Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vers de nouvelles rues partagées

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 26 février 2013 12 commentaires

* Perspective de la rue des Zouaves (Marc Boutin)

Journal L’Infobourg

Un axe piétonnier entre Saint-Jean et René-Lévesque?

Alors que le chantier sur la rue Sainte-Claire tire à sa fin, le Comité populaire Saint-Jean-Baptiste travaille actuellement sur de nouveaux projets de rues partagées, où piétons, cyclistes et automobilistes seront sur un pied d’égalité au centre de la chaussée.

Depuis près de deux ans, le comité « aménagement urbain » du Compop se penche sur les suites à donner au projet de rue partagée sur la rue Sainte-Claire. Comment faciliter les déplacements à pied dans notre quartier? Peut-on rendre les rues plus sécuritaires et conviviales? Au fil de nos discussions, la rue des Zouaves a rapidement été identifiée comme le lien piétonnier par excellence entre le haut du quartier et la rue Saint-Jean. Une étude sur la circulation réalisée au mois de janvier 2012 est venue confirmer certaines de nos intuitions : les piétons, fortement majoritaires sur la rue, marchent pour la plupart au centre de la chaussée. Une réflexion sur le réaménagement de la rue s’amorce au sein du comité. Des premières esquisses sont réalisées, le projet commence à prendre forme.

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Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


12 commentaires

  1. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    26 février 2013 à 10 h 05

    Au lieu de l’éternelle vision idyllique de la mi-juillet, le Comité prétendument populaire devraient aussi fournir des esquisses de l’allure que prendrait la rue 5 mois par année, c’est-à-dire un sentier bordé de bancs de neige où ce sont les résidents, qu’ils soient âgés, handicapés ou non, qui ont maintenant la responsabilité de l’entretien des trottoirs…
    Une autre magnifique réalisation de Marc Boutin et ses groupies…

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  2. Al Capone

    26 février 2013 à 12 h 49

    Pourquoi est-ce que la Ville engage des urbanistes/ingénieurs à temps plein alors que le Comité Populaire St-Jean-Baptiste peut se charger du travail?

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    • Pier Luc

      26 février 2013 à 15 h 35

      Bien content qu’ils ne soient pas responsables du design des trottoirs dans toute la ville! Je déteste leur concept de trottoir difforme avec plein d’obstacles. Et puis, marcher en plein milieu de la rue… Les automobilistes considèrent le milieu de la rue comme étant à eux et on est dans leur jambes… Personnellement je préfère les trottoirs normaux sans obstacles ou les rue 100% piétonnes.

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      • Guibert

        26 février 2013 à 16 h 00

        Des trottoirs normaux sans obstacles? Laissez-moi rire! C’est très rare dans Saint-Jean-Baptiste, et en général dans les quartiers centraux!

        Il faut être cohérent, la largeur des emprises n’est pas suffisante pour respecter à la fois les normes que la Ville se donne pour la largeur des voies automobiles et pour les trottoirs. Le cas présenté sur des Zouaves est vraiment un bon exemple avec, selon la carte interactive, une emprise d’environ 7,75m!

        En général, la pratique veut qu’on gruge sur le trottoir pour atteindre le minimum pour la voie de circulation et de stationnement d’un côté (3,5m + 2,5m) pour un total de 6m. Dans le reste (généralement environ 3m, mais dans ce cas seulement 1,75m) on rentre deux « trottoirs » avec des marches d’accès aux propriétés, des poteaux de téléphone, des bornes-fontaines, les poteaux pour accrocher la signalisation routière… Bref, on trouve pratiquement jamais un minimum acceptable (définit par la Ville dans sa politique d’accès universel) de 1,75m libre d’obstacle! Pour me promener fréquemment dans ces quartiers avec une poussette, ça relève de la mauvaise blague et on a pas vraiment le choix d’être au milieu de la rue, sans qu’aucun aménagement ou signalisation ne nous protègent.

        Dans ce contexte, le travail des gens du COMPOP est utile (en passant, je ne vis pas dans SJB et je ne suis pas un inconditionnel du COMPOP). Les normes usuelles de conceptions de chaussée de la Ville ne marchent simplement pas dans les quartiers centraux, il faut trouver des solutions alternatives et si ça ne vient pas de l’administration, tant mieux si les citoyens s’en mêlent!

        Les rues entièrement piétonnes ne sont pas plus une solution adaptable à grande échelle dans un quartier résidentiel dense comme celui-là, alors la solution du partage, que ce soit pas une zone de rencontre, un woonerf, une shared street ou un quelconque autre concept du genre me semble la meilleure option.

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  3. Jean François Côté

    26 février 2013 à 14 h 32

    Parce que le compop ne pense qu’à eux et est contre tout développement urbain normal.

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  4. Simon Bastien

    27 février 2013 à 09 h 34

    Dans leur concept, ce qui tient lieu de trottoir ne sert plus à rien. Pourquoi ne pas faire comme la rue Saint-Augustin, entre Saint-Joachim et Saint-Jean? Pas de trottoirs, seulement une allée de pavés, sans dénivelés. Oui, c’est une rue piétonnière, mais des automobiles peuvent aussi y passer. Ce serait moins difficile à entretenir l’hiver.

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    • Guibert

      27 février 2013 à 10 h 27

      C’est à envisager question de faciliter l’entretien, mais en même temps, les personnes à mobilité réduite et les jeunes enfants bénéficient largement d’un cheminement très visible et libre d’obstacles.
      Ça n’a pas pour autant besoin d’être un « trottoir », le résultat pourrait être atteint avec une bande de granit qui fait la division, ou en déplaçant la rigole de drainage vers le côté pour délimiter un cheminement?
      Mais dans ce cas, la chaussée deviendrait plus large, ce qui rend essentiel de mettre en place des resserrements de chaussées, des chicanes et autres éléments qui brisent l’impression de linéarité pour l’automobiliste, question d’éviter que des finfinauds profitent du dégagement visuel pour accélérer. Si l’écart de vitesse est trop grand entre les usagers, le partage peut difficilement être sécuritaire.

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  5. Manu

    27 février 2013 à 10 h 53

    Puisque l’entretien/déneigement semble être problématique, est-ce quelqu’un sait comment cela se passe sur la rue Sous-le-cap?

    Cette rue est à géométrie variable, avec des obstacles (quelques seuils de porte ci et là) et surtout, elle est réellement partagée dans les faits. Pourrait-on s’en inspirer?

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  6. Christian Savard

    27 février 2013 à 10 h 56

    Si la rue partagée des Zouaves est aussi moche que celle de la rue Sainte-Claire, ça vaut pas la peine.

    J’étais sur le comité aménagement du Comité populaire au début du projet Sainte-Claire. Je ne reconnais pas du tout notre vision.

    Si on ne remet pas en question quelques places de stationnement pour verdir les rues, on aura juste changé de l’asphalte pour du pavé et permis à la ville d’économiser sur le déneigement des trottoirs.

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    • jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

      27 février 2013 à 18 h 43

      «Remettre en questions quelques places de stationnement…» Soit, d’accord, mais on fait quoi des résidents qui ont une voiture et qui trouvent déjà difficilement à la garer? Si on commence à retrancher quelques places ici et là, à gauche et à droite, dans un secteur ou il y en a déjà peu, on aura pas vraiment amélioré la qualité de vie de grand monde…

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  7. Christian Savard

    28 février 2013 à 10 h 45

    Je crois que la qualité de vie des centaines de piétons qui passent pas Saint-Claire vaut plus que la dizaine de case de stationnement qu’il aurait fallu retirer pour améliorer la rue partagée. À souligner que j’habite le secteur et que j’ai une voiture (conjointe travailleuse autonome qui travaille partout au Québec).

    Mon point est le suivant: si les rues partagées n’entrainent pas une amélioration notable de l’espace public, par du verdissement notamment, ça ne vaut pas la peine. Si comme sur Ste-Claire, on ne fait que remplacer l’asphalte par du pavé mais en retirant les trottoirs, ça ne vaut pas la peine. Si c’est pour faire ça, je préfère qu’on conserve les trottoirs.

    Voir quelques exemples de la vision de départ http://www.compop.net/rue

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