Marie-Claude Boileau
Le Carrefour de Québec
Saint-Sacrement – Des citoyens de la rue Dessane s’indignent de la demande d’un promoteur de hausser d’un mètre la hauteur d’un projet immobilier. Une dizaine d’entre eux sont venus faire part de leur opposition à ce sujet, au dernier conseil d’arrondissement La Cité-Limoilou.
4 novembre 2011 à 20 h 40
Un mètre c’est pas la mer à boire! J’dis pas si le promotteur demandait de faire 5 étages de plus, mais pour juste un mètre il n’y a pas de quoi s’énerver je crois. On ne verra même pas la différence entre 8 et 9 mètres.
Signaler ce commentaire
4 novembre 2011 à 21 h 32
Ça n’a vraiment pas l’air joyeux la retraite pour certains… quand t’es rendu que ce que t’as de mieux à faire de ton temps est d’aller te plaindre d’une telle insignifiance.
Signaler ce commentaire
4 novembre 2011 à 22 h 10
30 cm aurait été limite mais la 60 cm c’est vraiment de l’abus
:-)
Signaler ce commentaire
5 novembre 2011 à 11 h 37
En fait, un mètre c’est 100 cm ;-)
Signaler ce commentaire
5 novembre 2011 à 13 h 27
OMG c’est encore pire ;-)
Signaler ce commentaire
4 novembre 2011 à 22 h 17
Je pense que le problème fondamental est que les citoyens ont l’impression que les plans d’urbanisme ne valent rien si la ville les changent dès que les prometteurs en font la demande.
Signaler ce commentaire
4 novembre 2011 à 22 h 42
Ajoutons que dans ce quartier, et c’est compréhensible, tout projet de quelque nature que ce soit, est systématiquement contesté
Signaler ce commentaire
5 novembre 2011 à 08 h 47
« tout projet… » Tu as en a fait la nomenclature précise ? Et encore une fois, je répète, quand il y a eu contestations, lesquels se sont réalisés, après modification, bonification ? et je m’amuse toujours de lire qu’on tape sur des citoyens des quartiers où il existe déjà une densité tout de même appréciable, alors que c’est la banlieue et la périphérie où l’enjeu de la densification est le plus important. C’est là qu’on a dilapidé le territoire sous prétexte que le petit pavillon traditionnel, c’est ce que les gens veulent.
Signaler ce commentaire
5 novembre 2011 à 13 h 34
Moi ca m’amuse de lire ceux qui défendent la contestations de citoyens pour ensuite dire qu’il faudrait densifier la banlieue tout en condamnant les gens qui ont osé choisir de vivre en banlieue.
Vous encouragez le NIMBYsme en protégeant ces contestations ridicules, freinant la densification du centre, par le fait même vous encouragez indirectement le développement de la banlieue que vous aller condamner ensuite. C’est dur à suivre comme raisonnement.
Signaler ce commentaire
5 novembre 2011 à 14 h 23
il faudrait que tu commences à comprendre que la densification, elle est au centre, elle se fait. C’est un droit, de contester. Avec raison ou non. C’est ça que je défends. ce cas précis, il m’indiffère totalement. les référendums, les signatures de registre, je les perçois comme des moyens de pression pour que les promoteurs accouchent de meilleurs projets.
Et pourquoi donc la périphérie continue de se développer alors qu’on veut densifier le centre ? L’étalement urbain, la densification, ce sont des objectifs politiques. Et si la périphérie continue de s’étaler encore aujourd’hui, c’est l’incapacité de la structure politique. En résumé, c’est un peu facile de déclarer que la densification du centre, ça va contrecarrer le « développement » de la banlieue. pour ma part, ce qui m’amuse, c’est constater les maints efforts de la ville avec ses éco quartiers, au centre, la densification qui s’y fait, et le laisser-faire, le gaspillage des terrains, forestier notamment, alors qu’on aurait pu facilement concilier à la fois l’objectif de conservation et de construction. Pourquoi les jeunes familles décident d’aller s’installer dans la banlieue, périphérie ?
Signaler ce commentaire
6 novembre 2011 à 13 h 35
Densifier la banlieue provoquera un mouvement contestataire pire que ce qu’on connait au centre-ville. Il y a déjà contestation quand la Ville veut ouvrir des rues dans des secteurs boisés. Imaginez si un promoteur veut construire des 4 logements à côté des bungalows…
Quant au processus référendaire, désolé mais ça doit être revu ! C’est complètement ridicule de donner autant de pouvoir à une poignée de citoyens, qui s’empresse de s’en servir pour bloquer des projets majeurs qui ont un impact sur l’ensemble de la région et non juste sur leur quartier. Surtout quand on constate les raisons de ces gens, qui relève beaucoup plus de l’égoïsme et le je-me-moi (mon soleil, mon parking, mon trottoirs sans trop de monde dessus, ma vue…) que pour de véritables raisons citoyennes ! Savez-vous que si Québec n’avait pas eu une clause spéciale dans sa Charte pour passer outre le référendum, la Cité Verte n’aurait peut-être jamais levé de terre? Les registres étaient signés, le référendum allait avoir lieu….
Signaler ce commentaire
6 novembre 2011 à 15 h 23
Nul doute que les promoteurs sont épargnés de tout égoïsme et du je-me-moi-et-ma-poche et que leurs projets sont inspirés de véritables raisons citoyennes.
Et s’il n’y avait pas de demande de dérogation aux règlements d’urbanisme par un promoteur, il n’y aurait pas d’ouverture de registre et de référendum.
Solution ?
Signaler ce commentaire
6 novembre 2011 à 19 h 04
« véritables raisons citoyennes »
est bonne celle la.
Signaler ce commentaire
6 novembre 2011 à 21 h 24
Un règlement de zonage c’est pas fait pour être figé. C’est écrit à un moment X pour une situation Y et c’est blanc ou noir. Pas d’interprétation possible. Si un promoteur ou un citoyen arrive avec un projet qui n’est pas 100% conforme avec le règlement ça ne veut pas dire qu’il est mauvais et qu’il ne cadre pas avec les orientations de la Ville dans son plan d’urbanisme ! Pas pour rien que la loi sur l’aménagement et l’urbanisme prévoit les processus de modification de zonage et de dérogation mineure. By the way la loi prévoit aussi que chaque modification ou dérogation doit être conforme au plan d’urbanisme alors faut pas paniquer aussitôt qu’un promoteur demande une modification de zonage !
Signaler ce commentaire