Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Boum immobilier pour l’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 21 février 2020 6 commentaires

Baptiste Ricard-Châtelain
Le Soleil

L’écoquartier de la Pointe-aux-Lièvres connaîtra un nouveau boum de construction. La Ville de Québec vient de vendre de grands terrains à deux promoteurs qui annoncent au Soleil plus de 250 logements neufs en location sur l’ancien site industriel restauré. En plus, le créateur de la tour Origine ajoutera, en cours arrière, un immeuble d’une soixantaine de portes. La firme ImDevCo aura le plus d’espace pour faire pousser des habitations. Son achat : trois parcelles contigües de la rue Cardinal-Maurice-Roy, bordées par l’autoroute Laurentienne et la rivière Saint-Charles. Prix : 2,5 millions $ plus taxes.

«C’est 3 lots, mais ça forme un grand terrain», observe Gilles Pelletier, président et directeur du développement. «On va construire quelques immeubles de différents gabarits.»

En bordure de rue, des cubes de 2 ou 4 étages devraient sortir de terre. À l’arrière, ils grimperont jusqu’à 6 étages et entoureront des cours intérieures. «C’est un projet qu’on pense livrer, si tout va bien, pour 2022. […] C’est en haut d’une centaine d’unités dans 2 ou 3 bâtiments.»

M. Pelletier évoque même la possibilité d’investir près de 40 millions $ pour ériger 180 à 195 appartements.

Les documents municipaux nous permettent d’en apprendre un peu plus sur les contraintes de construction pour ces lots de l’écoquartier. La Ville demande : 50% de logis de plus de 2 chambres, 25% de plus de 3 chambres; un maximum d’un stationnement par porte, dont 80 % sont à l’«intérieur»; une certification environnementale LEED ; une toiture en partie végétalisée ; des bornes pour voitures électriques ; etc.

Gilles Pelletier est certain que ces exigences seront en fait des atouts et qu’il louera ses propriétés facilement, malgré l’autoroute. L’ensoleillement, le parc voisin et la proximité du centre-ville seront vantés à la clientèle.

La suite

Voir aussi : Écoquartier.


6 commentaires

  1. j15e Utilisateur de Québec Urbain

    21 février 2020 à 07 h 32

    C’est positif ces développements de lots au centre-ville!

    Le critère de 50% de logis de plus de 2 chambres est quand même « radical », mais c’est un bon critère pour rendre la ville plus accessible aux familles. Je pense que c’est nécessaire quand on regarde ce que le privé fait quand il n’y a pas de critères. Par exemple dans Saint-Sauveur le récent projet de location Le Saint-Sô ne comporte aucune unité de 5 chambres sur environ 100 unités.

    Le maximum de 1 stationnement par logement est encore trop de stationnements à mon avis, mais peut-être un symptôme que ce secteur n’a pas encore de services de proximité. Des fois je me demande si on ne devrait pas exiger les promoteurs à louer ou vendre des cases de stationnement à des services de partage de voiture également.

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  2. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    21 février 2020 à 16 h 09

    Beaucoup de dossiers sont en suspens dans le secteur Laurentienne/Fleur-de-Lys, y compris la question du 3e lien, la prolongation du Trambus, etc.

    Ce que je crains, c’est que les développement annoncés ne tournent le dos à Laurentienne. Ce qui est tout à fait normal en contexte autoroutier, mais illogique si on veut créer un véritable boulevard urbain avec de larges trottoirs, des commerces au rez-de-chaussée, une vie piétonne digne de ce nom.

    Dans le meilleur des cas, on risque de s’enligner vers un boulevard urbain sans âme, comme Robert-Bourassa en haut des galeries. Ce sera beaucoup d’argent dépensé sans parvenir à reconnecter le tissu urbain. La Pointe-aux-Lièvres ne sera jamais un vrai quartier s’il faut marcher jusqu’à ExpoCité ou Saint-Roch pour acheter une pinte de lait.

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    • Marc Guy

      22 février 2020 à 09 h 26

      vous avez bien raison rien de mieux qu’une belle présentation virtuelle d’architecte avec des piétons vélo et de beau arbre mature pour faire avaler un projet sans âmes comme Robert Bourassa .Des infrastructure cycliste et piétonne tres peut utilisé ,trop dégagé au vent d’hiver et sans ombre l’été et des feu piéton ou l’attente est beaucoup trop longue .

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    • Insider

      22 février 2020 à 10 h 23

      « Dans le meilleur des cas, on risque de s’enligner vers un boulevard urbain sans âme, comme Robert-Bourassa en haut des galeries. Ce sera beaucoup d’argent dépensé sans parvenir à reconnecter le tissu urbain. La Pointe-aux-Lièvres ne sera jamais un vrai quartier s’il faut marcher jusqu’à ExpoCité ou Saint-Roch pour acheter une pinte de lait. »

      C’est étrange à quel point l’infaillible main invisible du marché n’a pas l’intelligence pour éviter ce genre de projets sans âme!

      Ce qui me donne espoir c’est que le maire parcours le quartier en marchant. S’il n’est pas sensibilisé aux feux piéton qui sont de véritables pièges à con, au manque d’ombre l’été et autres éléments hostiles aux piétons et cyclistes il ne le sera jamais.

      De plus, comme il réside maintenant à Limoilou il devrait comprendre ce que c’est que de marcher dans un aménagement conçu exclusivement pour la voiture afin de simplement aller acheter une pinte de lait.

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      • PPDaoust

        22 février 2020 à 11 h 17

        Régis habite la tour Fresk. Sa fille est dans Limoilou.

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      • Insider

        22 février 2020 à 11 h 48

        Il me semblait avoir entendu dans les médias que c’était Limoilou, mais probablement qu’il s’agissait d’un dossier concernant Limoilou et qu’on avait fait mention qu’il demeurait maintenant dans les quartiers centraux. Merci de m’avoir corrigé.

        L’important c’est qu’on puisse maintenant le croiser à pied dans les rues du Centre-Ville et qu’il vive sur une base régulière les irritants pour les mode de transport actifs. C’est une chose de croiser un élu qui marche dans les rues des quartier centraux pour son travail, s’en une autre quand c’est leur milieu de vie.

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