Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Un référendum décidera du sort de l’Îlot Irving: La suite

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 28 octobre 2011 31 commentaires

Véronique Demers
Québec Express

Un pas de plus sera franchi au cours des prochains jours dans le dossier de l’Îlot Irving, que GM Développement veut mettre sur pied. Les 6 500 personnes pouvant voter sur ce projet pourront apposer leur signature lors du 3 novembre, à l’ouverture de registre

La suite

Un billet précédent

Le site internet des opposants

* Mise à jour: Le référendum aura lieu

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


31 commentaires

  1. Gwido

    31 octobre 2011 à 08 h 18

    Moi je ne signerai pas car j’aimerais bien voir ce projet se concrétiser! Ça a assez niaisé, il est temps de construire à cet endroit. C’est sûr que le projet présenté aurait mieux « fitté » sur René-Lévesque, à l’emplacement de la Coopérative l’Escalier, et vice-versa, mais bon… Ça fera juste un peu de diversité de hauteur et d’architecture dans le paysage. Ça va faire drôle au début, puis on va s’habituer.

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  2. Sébastien

    31 octobre 2011 à 12 h 54

    Des pancartes ont été posées sur les poteaux du quartier… Ces gens sont vraiment enragés et essaient de manipuler l’opinion publique : seule l’élévation 3D apparaît sur les plan, bien sûr que ça paraît détonner complètement dans le quartier !

    J’aurai aimé habiter le quartier, pour me prononcer en faveur de ce projet…

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      31 octobre 2011 à 14 h 37

      J’habite le quartier et suis en faveur du projet.

      Ceci dit, parler d’enragés et de manipulation de l’opinion publique dénote un manque de respect pour ceux qui sont contre. A ce que je sache, l’ouverture d’un registre et un référendum subséquent ( si les 500 signatures sont là) est un exercice tout à fait démocratique et chacun a droit à ses opinions et a le droit de les faire valoir sans se faire servir un discours calqué sur une certaine radio de Québec !

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    • pierluc

      1er novembre 2011 à 08 h 03

      J’en ai vu une sur Saint-Jean et j’ai eu envie de l’aracher!

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  3. Léonce Naud

    31 octobre 2011 à 18 h 10

    « Le maître, celui qui a droit de regard… » (Augustin Berque)

    À lui seul, le panorama qui s’offre au regard des usagers de l’avenue Turnbull quand ces derniers se dirigent vers le nord-ouest devrait normalement suffire pour que soit déclaré « non aedificandi » le champ visuel en question.

    Cependant, l’univers culturel et moral qui a vu naître ces quartiers centraux de Québec que tous admirent ou jalousent est maintenant disparu. La grâce et la légèreté ont cédé la place au lourd et à l’épais. À Québec, des élus chargés de l’urbanisme – et non des moindres – s’extasient devant des monstruosités qui auraient effrayé les constructeurs de blockhaus du Mur de l’Atlantique.

    Rappelons ici l’observation du géographe français Augustin Berque: « Le maître, n’est-ce pas celui qui a droit de regard, celui dont le regard commande une plus grande étendue que le regard des autres…».

    Si les gens de Québec se percevaient eux-mêmes comme maîtres quelque part, et surtout s’ils étaient perçus comme tels par les responsables municipaux qui prennent les décisions d’urbanisme en leur nom, il leur serait à tous inconcevable de renoncer à ce « droit de regard qui commande une vaste étendue » sur leur propre capitale, laquelle s’étend désormais au loin jusqu’aux contreforts des Laurentides.

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    • Charles

      31 octobre 2011 à 19 h 25

      Merci pour ton commentaire exceptionnellement philosophique mais le droit d’avoir une vue sur les montagnes et la banlieue nord n’est, à ma connaissance, reconnu par aucune charte de droits et libertés reconnues par le Québec, et par conséquent tout le monde s’en fout.

      J’ajouterais que les opposants à ce projet endommagent encore plus notre « droit de regard » en nous obligeant à supporter encore plus longtemps ce dégueulasse et anachronique parking dans un point névralgique du quartier St-Jean et du centre-ville même.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        31 octobre 2011 à 22 h 32

        Autant je suis pour ce projet, autant je comprends parfaitement la démarche des opposants. Ce n’est pas normal que pour faire accepter un projet, la ville soit obligée de plier devant un promoteur comme elle le fait.

        Les opposants ont tout à fait raison de se plaindre, parce qu’à la base, le zonage ne permet pas cet édifice. Si le projet ne passe pas au référendum, tant mieux, la démocratie aura parlé. Et un jour peut-être, l’horrible stationnement sera comblé, qui sait, par une coopérative. Et ce jour, on pourra lire sur Québec Urbain des dizaines de commentaires qui insulte les coopératives en disant qu’un promoteur aurait pu faire mieux…

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      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        1er novembre 2011 à 10 h 11

        ….le droit d’avoir une vue sur les montagnes et la banlieue nord n’est, à ma connaissance, reconnu par aucune charte de droits et libertés reconnues par le Québec, et par conséquent tout le monde s’en fout….

        …. tout le monde s’en fout, sauf les promoteurs qui « vendent cette vue » ( bien évidemment en se foutant de cette perte de vue pour les résidents riverains déjà là) pour attirer les acheteurs comme dans le cas du projet Europa, par exemple … :-)

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  4. Gwido

    1er novembre 2011 à 09 h 01

    Pour avoir la magnifique vue sur les Laurentides, il suffit de descendre quelques rues plus bas, et on trouve une jolie promenade sur Lavigueur, où la vue ne sera jamais bloquée parce qu’on est au bord de la falaise. On a une vue aussi quand on descend Deligny, Sainte-Marie, Sainte-Claire, Salaberry… S’agit de se promener un peu dans le quartier et non pas de de rester « stallé » dans la côte Turnbull!!! On ne peut pas avoir une vue de partout, on est en ville et pas dans un champ. Mais ça, y aura toujours des gens qui ne le comprennent pas.

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    • Léonce Naud

      1er novembre 2011 à 10 h 32

      Un grand nombre de véhicules et de piétons empruntent journalièrement l’avenue Turnbull entre René-Lévesque et Saint-Jean, notamment à la sortie des bureaux en fin d’après-midi. On ne peut donc établir une équivalence avec les rares autos et piétons qui utilisent occasionnellement la rue Lavigueur. Dans ce dernier cas, il s’agit pour la plupart de résidants du quartier alors que l’avenue Turnbull sert de voie de transit à Jos Public. La vue à partir de la rue Lavigueur est d’intérêt pour le Quartier, celle à partir de l’avenue Turnbull est d’intérêt pour la Ville.

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      • Gwido

        1er novembre 2011 à 10 h 38

        Oui mais les opposants sont des gens du quartier à ce que je sache? C’est de leur vue à eux qu’il est question dans le débat et non de la vue de Jos Public comme vous dites…

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      • pam

        2 novembre 2011 à 12 h 01

        Monsieur, n’oubliez pas que Claire-Fontaine et Salaberry offrent la même chose. S’il fallait garder toutes les vues vers les laurantides, le quartier Saint-Jean-Baptiste devrait être rasé… au complet!

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  5. Matrix

    1er novembre 2011 à 10 h 11

    Les opposants méritent un stationnement permanent pour les 100 prochaines années

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    • Sébastien

      1er novembre 2011 à 12 h 57

      Arrête tu vas leurs faire plaisir, voici ce qu’il est écrit sur leur site : Stationnement – Perte d’une centaine de stationnements. Une problématique majeure qui va entraîner une pression énorme sur toutes les rues avoisinantes. Rappelons que l’emplacement actuel est utilisé comme stationnement (100 places). Un stationnement souterrain de 90 places est prévu sous l’immeuble, par contre ce dernier ajoute 90 logements. Donc, au net, le quartier perd 100 places de stationnement. Et l’hiver, lors des déneigements, où les résidents du quartier pourront-ils mettre leur voiture?

      Ce qu’ils mériteraient? Que GM Développement (propriétaires du stationnement) le ferme pour de bons et qu’ils laissent un terrain vague bien dégueulasse à la place !

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  6. Antoine

    1er novembre 2011 à 10 h 32

    C’est de la désinformation j’ai vu la pancarte des opposants, non mais vraiment on dirait que le projet est 2 fois plus haut que celui que j,avais vu, et pas mal plus gros. J’espère que la ville va mettre ses culottes et faire cesser cette obstruction systématique à tous les projets qui ne sont pas des coops d’habitation. C’est ridicule, on va se ramasser encore avec un stationnement pendant 20 ans.

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      1er novembre 2011 à 14 h 44

      C’est aussi de la désinformation de dire que c’est une obstruction systématique à tout ce qui n’est pas des coops d’habitation dans le cas de l’ilôt Irving.
      Bien au contraire, il y aura des coops si le projet se réalise: GM Développement s’est montré ouvert à céder environ le quart du terrain à une coopérative… en échange du droit de construire plus haut que ce que permet le zonage (neuf étages au lieu de six).

      Quand la désinformation sévit ainsi, pas étonnant qu’on assiste encore à du « St-Jean-Baptiste bashing » !

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  7. Jean V. Pelletier Utilisateur de Québec Urbain

    1er novembre 2011 à 12 h 41

    Toujours les mêmes chiâleux, j’ai moin de soleil, pas grave si la déterioration de la rue st-jean amène le secteur à être un deuxième st-roch du temps, non, que les commerçnts ferme leur porte par manque de monde, les chiâleux vont se regrouper dans un ptit café pour se sentir important, vraiment pathétique, allez en campagne si vous n,aimez pas le monde, Quans vous quitterez, la rue St-jean restera mais de grâce, amenez vos descendants avec vous, des chiâleux de père en fils, plus capable.

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  8. Sébastien

    1er novembre 2011 à 12 h 53

    Francis L. : La Ville qui plie devant un promoteur?? Wow les moteurs! GM Développement n’était pas du tout obligé d’inclure du logement social dans son projet ! C’est du donnant-donnant et un excellent consensus qu’il y a eu entre le promoteur et la Ville.

    Non mais on est rendu creux en maudit comme société quand l’enjeu principal devient la vue à préserver sur les montagnes, ou la marge avant de 2 mètres qui disparait (le Soleil ce matin) ! On chigne sur des niaiseries comme l’absence de verdure et le retrait de la marge avant même si dans SJB 90% des bâtiments sont construits à marge zéro (Le principal opposant a même avoué que la hauteur ne posait pas de problème en soi). Ces enfantillages par des gens ignorant le sens du compromis mettent en péril l’ajout de logements sociaux dans SJB. Voilà le véritable enjeu de cette campagne anti-développement.

    Très bon texte de Jean-Paul L’Allier, à propos de l’opposition systématique :
    « La démocratie municipale sera repensée pour permettre aux citoyens vraiment intéressés de construire leur milieu de vie et leur ville plutôt que d’avoir uniquement des outils pour s’opposer et bloquer. La consultation sera précédée de vraies informations et, à son terme relativement court (on ne cherche pas le consensus mais les meilleures solutions), les autorités prendront et annonceront leurs décisions et agiront à l’intérieur de calendriers connus et respectés. »

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      1er novembre 2011 à 13 h 25

      Que l’on veuille ou non, c’est vrai que le promoteur demande à la ville plier. Il y avait des règlements de zonages qui avaient été établis, alors si on veut les changer, je trouve ça parfaitement normal qu’on laisse aux citoyens la chance de s’y opposer. C’est très démocratique.

      Mais comme je l’avais dit, moi personnellement, je suis en faveur du projet. Comme vous le dites, je crois que c’est important d’attirer des résidents, et je pense que GM développement fait un bon geste en ajoutant des logements coopératifs.

      Mais si ça passe pas, et bien tant pis. Il y a des règles à suivre lorsqu’on veut construire dans une ville, et il faut pas envoyer aux promoteurs le messages qu’ils peuvent facilement les changer.

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  9. Jean V. Pelletier Utilisateur de Québec Urbain

    1er novembre 2011 à 12 h 53

    Pis votre Augustin Berque, je m,en balance, ce qu’il dit, il a pu le dire car il restait en campagne.Les gens de Paris qui ont la tour Effel qui leur fait de l’ombre demande t-il qu’on tasse ou enlève la tour?? Franchement, votre vue paye t-elle des taxes, la laideur de la caserne de pompier, pas grave, la laideur de l’Édifice du colisé du livre pas grave mais ma vue sur les Laurentides haaaa, je ne veut pas la perdre, honte à vous. L’importance que vous vous donnez frise le ridicule. que ceux qui me suiveront, eux pourront le faire mes ma petites pesonnes que j,aime tant, moi, je ne veux pas de changement, de vrais connards.

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  10. Sébastien

    2 novembre 2011 à 11 h 03

    Réal : je répète ce que j’ai dit plus haut et même que j’en rajoute, à la lumière de l’article du Soleil : Ces gens sont malhonnête et enragés contre le développement. Je n’avais pas vu la perspective présentée : ce projet est superbe, architecturellement parlant ! Toit verts, décrochés, surface vitrée immense, terrasse… wow ! Les 9 étages ne sont que du côté de la caserne, le reste est entre 4 et 7 étages. Vraiment ces gens-là charrient, du NIMBY dans sa plus pure définition !

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  11. Sébastien

    2 novembre 2011 à 11 h 07

    By the way. La politique de la Ville c’est : on est prêt à accepter des projets en hauteur mais étonnez-nous, suprenez-nous avec des projets audacieux et de qualité (de la bouche de Régis Labeaume). Ce projet se situe en plein dans cette ligne directrice donc on n’appelle pas ça « plier devant un promoteur »…

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  12. DavidFG

    3 novembre 2011 à 01 h 40

    Très beau projet effectivement, j’espère le voir s’élever. Je ne comprend pas pourquoi ce comité a autant de pouvoir et s’évertue systématiquement à crier au scandale lorsqu’un promoteur avance un projet. Il devrait au contraire dénoncer ces taudis qui défigurent le coin. À chacun ses préoccupations. Sur une note plus positive, j’admire leur engagement.
    @ Jean V. Pelletier, j’approuve vos commentaire :)

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  13. Sébastien

    3 novembre 2011 à 11 h 14

    Les opposants se sont vus mis en demeure de retirer leurs affiches contre le projet pour désinformation. Ils ont voulu tromper la population du quartier pour défendre une cause qui est selon moi très peu défendable.

    Leurs priorité à ces gens c’est de se battre jusqu’au bout pour 3 étages de trop, une marge avant absente et la disparition de cases de stationnement (c’est écrit sur leur site). Pour eux le bénéfice d’ajouter des logements sociaux en Haute Ville est minime face aux préjudices dont ils se disent « victimes ». J’en vois tous les jours en consultation publique, des acharnés qui se prononceront contre les projets, peu importe le projet, et peu importe l’argumentaire.

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  14. Léonce Naud

    3 novembre 2011 à 20 h 58

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  15. Sébastien

    4 novembre 2011 à 09 h 24

    On vit vraiment dans une drôle de société où les enjeux qui importent aux gens sont la préservation intégrale du gabarit ou du volume d’un quartier sans en déroger, la perte d’ensoleillement ou de vue ; plutôt que la mixité des habitations et surtout l’ajout de logement social en haute-ville. Ces mêmes gens vont s’offusquer par la suite quand le promoteur décidera, et avec raison, de laisser tomber la partie coop du projet pour ne faire que des condos. Par leur entêtement dû à une opposition systématique, du Not in my Back Yard classique, la haute ville s’embourgeoisera un peu plus davantage.

    Le pire dans tout ça c’est qu’une bonne partie des signataires auront été convaincue par une campagne de désinformation des opposant : bâtiment plus haut que la réalité du projet, et disparition de la rue Philippe-Dorval sur les affiches.

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  16. Matrix

    4 novembre 2011 à 11 h 52

    Si le référendum ne passe pas, le projet aura lieu, mais sans logements sociaux.

    Et la prochaine fois que ces groupes vont vouloir bloquer un autre projet en affirmant qu’il n’y a pas de logements sociaux d’inclus, on pourra rire d’eux… mais ca je crois qu’ils commencent à y être habitué.

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