Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La ville de Québec, épicentre de la surenchère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 18 juin 2025 Aucun commentaire

Laurianne Croteau
Radio-Canada

La surenchère a changé d’adresse. Après Montréal, c’est maintenant Québec qui voit les offres d’achat se multiplier et grimper bien au-delà des prix affichés. Jusqu’ici épargnée, la Capitale-Nationale est devenue, depuis le début de l’année, l’épicentre de la surenchère dans la province : en moyenne, les maisons s’y vendent 37 000 $ au-dessus du prix demandé, et les condos, 17 000 $ de plus.

C’est ce que révèlent les données de Centris pour le premier trimestre de 2025, obtenues par Radio-Canada. Les ventes, regroupées par quartier et par municipalité, incluent à la fois les prix affichés et les montants réellement payés.

Conclusion : la surchauffe touche tous les arrondissements de Québec… mais certains encore plus que d’autres. À Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge, par exemple, la surenchère moyenne pour les maisons unifamiliales atteint 39 000 $. Le prix moyen s’élève désormais à 683 000 $, en hausse de 41 % depuis 2021.

Après un an d’allers-retours entre Montréal et Québec, l’amour a forcé Claudia St-Pierre à s’établir pour de bon dans la Capitale-Nationale. Son conjoint et elle ont cherché pendant six mois leur perle rare dans Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge.

En tout, le couple a misé sur quatre propriétés, pour lesquelles huit à dix offres ont été déposées à chaque fois, selon la conseillère en communication marketing.

« Ça va très vite. Il faut prendre la plus importante décision de notre vie en moins de 24 heures. »

— Claudia St-Pierre
« Des fois, d’autres acheteurs déposaient leur offre une heure avant la limite, raconte-t-elle. Mais on savait à quoi s’attendre parce qu’on a commencé à chercher quand le marché était déjà comme ça. On se doutait que si on avait un coup de cœur, on irait sûrement en surenchère. »

Cette forte demande s’explique d’abord par un manque de propriétés sur le marché de Québec, mais aussi par une demande latente d’acheteurs qui attendaient la baisse des taux d’intérêt pour lancer leur projet d’achat de maison, selon Charles Brant, directeur du service de l’analyse de marché de l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ).

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Voir aussi : 0 - Revue de presse, Condo, Maison.

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