Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Maison Laberge de la base plein air : pas de rénos avant 2027

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 30 décembre 2022 1 commentaire

Source : Diane Tremblay, Journal de Québec, le 30 décembre 2022

PHOTO STEVENS LEBLANC

Rien n’est prévu avant 2027-2028 pour sauver la maison Émile-Laberge, sur la Base de plein air de Sainte-Foy, dont l’état se dégrade de plus en plus, malgré l’intérêt patrimonial supérieur qu’elle représente.

La Ville de Québec prévoit d’investir près de 1,2 M$ seulement en 2027-2028 dans sa restauration. Le projet consiste en la réfection de l’enveloppe du bâtiment, de la toiture, des fenêtres et des galeries. Mais la question qui se pose est la suivante : pourra-t-elle tenir le coup jusque-là ? La Ville maintient le chauffage au minimum. Quelques interventions ont été réalisées au fil des ans, mais sans plus. Lors du passage du Journal, récemment, la vitre de la porte principale était cassée, de sorte qu’il était facile d’y entrer, une situation qui a été rapportée aux autorités concernées.

Pour la Société d’histoire de Sainte-Foy, cette maison revêt un caractère particulier parce qu’elle témoigne de l’héritage agricole dans le secteur. Construite vers 1930, elle est située sur la Base de plein air de Sainte-Foy.

Elle a été vendue à la Ville de Sainte-Foy en 1990, puis elle est devenue la propriété de la Ville de Québec lors des fusions municipales.

Il est difficile de ne pas la remarquer, car elle se trouve en bordure des autoroutes 40 et 540 (autoroute Duplessis). La maison faisait partie d’une ancienne ferme du rang de la Suète (ou Suède – la dénomination exacte reste ambiguë), lequel est devenu la rue Laberge.

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Voir aussi : Arrondissement Laurentien, Patrimoine et lieux historiques.


Un commentaire

  1. paradiso Utilisateur de Québec Urbain

    1er janvier 2023 à 13 h 39

    J’ai toujours été fasciné par cette maison de style urbain en territoire agricole. On peut voir quelques autres bâtiments de ce type sur Saint-Vallier, à la limite de la ville au moment de leur construction.

    Je verrais bien une mini-ferme éducative à cet endroit, avec quelques moutons, chèvres, ruches… Un peu comme le Cap-Saint-Jacques à Montréal ou la ferme Guyon à Chambly.

    Je sais que les terres des Sœurs de la Charité seront probablement développées en ce sens, mais l’ouest de la ville bénéficierait grandement d’un tel projet.

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