Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Comment survivre aux controverses sur le transport à Québec ?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 septembre 2021 2 commentaires

Préface de Réjean Lemoine

Postfaces d’Yvon Charest et de Jérôme Landry

La grande région métropolitaine de Québec est, à certains égards, un concentré d’histoire de l’urbanisme nord-américain. Construite stratégiquement sur un promontoire rocheux, ses rues sinueuses et son développement ont d’abord été pensés à échelle humaine: il fallait marcher les rues. Plus tard, le cheval, et ensuite le tramway électrique ont amélioré le confort du transport, sans toutefois bouleverser les habitudes. Avec les années 1960 arrivent la modernité, sa folie des grandeurs et, surtout, l’essor de la voiture individuelle. Subitement, les banlieues deviennent accessibles. Des quartiers sont rayés de la carte, les grands boulevards balafrent le paysage et la ville s’étale.

Plus d’un demi-siècle plus tard, voilà qu’on se remet à rêver de tramway, de réseau structurant… et d’un pharaonique projet de tunnel reliant les centres-villes de Québec et de Lévis. Comment comprendre toutes ces options? Sont-elles contradictoires? Quelles sont les forces en présence qui tentent d’influencer le débat citoyen?

En conjugant leurs savoirs, Jean Dubé, Jean Mercier et Emiliano Scanu dressent le portrait de la situation et nous offrent certaines clés de lecture pour comprendre ce débat qui rythme la vie sociale, économique et politique de Québec depuis de nombreuses années.

Et pour tester leur analyse, deux personnalités au regard critique, Yvon Charest et Jérôme Landry, donnent leur avis sur cet essai éclairant.

Chez l’éditeur Septentrion

Voir aussi : Publications & ressources Internet, Tramway à Québec, Transport, Transport en commun.


2 commentaires

  1. « Le lecteur assidu »

    9 septembre 2021 à 18 h 34

    ❇️ Commençons par… le commencement.

    🟢 Je connais de réputation monsieur Réjean Lemoine et j’ai notamment toujours admiré son franc-parler.
    🟢 Pour ce qui concerne monsieur Yvon Charest, actuaire de formation et jusqu’à tout récemment président de l’Industrielle/Alliance, non seulement je reconnais sa performance exceptionnelle à tels titres mais j’en profite pour l’en remercier puisque, en toute transparence, je suis toujours client et heureux actionnaire de cette compagnie.
    🟢 Tant ce dernier que monsieur Landry, que je ne connais pas, me permettront toutefois d’y ajouter mon grain de sel.
    🟢 En effet, à moins d’errer, je ne vois pas en quoi messieurs Charest et Landry, sans nier leur intelligence, seraient des experts au même titre que Fanny Tremblay-Racicot, Ph.D., de l’ENAP, et qui ne semble pas avoir été invitée à être partie à « l’exercice » !

    🔷 Soit dit en passant, pour votre bénéfice, je me permets de souligner qu’elle a notamment déposé un mémoire, en plus de le soutenir, lors des auditions du BAPE, tenues en 2020 à Québec, eu égard au projet de tramway du maire Labeaume.
    🔷 Qui plus est, le BAPE a entièrement entériné son point-de-vue; à cet égard, je vous invite à y référer pour valoir comme si ici au long récité.
    🔷 Je rajoute que si vous allez notamment un jour vous enquérir au sujet de celle-ci à Boston, oui, là « iousque » où se trouvent d’autres sommités de son calibre, non seulement celles-ci la connaissent mais l’estiment au point d’entretenir plus que de simples « salutations d‘usage » !
    🔷 Ah oui ! À moins d’errer, j’ai souvenir d’avoir lu que le gouvernement du Premier ministre Legault l’avait récemment nommée membre du conseil d’administration de la Capitale nationale du Québec.

    😡 Alors, la question qui tue :
    🔷 Pourquoi une absence aussi manifeste et inexplicable ❓

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. PPDaoust

    11 septembre 2021 à 00 h 38

    Trois messieurs se sont lancés dans la rédaction d’un livre qui, je pense, ne prétend pas faire école.

    C’est d’abord un « produit »que des gens vont acheter ou emprunter à la bibliothèque. Je vois ça de même.

    Ces auteurs apportent probablement un certain éclairage utile. Leur approche historique me semble bien pertinente, puisque peu abordée dans la discussion actuelle.

    Pour le lecteur : Madame Tremblay-Raricot «  fittait-elle », comme collaboratrice potentielle, dans l’angle historique qui semble proposé?

    Je ne m’avance pas, puisque je n’ai pas lu l’ouvrage.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler