Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Matière à réflexion : Réduction des GES

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 3 avril 2007 8 commentaires

Source: Tirée de l’émission La vie en vert

« Le Victoria Transport Policy Institute de l’Ouest canadien a pensé un concept pour réduire les gaz à effet de serre : « Pay-as-you-drive ». Il s’agit de faire payer les automobilistes au prorata de la distance parcourue chaque année. Cette avenue serait-elle à explorer? »

Le seul hic dans cette vision c’est que les longues distances entre grand centre urbain est aussi compté dans leur barème. Certains endroits n’ont aucun lien de transport alternatif entre ville ou village. C’est une avenue, mais dans le fond le vrai problème c’est le type de moteur du véhicule qui devrait être changé complètement.

Voir aussi : Environnement.


8 commentaires

  1. Jeff

    3 avril 2007 à 21 h 35

    La distance seule m’apparaît une mauvaise mesure à considérer, car la quantité de GES émis n’est pas directement proportionnelle avec la distance. Le poids et la puissance des véhicules y est pour quelque chose, mais aussi la vitesse supérieure à 90 km/h, de même que les accélérations et les décélérations fréquentes en ville augmentent le ratio GES/km.
    Si je voulais aller plus loin, la friction causée par un vent fort, la pression des pneus, l’état de la route sont d’autre facteurs qui peuvent jouer.

    Idéalement, il faudrait vraiment mesurer ce qui sort du tuyau d’échappement!!!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Pascal B

    3 avril 2007 à 22 h 10

    Idéalement faudrait déjà être rendu à des moteurs et technologies non poluant… mais tant que le lobby pétrolier va empêcher le développement et l’innovation… On fera pas grand chose de tangible contre les GES

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. SunnySky

    3 avril 2007 à 22 h 55

    Effectivement, il n’y a pas que la distance qui compte. Mais il y a une méthode efficace qui tient compte des habitudes de conduite, de l’efficacité du moteur, du poids et d’un paquet d’autres facteurs. C’est simple à ça pénalise efficacement les plus pollueurs. C,est mieux qu’une taxe de luxe sur les véhicules énergivores comme dans le dernier budget. C’est une taxe sur l’essence. Plus tu en consommes, peu importe la raison, plus tu paies.

    En fait, il n’y a qu’un défaut: ce n’est pas rentable politiquement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Manu

    3 avril 2007 à 23 h 13

    Le principe du « Pay-as-you-drive » peut bien s’appliquer au domaine des assurances, mais pour les GES on va passer notre tour…

    Comme le mentionnait Jeff, ce n’est pas proportionnel à la distance.

    En fait, à y penser, si on prend tous les facteurs qui font varier la quantité de GES émise, on arrive à une seule variable proportionnelle (à moins qu’il y ait un élément important que j’ignore), à peu de choses près : la consommation de carburant.

    Il suffit alors de taxer le carburant, mesure qui existe déjà (mais qui pourrait être adaptée).

    Par ailleurs, à Québec, considérant que la plus garnde partie du parc automobile se trouve en banlieue, peut-être se trouvera-t-on alors, avec une taxe sur la distance, à favoriser les centres d’achats en banlieue (et même leur expansion) puisqu’ils sont plus près des propriétaires d’automobiles que les boutiques en ville par exemple. Juste une petite réflexion en passant…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Manu

    3 avril 2007 à 23 h 15

    Hmm… ça a l’air que j’ai laissé la page ouverte trop longtemps avant de répondre :)

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Manu

    3 avril 2007 à 23 h 16

    et là j’ai envoyé le message trop vite… je voulais dire que SunnySky m’a devancé, tout simplement. Alors désolé d’avoir répété sans le savoir ses propos!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Carol

    4 avril 2007 à 09 h 32

    « Idéalement faudrait déjà être rendu à des moteurs et technologies non poluant… mais tant que le lobby pétrolier va empêcher le développement et l’innovation… On fera pas grand chose de tangible contre les GES »

    N’attendez point que cela viennent soi des gouvernements, ou des industries, cela viendra de gens ou regoupement qui voudront que cela change! On n’est paoint impuissant, plutôt on peut changer la donne, en se levant et osant innover. (je sais que cela est facile à dire )

    D’ailleurs j’entend parler de certaines initiatives intéressantes concernant le mode d’énergie utilisé. Quand je pourrais en parler (car c’est un projet en cour, que je vois se développer présentement…) je vous en glisserais un mots

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. Jeff

    4 avril 2007 à 18 h 20

    « …C’est une taxe sur l’essence. Plus tu en consommes, peu importe la raison, plus tu paies.

    En fait, il n’y a qu’un défaut: ce n’est pas rentable politiquement. »

    Parfaitement d’accord avec SunnySky.
    Ce serait le meilleur incitatif, parfaitement proportionnel aux GES produits. Je considère aussi que des taxes plus fortes sur les carburants peuvent aider la commercialisation de sources d’énergies alternatives. Les gens ne se révolteront pas véritablement contre le pétrole tant qu’ils seront prêts à payer son prix!… mais, pas du tout rentable politiquement.

    Je pense que tout ce qui reste comme solution efficace ce serait d’Al-Quaïda fasse sauter les sites d’extraction de sables bitumineux ou des raffineries… à quand le terrorisme écologique???

    naa… inquiétez-vous pas pour moi, je ne suis pas vraiment violent.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler