Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


RTC: vélopartage à assistance électrique

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 mars 2021 6 commentaires

Québec, le 23 mars 2021 – Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) a dévoilé aujourd’hui le modèle du nouveau vélo à assistance électrique que les citoyens et les visiteurs pourront utiliser dès juillet pour se déplacer dans plusieurs quartiers de la ville. Pour la première phase de déploiement, dix stations seront aménagées et 100 vélos seront disponibles pour la location. Les stations se trouveront dans les secteurs suivants :

· 3e Avenue (Limoilou)

· Gare du Palais (Vieux-Port)

· Place des Canotiers (Vieux-Port)

· Hôtel de ville (Vieux-Québec)

· Place D’Youville (Vieux-Québec)

· Lieu à déterminer (Saint-Roch)

· Rue St-Vallier Ouest (Saint-Sauveur)

· Église Saint-Jean Baptiste (Saint-Jean-Baptiste)

· Parc de la Francophonie (Colline parlementaire)

· Avenue Cartier (Montcalm)

(…)

Au terme d’un processus d’appel d’offres rigoureux, le fournisseur qui accompagnera le RTC dans l’implantation du service àVélo ainsi que dans l’acquisition des équipements et de la technologie de gestion a été sélectionné. PBSC Solutions urbaines est une entreprise québécoise, leader mondial dans l’implantation de systèmes de vélopartage. En plus d’avoir implanté ce type de système dans plus de 40 villes à travers le monde, cette entreprise collabore également avec Devinci, un fabricant de vélo réputé basé au Saguenay.

Le modèle de vélo retenu pour àVélo comporte notamment les caractéristiques suivantes :

moteur électrique avec une vitesse maximale de 32 km/h;
batterie haute capacité avec 70 km d’autonomie;
écran sophistiqué qui indique la vitesse, la distance ainsi que l’autonomie de la batterie.

Les stations avec ancrage, rechargeables à l’énergie solaire, seront quant à elles équipées d’une borne de paiement.

Par ailleurs, un deuxième appel d’offres sera publié prochainement pour trouver un fournisseur qui s’occupera de la gestion des services logistiques liés à ce nouveau projet.

La suite

Toutes les informations

Le vélopartage débutera à Québec à la mi-juillet Taïeb Moalla (Journal de Québec). Un extrait: C’est PBSC Solutions Urbaines, une compagnie de Longueuil, qui a remporté ce marché de 8,5 millions $. La Ville calcule que le coût total de ce service sera entre 25 et 30 millions $ sur 10 ans. À l’horizon de 2024, il devrait y avoir 100 stations et 1000 vélos en libre-partage à Québec.

Devinci fabriquera les vélos pour la ville de Québec Guillaume Roy (Le Quotidien). Un extrait: «Ainsi, tous les cadres de vélos seront fabriqués au Québec, assure David Régnier-Bourque, le directeur du développement des affaires chez Devinci. De plus, la majorité des tubes d’aluminium utilisés pour la fabrication des cadres proviendra de Pexal Tecalum, une entreprise basée à Alma. (…) Les vélos électriques coûtent de 1500 à 2000 dollars de plus à l’achat (…) Avec les annonces récentes, dont celle de la ville de Québec, Devinci atteindra sous peu la marque des 100 000 vélos partagés fabriqués dans son usine de Saguenay. Ce marché, en développement depuis 2009, représente près de 25 % du chiffre d’affaires du manufacturier».

Voir aussi : Transport, Transport en commun, Vélo.


6 commentaires

  1. PPDaoust

    23 mars 2021 à 16 h 36

    Super. On commence modestement. Très bien.

    Seul bémol. 32 km à l’heure, c’est trop rapide pour rien.

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    • Benoit Bibeau

      23 mars 2021 à 21 h 55

      Dans les villes qui offrent le vélo en libre-service, il est vrai que la portion électrique de la flotte est parfois dangereuse à cause de sa vitesse, contrairement aux vélos classiques. Par contre, dans une ville pentue comme Québec, ce sera un plus. Par contre, j’ai l’impression qu’il manque de pistes cyclables sur rue dans la ville pour en profiter pleinement.

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  2. CitoyenneQc Utilisateur de Québec Urbain

    24 mars 2021 à 13 h 47

    Lorsque vous dites 32 km/h c’est trop rapide », vous faites référence à quoi? Que c’est trop rapide pour le cycliste, par exemple que ça serait dangereux pour un cycliste novice? En descendant une côte de Québec on va définitivement à plus que 30 km/h même sans moteur, donc ça pourrait être dangereux aussi. Et 32 km/h c’est la vitesse maximale avec moteur mais on est pas obligés de se rendre à cette vitesse même avec un moteur. Ou voulez-vous dire « trop rapide » dans le sens que c’est une vitesse élevée pour un véhicule, ce qui indiquerait que les voitures juste à côté sont aussi trop rapides? Donc trop rapide dans quelle circonstance? Note: Je pose la question pour vrai, ça m’intéresse de savoir pourquoi les gens font ce commentaire que je ne comprends pas.

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    • Dédé

      24 mars 2021 à 15 h 13

      « Lorsque vous dites 32 km/h c’est trop rapide »

      Le commentaire est : « trop rapide pour rien » Donc, à vélo sur le côté de la rue ou dans les pistes, il est inutile de s’y déplacer à 32 km/h.

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    • PPDaoust

      24 mars 2021 à 17 h 26

      Il y a beaucoup de données disponibles sur Internet à ce sujet.

      Un exemple d’articles sur la gravité des blessures associés à ces vélos comparativement à d’autres moyens de transports sur 2 roues.
      https://www.reuters.com/article/us-health-ebike-injuries-idUSKBN1YT0MV

      Ça dépend du contexte bien-sûr, dont l’aménagement urbain. Le facteur humain reste prédominant aussi. C’est pas le vélo comme tel le problème. La morale c’est qu’un cycliste irresponsable ou moins expérimenté à pédales est moins dangereux que s’il est sur un vélo assisté qu’il roule qu’en de rares occasions. C’est pourquoi je pense que les limiter à une vitesse inférieure fait du sens.

      Sur le plan de l’expérience, embarquez sur vote vélo et montez à 30 km. Vous ne nous sentirez pas très à l’aise. Or, cette sensation d’inconfort n’est pas autant ressentie sur un engin plus lourd comme les vélos assistés. Il faut réaliser que ces engins sont des machines assez puissantes. L’accélération est surprenante. En ayant la puissance au bout des doigts, on entre dans une certaine passivité. Un impression de sécurité s’installe.

      Vous pouvez demander à beaucoup de cycliste d’expérience comme moi. 32 km quand ont pédale et qu’on est en plein contrôle, c’est très rapide.

      Si ça va sur un grand boulevard, c’est trop vite sur les pistes cyclables de plaisance, où se côtoient pleins d’usagers différents. Et croyez-moi, j’en vois, qu’ils soient sur leur triporteur chromé, ou sur 2 roues habillés en concurrent du Tour de France.

      Enfin, un exemple… Un beau matin, une connaissance ami roulait en vélo assisté sur le bord de la rivière St-Charles. Il s’en allait travailler au Palais Montcalm alors il avançait à un bon rythme. Le chien en laisse d’une dame s’est mis sur son chemin. Il est tombé et brisé une clavicule. Lui même m’a confié qu’il est facile s’était habitué à rouler trop rapidement, qu’il représentait un danger pour lui-même, le petit chien et la vieille dame.

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      • Dédé

        25 mars 2021 à 07 h 39

        +1

        D’autant plus que rouler à 32km/m sur vélo ordinaire demande quand même un certain effort. Un vélo électrique étant très lourd, je doute fortement que quelqu’un de peu entraîné va pédaler très longtemps. Ça devient plutôt un vélomoteur (mobilette) avec assistance humaine.

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