Émilie Pelletier
Le Soleil
Le réaménagement du parc de la Francophonie est dans les cartons depuis longtemps. Mais le voilà en voie de se concrétiser, alors que des études préliminaires du site sont en cours.
L’espace vert de la Grande Allée Est a été clôturé et des ouvriers s’affairent sur le site, a pu constater Le Soleil.
Une phase de sondages archéologiques s’est amorcée mardi et devrait s’étirer sur une semaine ou deux, confirme la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ), gestionnaire des lieux.
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Il est ainsi permis de croire que la facture associée à sa transformation atteindra au moins 20 millions de dollars.
2 mai 2025 à 16 h 22
Alors que des milliers de citoyens attendent des soins de santé, peinent à se loger, ou voient leurs déplacements difficiles, la Commission de la capitale nationale du Québec (CCNQ) continue de dépenser des sommes très importantes dans des projets dont la nécessité est, au mieux, discutable.
Des dizaines, voire des centaines de millions sont injectés dans des aménagements urbains à forte valeur symbolique mais à faible impact concret sur le quotidien de la majorité. Des quais réaménagés, des œuvres d’art monumentales, des places redessinées : autant d’investissements fastueux qui relèvent plus de la vitrine politique que du service public essentiel et adéquatement distribué sur le territoire Québécois.
Certes, la beauté et le rayonnement d’une capitale ont leur importance. Mais à quel prix ? Et surtout, au détriment de quoi ? Dans un contexte où l’on demande aux écoles, aux hôpitaux, aux municipalités et même aux citoyens de se serrer la ceinture, ces dépenses, souvent somptuaires, prennent un goût amer.
Il est temps que le gouvernement du Québec revoie les priorités de la CCNQ. La valorisation de la capitale ne devrait pas rimer avec tape-à-l’œil, mais avec pertinence, modération et bénéfice réel pour la collectivité.
Parce qu’en fin de compte, la question demeure : Ce réaménagement majeur à 20M : En avons-nous vraiment besoin ?
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