bénéfices suivants :

      – un sationnement souterrain, pour ceux qui ne peuvent se séparer de leurs « chars »;
      – un accès facile, non seulement grâce aux circuits 800 et 801, mais également grâce au futur « terminus » comprenant de nombreux autres circuits d’autobus;

      De plus, à la sortie de la représentation, on se
      « sentirait » encore en ville et non perdu dans un « bled ».

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  7. Jérome Bégin

    8 janvier 2011 à 21 h 17

    Je serai un peu peu triste de perdre le dernier cinéma au centre-ville. Je n’ai pas le goût d’aller me perdre au tréfonds de la banlieue pour aller voir un film, les quelques fois ou il me prend une crise pop-corn.

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  8. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    9 janvier 2011 à 14 h 27

    Bah… Ça veut dire qu’il est temps de remettre en état les salles de Place-Québec, avec de beaux projecteurs numériques tout neufs.

    On ne peut pas dire que les investisseurs se sont garrochés pour convertir ces espaces : ils sont encore vides après 20 ans, donc leur valeur marchande ne doit pas être si élevée, donc facile à rentabiliser.

    Il y a une frange importante de la population qui n’a pas envie, pas les moyens, pas l’espace ni l’insonorisation pour se doter d’un système de cinéma maison. Et il y a d’autres personnes qui aiment tout simplement le concept de « sortir en ville » et rencontrer d’autres êtres humains.

    Autrement dit : il doit absolument y avoir une alternative au Clap, accessible en TEC. Et si Place Charest était viable jusqu’à maintenant, le Place-Québec nouveau genre pourra l’être.

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    • Un lecteur assidu

      9 janvier 2011 à 20 h 40

      EXTRAIT : « Et il y a d’autres personnes qui aiment tout simplement le concept de « sortir en ville » et rencontrer d’autres êtres humains. »

      Effectivement.

      D’ailleurs je suis l’un de ceux-ci.

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  9. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    11 janvier 2011 à 12 h 35

    Le cinéma Charest est tellement vieux, Odéon n’a presque jamais réinvestit dans ce complexe! Je me souviens qu’il y a déjà 10 ans, j’étais aller voir un film, et la grande salle était fermé pour des causes d’infiltrations d’eau. C’est donc dire que depuis, ils n’ont jamais réparé leur toiture de façon majeure.

    C’est évident que si Odéon ne fait rien, le cinéma Charest est voué à fermer. Il faudrait que la compagnie décide de réinvestir, et à ce moment la clientèle va revenir.

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