Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Tramway: des investissements de près de 45 M$ pour le secteur Chaudière

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 août 2020 6 commentaires

Stéphanie Martin
Journal de Québec

La Ville de Québec estime que des investissements de près de 45 millions $ seront nécessaires pour réaliser le futur pôle Chaudière, où aboutira le tramway.

Ces investissements ne sont pas inclus dans le budget de 3,3 milliards $ prévu pour le réseau de transport structurant. Ils ne sont pas totalement à la charge de la Ville. Celle-ci prévoit dérayer 16 millions $, et les promoteurs se chargeront du reste.

On apprend le détail des coûts prévus pour la réalisation de la «petite ville» que l’administration Labeaume veut construire autour du terminus du tramway, près du IKEA, dans les réponses apportées par la Ville à des questions posées la semaine dernière par le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement.

Parmi les investissements, les rues locales recueillent la part du lion: 20 millions $ pour leur construction. Le réaménagement du boulevard de la Chaudière, qui passera à quatre voies avec deux trottoirs et des pistes cyclables, coûtera 9,5 millions $. On prévoit aussi 5 millions $ pour la consolidation des infrastructures déjà existantes en périphérie.

«L’impact fiscal relié à ce développement sur une période de 20 ans génère une valeur actualisée nette de 62M$», note la Ville dans sa réponse. «Cela signifie que l’investissement de départ effectué par la Ville générera des retombées fiscales positives de quatre fois son investissement total. À terme, le projet de développement de Chaudière générera 13,8M$ net annuellement en retour fiscal.»

L’article

Le texte complet des réponses de la Ville

Voir aussi : Projet - Tramway.


6 commentaires

  1. Dédé

    24 août 2020 à 16 h 16

    Hiiiiiii ! L’étalement urbain, c’est pas bien !!!

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  2. Guibert

    24 août 2020 à 20 h 57

    L’étalement urbain est effectivement néfaste pour la société québécoise et pour pleins d’autres espèces avec qui nous partageons le territoire. Néanmoins, pour le secteur Chaudière, ce n’est pas si clair qu’il s’agisse d’étalement ou de la pire forme d’étalement. Cette zone est dans le périmètre urbain et le principe TOD vise à concentrer l’urbanisation et non la diluer. Ce qui encouragera l’étalement au terminus Le Gendre est le stationnement incitatif qui facilitera l’accès à la ville par les gens qui viennent des villes plus à l’Est. Il est probablement là le risque principal d’étalement avec le projet.

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  3. Insider

    24 août 2020 à 21 h 32

    « ne est dans le périmètre urbain et le principe TOD vise à concentrer l’urbanisation et non la diluer. Ce qui encouragera l’étalement au terminus Le Gendre est le stationnement incitatif qui facilitera l’accès à la ville par les gens qui viennent des villes plus à l’Est. »

    Je présume que vous vouliez écrire ouest au lieu de est.

    Au moins pour profiter du stationnement ça prendra une carte OPUS ce qui obligera au moins à financer une partie du TEC. C’est nettement mieux que les stationnements gratuits subventionnés par tous les contribuables de la Ville de Québec.

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  4. j15e Utilisateur de Québec Urbain

    24 août 2020 à 21 h 52

    La recette fiscale est positive sur 20 ans parce que le promoteur paie 20 millions aujourd’hui, mais quand les infrastructures vont atteindre leur fin de vie dans exemple 50 ans, est-ce que la recette fiscale nette sera toujours positive?

    Le promoteur ne sera plus là dans 50 ans pour payer 50% de la réfection du réseau d’aqueduc. Est-ce que leur 13.8m positif annuel inclus les réserves pour la maintenance / remplacement des immobilisations?

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  5. Guibert

    24 août 2020 à 23 h 33

    Ouest et non Est. Merci de la correction. Pour les recettes fiscales en tenant compte du remplacement en fin de vie des infrastructures, la question est excellente. Ceci-dit, si la densité et le nombre de porte est suffisant, c’est possible. Mais ce serait bien, pas juste dans le cadre du projet de tramway, mais pour les nouveaux développement en greenfield d’avoir toujours ce genre d’analyse à long terme en tenant compte d’un cycle de remplacement.

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  6. Che

    25 août 2020 à 11 h 03

    « Pour les recettes fiscales en tenant compte du remplacement en fin de vie des infrastructures, la question est excellente.  »

    Effectivement, la question est souvent « pelletée par en avant ». Ce développement particulier n’est pas le pire exemple par contre.

    Je suspecte que les développements limitrophes à la ville sont tous dans cette situation. Ils dépendent d’une augmentation constante de mises en chantier pour financer leur dette d’infrastructure. Souvent, ils construisent trop d’infrastructures par rapport à leur capacité à payer à long terme, et gardent les taux de taxes trop bas afin de répondre aux attentes de leurs citoyens. Lorsqu’il y a une baisse de l’immobilier, c’est pratiquement la crise financière.

    Ce modèle n’est pas viable à long terme.

    Le développement Chaudière vise justement à attirer des gens qui se serait installés en dehors de la ville. Alors c’est peut-être la politique du moins pire.

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