Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Explorabus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 7 juin 2012 7 commentaires

Explorabus

Xavier Jacques Côté

En devant chercher un appartement, je me suis demandé quels sont les secteurs ayant un bon service de transport en commun.

Malheureusement, la seule carte disponible est la carte de la ville avec tout les trajets. Or, consulter cette carte pour différencier les secteurs bien desservis des secteurs qui ne le sont pas n’est pas pas une bonne idée, car la ligne illustre le parcours, et non pas la fréquence. Une ligne d’autobus ayant une fréquence faible (1-2 passages par jour) est représenté de la même façon qu’un parcours d’autobus qui offre une fréquence élevée (offrant plus de 60 passages dans la même journée).

Ce type de carte présente un autre inconvénient, puisqu’il y a aucune indication sur endroits où les utilisateurs peuvent emprunter le service. Un bon exemple serait les parcours des autobus sur l’autoroute. Le tracé donne l’impression que le parcours dessert le secteur longeant la ligne illustrant le trajet, alors que l’autobus n’arrête jamais sur l’autoroute!

D’où l’idée de produire une carte de chaleur basée sur la fréquence des services à chaque arrêt. Plutôt que de se concentrer sur le trajet, cette carte met en évidence la fréquence du service par secteur. En règle générale, plus le secteur a de services, plus il est facile pour une personne de se déplacer du point A au point B.

* J’ai découvert Explorabus à l’exposition sur les technologies de l’information dans les grandes villes du Québec qui s’est tenue au Centre de Foires le 7 juin 2012. La Ville de Québec y avait invité Québec Urbain. J’y ai découvert plusieurs choses extrêmement intéressantes, dont cette réalisation issue des données ouvertes de la Ville de Québec. Le Cegep de Limoilou avait également trois kiosques où 3 projets ont été présentés, toujours créés à partir des données ouvertes de la Ville. Ils étaient tous inventifs et remarquables d’ingéniosité. Je vais y revenir dans un autre billet. Nicolas Roberge, collaborateur à Québec Urbain, faisait découvrir aux gens présents Capitale Ouverte ainsi que les démarches menées par son équipe de bénévoles avec la Ville de Québec afin que les données soient rendues publiques. Des développements sont à prévoir à ce niveau.

Voir aussi : Transport en commun.


7 commentaires

  1. Pier Luc

    7 juin 2012 à 21 h 47

    La carte exprime bien ma perception du réseau actuel. Des axes qui se relient surtout dans le Vieux, au Terminus les Saules et sur Laurier. Le reste est morcelé. Ça manque d’interconnexions. Ce problème nous oblige souvent à faire de grands détours qu’on ne ferait pas en voiture.

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  2. Louis Lamontagne

    7 juin 2012 à 22 h 13

    Explorabus = Génial !

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  3. jb

    8 juin 2012 à 09 h 12

    Concept intéressant permettant de pondérer la représentation graphique en fonction de la fréquence de desserte des arrêts.

    Attention par contre dans les interprétations possibles. L’accessibilité au transport collectif ne se limite pas uniquement à la zone d’arrêt à propement parler mais à la zone d’accessibilité de l’arrêt (son bassin de clientèle).

    Par exemple, si on regarde l’axe du Métrobus 800et 801 dans explorabus, on a l’impression d’une discontinuité dans l’offre de service, alors qu’en réalité le bassin de clientèle est continu d’un bout à l’autre des parcours.

    Le concept initié par Explorabus reste intéressant tout de même!

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  4. Manu

    8 juin 2012 à 09 h 56

    J’avais déjà tenté qqc chose de semblable, jadis… grosso modo, c’était comme Explorabus (j’avais d’ailleurs exactement la même « échelle de couleur », ça fait quasiment drôle de voir ça), mais je voulais que ma « densité de transport » ne dépende pas que du nombre d’autobus, mais aussi d’une destination. Y serait alors pondéré le temps de transport, incluant le temps de marche. Autrement dit, pour quelqu’un qui veut connaître l’accès au centre-ville à partir de n’importe où, ça enlève tous les autobus qui passent en quelque part mais qui ne vont pas au centre-ville.

    Disons que c’était un peu ambitieux comme projet, c’était avant les données soient « ouvertes », et de toute façon, obtenir des données pour toutes les rues pour la marche (ou même une approximation en comptant des pixels sur une carte) était plutôt périlleux. Comme je ne m’appelle pas « Google Maps »… et avec une heure ou deux par semaine à passer là-dessus, c’est pas long que le projet a pris le bord!

    Alors je suis bien content de voir cet Explorabus apparaître, car c’est probablement juste la première étape vers quelque chose de plus complet. Quelqu’un, quelque part, un jour, reprendra ça et en rajoutera une couche.

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  5. Pier Luc

    8 juin 2012 à 21 h 17

    @jb, le service du RTC est réellement morcelé. Vous pouvez avoir un trajet qui passe devant chez vous, un autre qui passe devant votre destination et une toile d’araignée de trajets qui relient les deux mais en fait, ça peut être très difficile de se rendre à destination. Il faut souvent faire de grands détours. Les trajets sembles conçus de manière morcelés et rattachés ensemble par un entrecroisement aléatoire. Le réseau du RTC est un vrai labyrinthe. Heureusement que nous avons des outils en ligne ainsi que des centres de services pour s’y retrouver.

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    • Pier Luc

      8 juin 2012 à 21 h 18

      Je tiens à préciser que je comprend que le RTC doit faire avec l’étalement urbain et la configuration étrange des rues. Si seulement c’était tracé à la règle comme dans d’autres villes…

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  6. JT

    10 juin 2012 à 22 h 37

    Un site sur le même sujet : http://www.walkscore.com/bike

    Malheureusement, Québec n’est pas bien décrite par le service.

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