Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Stationnements souterrains : une solution pour le secteur de la rue Cartier ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 octobre 2011 10 commentaires

Source : Karine Gagnon, Journal de Québec, le 26 octobre 2011

Dans le but d’augmenter le nombre de stationnements sur le boulevard René-Lévesque, dans le secteur de l’avenue Cartier, la Ville discute avec des promoteurs privés pour la construction d’un ou deux stationnements souterrains dans le secteur.

Le maire Labeaume a appelé au calme concernant le réaménagement de René-Lévesque, prévu dans le Plan de mobilité durable qui sera bientôt rendu public par la Ville. « Demain matin, on ne met pas des corridors permanents. Ça, c’est dans l’absolu. Écoutez, le plan va se concrétiser dans 10 ou 15 ans. Alors, je peux-tu vous dire qu’on va se revoir ? » a-t-il lancé.

L’agrandissement du Musée national des beaux-arts, a souligné le maire, amènerait une clientèle nouvelle et plus de personnes dans le quartier. « C’est là qu’on est en train de penser actuellement, probablement avec des promoteurs privés, à la construction d’un ou deux stationnements souterrains », a-t-il fait savoir.

La capacité de se garer dans le secteur de l’avenue Cartier sera donc planifiée au fur et à mesure, a mentionné le maire.

la suite

L’article que je cite est un complément à ce billet basé sur un article du Soleil sur les entraves à la circulation sur le boulevard René-Lévesque.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville.


10 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    26 octobre 2011 à 23 h 05

    Un stationnement public dont j’ai parlé d’ailleurs avec un promoteur de ce secteur. A côté de l’édifice Frédéric Back sur Turnbull ?

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  2. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    27 octobre 2011 à 00 h 00

    Je ne sais pas trop quoi en penser. C’est évident que je ne veux pas voir les commerçants de la rue Cartier être pénalisés. Mais en même temps, je trouve ça injuste que la ville leur offre de construire un stationnement gratuitement, pendant que d’autres commerçants, comme à Laurer, payent le leur.

    Les commerçants de cette avenue ont une chance inestimable : un bassin de client plus captif et plus important que dans le reste de la ville. Malgré cela, ils s’entêtent à vouloir développer un modèle d’affaires accès sur les automobilistes. Pour sauver une poignée de stationnements, ils ont contribué à arrêter plusieurs beaux projets.

    S’ils veulent compétitionner Laurier et les power centers, alors pourquoi ne payeraient-ils pas pour le stationnement qu’ils offrent à leur client comme le font les autres commerçants? Peut-être se rendrons t’ils compte que c’est simplement illogique, et qu’ils devraient tenter d’offrir quelque chose de différent.

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  3. Manu

    27 octobre 2011 à 09 h 44

    La ville n’a pas à offrir de stationnement sous-terrain (si c’est son intention), pas plus qu’elle n’en offre ailleurs (du moins, pas depuis l’époque néo-béton de la ville). Si un promoteur est intéressé, il fera le stationnement et en assurera la gestion (et récoltera les revenus). Une entente pourrait être prise avec les commerçants pour donner aux clients une petite période de gratuitté moyennant un montant d’achat minimum par exemple, comme ça se fait ailleurs.

    Si aucun promoteur n’est intéressé, c’est que le besoin de stationnement n’est pas assez important. Mais si le besoin est (sera) aussi criant que le prétendent les commerçants, alors il y aura nécessairement certains promoteurs qui cogneront à la porte.

    Reste à trouver un endroit maintenant… si quelques bâtiments contigüs dans le secteur sont « voués » à une destruction prochaine, un promoteur pourrait faire un gros stationnement sous-terrain avec commerces au rez-de-chaussée et plusieurs étages de condos au-dessus. Sinon, je ne sais pas trop où on pourrait faire ça… c’est pas le petit terrain au coin Cartier/René-Lévesque qui peut remplir ce besoin.

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    • Manu

      27 octobre 2011 à 12 h 30

      Désolé… ou bien j’ai lu trop vite, ou bien je me suis trompé de billet!

      Je ne vois pas de problème à ce qu’on s’associe à des entrepreneurs privés pour construire des stationnement sous-terrain en conjonction avec l’agrandissement du musée.

      Ça pourrait aussi être utilisé, dans le cadre d’une entente avec la ville, pour le stationnement des résidents lors des nuits de déneigement.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        27 octobre 2011 à 13 h 35

        Oui mais si la ville discute avec des promoteurs privée, c’est probablement que la ville va s’impliquer dans la construction du stationnement, en tout cas, j’imagine? Et j’imagine que s’impliquer, ça veut dire d’un point de vu financier.

        Sinon je dis comme vous : si les commerçants veulent du stationnement, qu’ils le payent! Mais actuellement, la poignée de stationnements auquels ils tiennent mordicus leur est offert gracieusement, alors pourquoi la ville devrait s’empêcher de les retirer?

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      • Manu

        27 octobre 2011 à 21 h 35

        En fait, le stationnement lui-même est un commerce. Nul besoin que quiconque le paie, outre l’exploitant. Ce dernier rentabilise son investissement en louant ses espaces. Si les commerçant veulent se mettre ensemble pour en exploiter un, qu’ils le fasse. On imagine le bordel de « qui paie quelle part », alors ça n’arrivera pas. Ce sera sûrement Vinci Park ou SPAQ qui exploitera le stationnement.

        Notez que je ne connais pas trop le « monde des stationnement ». Je ne sais pas si les exploitants sont généralement propriétaires ou s’ils sont plutôt à contrat pour d’autres propriétaires (un hôtel par exemple), soit par des redevances ou un loyer fixe. Alors honnêtement, je ne sais pas trop quel est le rôle de la ville dans le cas présent, mais je doute fort qu’elle finance quoi que ce soit. Ce serait, il me semble, de la concurrence déloyale pour les autres stationnements payants de la haute-ville.

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    27 octobre 2011 à 10 h 07

    Penser que l’agrandisement n’apportera pas son flot de voitures est porter de lunettes roses. De plus, les voyagistes peuvent aussi organiser des tours de ville en incluant le nouveau musée. Or, personne ne pense à aménager de la place de stationnement pour les autobus de touristes. Je reviens d’un voyage organisé à Boston et j’ai vu jusqu’à 15 autobus de touristes stationnées au même endroit à Boston.

    J’ai aussi visité les châteaux de Newport Rhode-Island. La ville a aménagé un accueil touristique doté d’un kiosque d’information, d’un petit resto et de facilité sanitaires ayant un stationnement attenant pour les autobus. J’en ai vu plus de 40 dans ce stationnement. Ça c’est de l’accueil. Même les chateaux ont des stationnements aménagés pour les autobus. À celui du Breakers, j’ai vu 10 autobus stationnés. À celui du Elms, 5 autobus de tourristes. Eux savent aménager… On oublie que nous avons un centre des congrès sur la colline et des hôtels haut de gamme (Hilton, Charteau Frontenac, etc…) qu’on est en train de rendre difficile d’accès, voyons la planification urbaine un peu plus avec la raison et le gros bon sens…

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    • Yvan Dutil

      27 octobre 2011 à 16 h 08

      Fernand, je suis passé souvent au Musée des Beaux-Arts et c’est loin d’être plein à craquer sauf pendant des expositions exceptionnelles (Rodin, les Impressionistes). La plupart du temps, on est pas 10 par salle. La majorité des voitures dans le coin sont là pour les plaines, le resto du musée et les conférences.

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    • Manu

      27 octobre 2011 à 21 h 38

      Parlant d’autobus, ça serait bien justement que ces autobus bondés de touristes (comme ceux dont vous parlez Fernand) puisse circuler sans encombre sur des voies réservées toute la journée…

      Je ne sais pas trop toutefois si ces voies sont réservées au RTC où au transport en commun en général, incluant les compagnies privées. Chaque jour je vois des autobus « de compagnie » utiliser les voies réservées et d’autres qui font la file avec les voitures.

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