Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Ville de Québec – Les pistes cyclables victimes du «pas dans ma cour»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 décembre 2013 27 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

La principale embûche au développement des pistes cyclables à Québec provient des citoyens qui craignent de perdre des stationnements, selon la Ville.

« Tout le monde en veut [des pistes cyclables], sauf que quand ça passe devant chez eux, personne n’en veut », a résumé le conseiller municipal Sylvain Légaré mercredi. « Le plus gros frein, c’est les citoyens. »

Selon le directeur des transports, Marc Des Rivières, la Ville s’est butée à plusieurs obstacles ces dernières années en tentant de raccorder les pistes existantes et d’en construire de nouvelles. « On ne réalise pas des dizaines et des dizaines de projets par année, mais dans chacun, il y a toujours un petit peu de résistance. Sur Père-Marquette, on a eu de la résistance. Quand on a fait Chauveau, on a eu de la résistance. »

La suite

Voir aussi : Vélo.


27 commentaires

  1. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    12 décembre 2013 à 08 h 27

    Peut-être aussi que les citoyens savent que Québec est une ville nordique et qu’il est utopique de penser que le vélo puisse être un bon moyen « utilitaire » de se rendre travailler.

    On récapitule:
    Janvier: non
    Février:non
    mars:non
    avril:maniaques
    mai:très bien habillé
    juin:ok mais très bien habillé le matin
    juillet:ok
    aout:ok
    septembre:on se rhabille vite
    octobre:rare et très bien habillé
    novembre:maniaque avant la neige donc pas cette année
    décembre:non
    Bon on enlève les jours de pluies et tout ceux qui doivent monter une des nombreuses grosses côtes de Québec sans avoir de douches au travail(assez rare) Sauf pour de rares métiers, faut quand même avoir une certaine allure et odeur pour travailler.

    Et la je parle même pas des commerçants, justement une quincaillerie de quartier qui vient de fermer dans un billet précédent la semaine passée

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    • Yvan Dutil

      12 décembre 2013 à 10 h 00

      Avril à novembre cela se fait bien, tant qu’il n’y a pas de glace dans les rues. Ceci, il y a toujours quelques zélés qui vont continuer, mais c’est une petite minorité.

      Vous seriez surpris du nombre d’endroits où il y a des douches pour les employés. Si a des endroits comme l’INO, il y a un super casiers à vélo, ce n’est pas pour rien.

      C’est certain qu’alternativement, on peut essayer de reproduire le modèle en vigueur dans les villages de campagne.

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    • Philippe Lehoux

      12 décembre 2013 à 10 h 43

      Pour être allé rejoindre ma copine au mois de mars à Uppsala en Suède votre commentaire est impertinent. Les pistes cyclables sont déneigées à l’année, et la plupart du temps passent en dessous des artères automobiles pour une circulation ultra rapide. Il y a beaucoup de cyclistes.

      Actuellement faire du vélo à Québec c’est un sport extrême à l’année longue. Les infrastructures sont complètement déficientes.

      Avant même de penser rouler à vélo à l’année il faudrait penser rendre les rues plus sécuritaires.

      Les enfants ne jouent plus dans la rue (banlieue comprise) parce que c’est un sport extrême… il y a des voitures partout. Et partout ou il y a des voitures il y a des conducteurs impatients qui agissent de manière très dangereuse.

      Je vis dans Saint-Sauveur, on a la chance d’avoir le magnifique parc de la rivière Saint-Charles… mais pour m’y rendre en poussette avec ma fille je dois affronter 1 km de rue avec des trottoirs pourris, des conducteurs impatients qui ne font pas leur stops et qui accélèrent avec impatience comme des lièvres entre chaque arrêt… ou carrément ne les font pas.

      Les trottoirs sont tellement pourris (poteaux de téléphones au beau milieu… WTF!!!!!) qu’on doit toujours rouler avec la poussette dans la rue au risque de se faire frôler par un conducteur impatient ou distrait…

      À méditer: http://bicycledutch.wordpress.com/2013/12/12/amsterdam-children-fighting-cars-in-1972/ … ou sont les enfants dans nos villes? Devant la xbox parce qu’on a peur qu’ils jouent dehors…

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    • boblerebob

      12 décembre 2013 à 11 h 25

      Le problème, c’est pas le climat, le problème c’est la mentalité des gens.

      J’ai croisé peut-être 30 vélos ce matin en me rendant au travail. Le truc, c’est que je ne suis pas à Québec en ce moment. On est pas plus fou ici qu’ailleurs. Simplement plus ouvert à changer ses habitudes et peut-être un brin plus sportif. Et la ville nous accommode.

      En passant, les études démontrent que les gens utilisant le transport actif dépense tout autant, sinon plus, dans leurs destinations commerciales. Alors l’argument des commerçants contre les vélos… On ne va pas se priver d’une ville active, moins polluée et moins congestionnée parce que ça vend peut-être moins de scie circulaire pour un seul commerçant.

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    • guibert

      12 décembre 2013 à 11 h 39

      @jeand Hors de propos comme commentaire.

      On aurait jamais colonisé l’Amérique avec des gens comme vous… Vous avez peur du froid? ;) les fois où je me les gèle le plus en hiver, c’est quand je suis contraint de m’assoir sur un siège de voiture froid dans un habitacle givré… Sinon, je ne roule pas en hiver, mais je marche et j’y prend plaisir, même par un matin cristallin comme aujourd’hui où on sent le froid dans ses poumons! c’est vivifiant et ça rend moins négatif dans la vie.

      Pour revenir sur le sujet de l’article, on entend bien les récriminations qui font notre affaire. Que des gens s’opposent à des pistes cyclables de peur d’avoir des déchets sur leur terrain, ça ne devrait pas empêcher une administration municipale (supposément éclairée) d’agir. Pour ce qui est du stationnement, tous les projets n’ont pas le même impact et souvent, le nombre de case en cause est minime à l’échelle d’un quartier.

      Le projet Père-Marquette n’est pas un si bon exemple, d’une part, beaucoup de cyclistes n’étaient pas convaincus du gains de l’aménagement et ensuite, ça va bien plus loin: les mesure de déviation et d’apaisement de la circulation n’étaient pas essentielles au lien cyclable à mon sens et ajoutaient beaucoup de complexité pour les résidents (quoique maintenant j’imagine que beaucoup sont contents d’avoir moins de transit). Ajoutons à ça un tâtonnement au niveau du tracé et des aménagement, ce qui est assez normal pour un nouveau concept.

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      • jeand Utilisateur de Québec Urbain

        12 décembre 2013 à 11 h 59

        En passant je ne suis pas contre les pistes cyclables, je suis contre le fait que certains prétendent que c’est un vrai moyen de transport pour aller travailler pour la masse et surtout à l’année.

        Pour Monsieur Guibert: Je marche aussi et beaucoup! Le vélo l’hiver, je trouve ça fou et un brin suicidaire, j’ai roulé 2000km cet été…

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      • Philippe Lehoux

        12 décembre 2013 à 12 h 13

        Rouler à vélo en bordure des routes sans infrastructures dédiés c’est dangereux à l’année. Il n’y malheureusement pas de place sécuritaire sur les routes pour les vélos.

        Je ne vois pas en quoi rouler sur une piste cyclable déneigée serait suicidaire.

        Il ne fait pas plus froid en vélo en ville qu’en ski au sommet du montagne.

        Ville plus active, ville moins bruyante, ville plus sécuritaire, ville plus verte.

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      • Yvan Dutil

        12 décembre 2013 à 13 h 24

        À Montréal, il y a des pistes de vélo qui voient passer 6000 personnes par jour. C’est la moitié des pistes les plus achalandée en Europe.

        À Montréal, en 2010, la part modale du vélo était de 2% un niveau qui n’est dépassé que par Portland en Oregon avec 2,8 %. Dans le plateau, c’est 8,6 %.

        C’est comme le reste. Si cela devient intéressant, les gens vont utiliser les infrastructures.

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    • Louis M.

      12 décembre 2013 à 20 h 13

      «En passant je ne suis pas contre les pistes cyclables, je suis contre le fait que certains prétendent que c’est un vrai moyen de transport pour aller travailler pour la masse et surtout à l’année.»

      Vous êtes de mauvaise foi !

      Il n’y a que vous qui prétendez que certains essaient de vous « convertir ». Personne ne prétend que le vélo est pour tous et encore moins pour tous à l’année. Par contre, presque tous sauf vous s’entendent pour dire qu’il faut agir pour rendre les déplacements à vélo sécuritaires et pratiques pour offrir une alternative à l’automobile, notamment pour les déplacements courts qui représentent une large partie de l’ensemble des déplacements quotidiens dans la région de Québec comme dans toutes les villes du monde!

      Le climat est loin d’être une raison suffisante comme vous le prétendez. Des études démontrent que le climat n’est pas le facteur le plus déterminant. Si c’était véritablement le cas, Minneapolis, avec son climat comparable à Québec, ne serait pas parmi les 5 premières villes aux États-Unis pour la pratique du vélo, et Vancouver seconde au Canada malgré son climat pluvieux.

      Vous trouvez normal que les gens meurent dans la rue frappés par des voitures? Vous trouvez normal que malgré la taille modeste de Québec, elle soit prise dans autant de congestion routière? Vous trouvez normal qu’autant de quartiers soient enclavés par autant d’infrastructures autoroutières? Vous trouvez normal qu’il soit plus facile à Québec de trouver un stationnement de 15 mètres carrés pour une voiture qu’un support pour son vélo? Vous trouvez normal que beaucoup de gens n’aient pas d’autre option que la voiture pour aller travailler? Vous trouvez normal que certains soient obligés de mettre 20, 30, 50% de leur salaire dans le moyen de transport nécessaire pour aller travailler!? Aussi bien dire que la moitié de leur journée paie pour le simple fait d’être au bureau…

      Le déficit commercial du Québec est proportionnel à notre dépendance à l’auto, tout comme le budget de la santé est lié au mode sédentaire que produit l’utilisation systématique/fréquente de la voiture. Il serait temps que les « conservateurs » de Québec, pseudoprotecteur de l’économie, s’en rendent compte et qu’ils cessent d’être de mauvaise fois/bornés/sans arguments/irrationnels!

      S’il est vrai que vous roulez 2000 km pendant l’été, vous êtes un très mauvais défenseur de votre situation. Si vous pensez si bien comprendre la pratique du vélo, expliquez-moi alors pourquoi, à seulement 250 km de Québec, Montréal a vu une croissance phénoménale de l’utilisation du vélo dans les 5-10 dernières années, été comme hiver.

      P.-S. Vous avez la fâcheuse habitude de réfuter systématiquement toutes comparaisons soi-disant incomparables. Notez cependant que comparable ne veut pas dire identique!!!

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    • Manu

      12 décembre 2013 à 23 h 38

      De toute évidence, jeand, vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez. Avril, octobre et novembre sont généralement d’excellents mois pour le transport en vélo, encore plus que l’été. À 5 degrés, on part avec 1 ou 2 couches qu’on enlève en chemin, et on arrive au travail frais et dispos… et surtout pas en sueur.

      De toute façon, en plus d’être insignifiant, votre commentaire est non pertinent. Il n’est pas question de pistes cyclables utilisables à l’année à ce que je sache. Pourquoi pas plutôt vous acharner sur les marinas? Allez, on dit que faire de la voile c’est de la merde parce qu’on ne peut pas en faire l’hiver sur le fleuve.

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  2. denisb

    12 décembre 2013 à 13 h 20

    Je suis d’accord surle fait qu’il manque cruellement d’infrastructure sécuritaire pour les vélos, et je suis en général pour l’ajouts de pistes cyclables.
    Mais quand je vois que des cyclistes se promènent dans la rue au lieu de la piste cyclable qui est juste à côté (et ça arrive souvent), je me pose quelques questions sur leur utilité.

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  3. denisb

    12 décembre 2013 à 13 h 24

    Concernant le phénomène du pas dans ma cour, c’est exactement le même que celui pour les projets de constructions. Les gens veulent vivre en ville, mais ne veulent pas de voisin ni de gens qui passent autour de leur maison. Ben voyons, on est en ville!!!! C’est normal qu’il y ait du monde en ville. Si vous n’êtes pas bien en ville, allez vivre en campagne.

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  4. Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

    12 décembre 2013 à 23 h 43

    Avant de penser déneiger les pistes cyclables l’hiver, il faudrait t aussi atteindre une masse critique de gens qui font du vélo l’été

    Pour atteindre la masse critique ça prend plusieurs changements

    1 – Plus de pistes cyclables/bandes cyclables utilitaires. Un lien parallèle à Du Vallon aurait été intéressant bien que difficile à réaliser une fois le chantier terminé quitte à avoir un tunnel ou un viaduc à piéton et vélo par endroit.

    2 – ça prend un changement de culture à différents niveaux. Il faut que les automobilistes respectent plus les vélos et comprennent que les vélos ne peuvent pas toujours être sur les pistes cyclables.

    3 – Il faut aussi que les vélos respectent plus le code de la route (moins de vélo à contresens, moins de traversée suicidaire).

    4 – Il faudrait aussi régler le problème de la cohabitation des vélos et des bus, je ne me sens pas confortable de rouler sur une bande cyclable près des bus. De plus, leurs arrêts fréquents leur donnent une vitesse effective autour de ma vitesse de vélo.

    5 – Il faudrait aussi que les employeurs installent des douches, des racks à vélo dans les bureaux. Pour les bureaux/usines déjà existantes ça peut être coûteux de faire ces changements, mais lors de la construction de nouvelles bâtisses, je trouve ça inexcusable de ne pas y penser.

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  5. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    13 décembre 2013 à 00 h 00

    Bon je me fais varloper, ça serait le fun de rester poli par contre.

    Je répondrai pas à tous mais:
    « De toute évidence, jeand, vous ne savez absolument pas de quoi vous parlez. Avril, octobre et novembre sont généralement d’excellents mois pour le transport en vélo, encore plus que l’été »

    Quand on écrit n’importe quoi, octobre je veux bien, avril il y a encore de la neige et c’est sans doute le mois le plus dangereux pour faire du vélo, faut rester beaucoup plus loin de la chaine de trottoir via les cochonneries et le sable , pour ce qui est de novembre, on a vu ça cette année.

    En plus j’évite systématiquement les pistes cyclables sauf si je me balade avec mon fils. Quand je fais du vélo je prends les bandes sur les grandes routes loin des touristes rollers bladers et piétons et je ne parle même pas des poussettes= trop dangereux!

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  6. BF Luc

    13 décembre 2013 à 06 h 58

    @ jeand

    Une forme de politesse serait aussi de cesser de « flirter » avec l’emploi de paralogismes. Quand c’est rendu qu’un discours est associé à une seule personne participant à la section commentaires d’un blogue c’est peut-être le signe que l’on a abusé un peu du paralogisme ad nauseam?

    De plus, après avoir fait un appel à la politesse vous nous servez à nouveau du paralogisme en écrivant:

     » pour ce qui est de novembre, on a vu ça cette année. »

    Peut-on s’entendre sur le ***fait que les conditions météo en novembre et décembre de cette année sont hors norme*** pour Québec? Je fais de la course à pied et avec la température que l’on a cette année mon kilométrage mensuel de décembre sera de beaucoup inférieur à l’an dernier car je n’utilise pas un tapis roulant.

    En terminant, l’utilisation que vous faites de votre vélo n’empêche en rien d’autres personnes d’en faire une utilisation différente. Et dire que le sujet de l’article était le syndrome du « Pas dans ma cour » concernant la création de pistes cyclabes…

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    • jeand Utilisateur de Québec Urbain

      13 décembre 2013 à 09 h 13

      1) Ceci est un forum et non pas un blogue, si un seul point de vue est accepté, il faudrait le signifier.Par exemple je ne vais pas sur le site de Transport accès viable puisque un seul y est accepté (évidemment c’est leur mission qu’on soit pour ou contre)
      2) Je ne vois pas en quoi mon raisonnement pourrait être faux (paralogisme) puisque de toute évidence moins de 1% de la population utilise le vélo pour aller travailler même en été. Disons que c’est le point de vue véhiculé sur ce forum.
      3)Pour ce qui est du climat, mon non-paralogisme :) est que :l’utilisation du vélo dans les villes nordiques est inversement proportionnel aux chutes de neiges. Les exemples ici était Uppsala(100) Minneapolis(120) Montréal (220) et Québec à 320 est une des villes les plus enneigées au monde.

      Le sujet est « pas dans ma cour » mon point de vue était qu’une grande majorité de la population ne voit pas l’utilité de sacrifier du stationnement sur rue et nuire aux commerces pour les vélos qui sont absents ou qui ne s’en servent pas tout simplement pas.

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    • BF Luc

      13 décembre 2013 à 09 h 35

      @ jeand

      Vous jouez sur les mots. Ce « forum » (selon vous) a beaucoup des propriétés d’un blogue (publication d’articles ou d’information qui sont par la suite commentés).

      Pouvez-vous m’indiquer où je suggère qu’un seul point de vue devrait être accepté?

      Pour répondre à votre affirmation (question?):

      « Je ne vois pas en quoi mon raisonnement pourrait être faux (paralogisme) »

      « Argumentum ad nauseam

      L’Argumentum ad nauseam ou avoir raison par forfait est un sophisme basé sur la répétition d’une affirmation. C’est le mécanisme qui se cache derrière l’efficacité des rumeurs et de la propagande (ou publicité) répétitive (voire, à l’extrême, du lavage de cerveau. »

      « Les paralogismes informels sont des paralogismes faisant intervenir non —- pas une erreur de raisonnement formel —–, mais une propriété du langage (polysémie par exemple), la manière dont on invoque un fait (analogie, métaphore, métonymie, …). »

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  7. Martin Paré

    13 décembre 2013 à 09 h 48

    Ok! C’est vraiment une question de culture! Le vélo est autre chose qu’un loisir, ça peut être un moyen de transport utilitaire, quand on se donne les moyens collectifs. Mais pour ça, ça prend une volonté politique. Il semblait y en avoir une il y a quelques années, mais les faiseurs d’opinion qui connaisent tout en n’étant spécialistes en rien semblent peser beaucoup dans la balance de l’opinion publique encore une fois. C’est tellement dommage! C’est un moyen peu couteux d’améliorer significativement la qualité de vie (moins de chars, de pollution, de bruit, meilleure taux d’activité, etc). C’est une tendance lourde dans toutes les grandes villes occudentales, mais Québec traine encore de la patte et rêve encore à des meilleures autoroutes… En ville.

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  8. Manu

    13 décembre 2013 à 12 h 50

    Sans égard au vélo, l’article fait ressortir que bien des gens considèrent qu’une portion de la voie publique leur est due, quelque part tout près de chez eux, pour entreposer un véhicule. Dans la même veine, je me souviens de plusieurs commetaires (ici et ailleurs, ces dernières années) de gens qui avaient une vignette de la ville pour stationner dans la rue et se plaignaient de ne pas avoir de place près de chez eux.

    Espèce de mentalité de « banlieusard en ville »…

    La voie publique sert à la circulation, pas à l’entreposage! Quand on veut avoir du stationnement près de chez soi, il suffit de choisir d’habiter là où il y a du stationnement sur la propriété (ou dans un stationnement privé pas loin).

    Remarquez que j’ai déjà vu pire, en banlieue: stationné devant une maison, pour aller à celle d’en face, me faire dire par la personne dehors d’aller me stationner ailleurs car j’étais chez lui…

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