Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des rues «nues» pour freiner la vitesse

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 mars 2012 11 commentaires

François Bourque
Le Soleil

(Québec) Dans la banlieue où j’ai grandi, la Sainte-Foy des années 60, les enfants occupaient la rue.

On y jouait au ballon, au baseball, à la marelle et à la corde à danser, au hockey 12 mois par année.

Il n’y avait pas encore de pistes cyclables. On apprenait à aller à vélo dans la rue, et c’est dans la rue qu’on se rassemblait, assis sur le banc banane de nos bicyclettes avec des poignées mustang.

On ne le réalisait pas, mais la rue était plus qu’une voie de circulation. C’était un espace public qu’on partageait, autos, vélos, poussettes, enfants.

Lorsqu’une voiture approchait, on n’avait pas besoin de panneaux de limite de vitesse, de police ou de radar photo. L’auto ralentissait pour laisser Yvan Cournoyer finir de scorer son but.

Où je veux en venir?

Je veux en venir qu’aujourd’hui, il n’y a presque plus d’enfants dans les rues des villes de banlieue vieillissantes.

La suite

Voir aussi : Architecture urbaine.


11 commentaires

  1. Martin Paré

    10 mars 2012 à 18 h 21

    On peut parler de rues partagées en français plutôt que de rues «nues». ;)

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  2. me

    10 mars 2012 à 21 h 49

    Ce n’est pas la même chose. Une rue « nue » est une rue dénuée de toute signalisation et dotée d’un aménagement invitant à réduire la vitesse.

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  3. Julien

    11 mars 2012 à 18 h 39

    Il y a déjà à Québec des rues qui me font penser à cela ici : http://g.co/maps/r9xe4

    C’est entre Prince-Édouard et la Rivière St-Charles…

    L’aménagement fait en sorte que les autos ne doivent jamais rouler vite. Rues étroites, absence de trottoir. Maisons collées sur la rue. Peu de lignes droites. Faible visibilité aux intersections…

    Les autos n’y sont pas interdites, mais elles ne sont pas prioritaires. Elles ne font que passer pour aller à leur stationnement (intérieur dans certains cas) ou pour utiliser la rue comme débarcadère pour quelques minutes…

    Je ne connais pas du tout ce coin, mais c’est ce qui pour moi ressemble le plus à un écoquartier actuellement…

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    • alex Utilisateur de Québec Urbain

      11 mars 2012 à 21 h 38

      J’avais penser aux même rues en lisant l’article.
      Je pense qu’il serait possible de transformer la majorité des petites rues dans le vieux-Québec et les anciens quartiers ouvriers comme Saint-jean-baptiste, Saint-roch et Saint-sauveur. on pourrait niveler la rues, enfouir les lignes électriques, planter des arbres et installer du mobilier urbain. C’est vrai que les rues sont rectiligne mais on pourrait alterner le coté du stationnement. On pourrait ainsi faire un genre de woornef.
      Ceci animerait le quartier et ajouterait un peu de verdure.

      Seul hic, je ne sais pas comment ils vont déneiger l’hiver. On pourrait mettre des bacs amovibles.

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  4. Louis M.

    11 mars 2012 à 20 h 01

    La rue Sault-aux-Matelots dans la basse-ville du Vieux-Québec est un autre exemple local.

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  5. FG

    11 mars 2012 à 22 h 02

    Juste de même c’est illégal à Québec « jouer dans la rue » que ce soit au hockey, se lancer la balle, etc. J’ai déjà eu la visite de la police pour ça imaginez-vous.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      11 mars 2012 à 22 h 19

      Merci pour l’info. J’ai bien aimé les propos de François Bourque. Mais sa nostalgie du temps passé est confrontée à des réalités comme celle que vous évoquez. J’ignorais complètement que « jouer au hockey dans la rue » était interdit dans la Ville de Québec, capitale mondiale de la neige …. Eh ben.

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    • Manu

      12 mars 2012 à 00 h 44

      Et on risque d’ailleurs de se le faire rappeler dans le prochain petit journal d’information de la ville, comme à chaque printemps il me semble.

      J’ose croire toutefois que la police ne fait pas spécifiquement de patrouille contre cela, mais réagit plutôt lorsque les plaintes s’accumulent. D’ailleurs, dans ma rue et celles à côté (un quartier neuf avec beaucoup d’enfants), il n’est pas rare de voir des enfants de 3 à 12 ans jouer au hocker, soccer, basket dans la rue. Je ne m’en plains pas d’ailleurs, ça met de la vie!

      J’avous néanmoins que la rue me paraîtrait plus sécuritaire pour jouer si elle était comme chez mes parents: maisons unifamiliales là aussi, mais une rue presque deux fois moins large et sans chaîne de rue. Ça laisse une toute autre impression.

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  6. Mike S.

    13 mars 2012 à 14 h 55

    L’an passé, je roulais dans Limoilou et à ma grande surprise je suis tombé sur un match de hockey dans la rue… Ayant moi-même été un grand adepte de ce sport (à Rimouski, ce n’est pas interdit!!!), je comprends qu’il n’y a rien de pire que de faire freiner son élan par la présence d’une voiture… J’ai donc pris la peine de me stationner sur le bord de la rue quelques instants pour leur permettre de terminer leur séquence de jeu. Lorsque j’ai décidé de passer durant un arrêt de jeu, j’ai eu comme remerciement… un doigt d’honneur d’un petit gars frustré de ma présence!!!

    La courtoisie et la reconnaissance ne semble pas être une des vertues des enfants roi!!!

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