* Un grand merci à un fidèle lecteur (Franks) pour les photos.
Des commerçants en difficulté Radio-Canada
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Des commerçants en difficulté Radio-Canada
Voir aussi : 0 - Contenu original, Architecture urbaine, Arrondissement La Cité-Limoilou, Qualité et milieu de vie, Urbanisme.
30 août 2025 à 15 h 58
🟢 ➕1️⃣
🙏 J’en souhaite autant pour le secteur du « Vieux-Beauport ».
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30 août 2025 à 22 h 19
Le projet de réaménagement de la rue Saint-Vallier Ouest (2024-2026, 32-34,5 M$) est une initiative louable pour revitaliser le quartier Saint-Sauveur. En plus d’améliorer la convivialité avec des trottoirs élargis et un verdissement accru, il renforce la sécurité piétonne et dynamise les activités commerciales locales, contribuant à une meilleure qualité de vie. Cependant, l’aspect vert, notamment les trottoirs perméables, soulève des critiques.
Les trottoirs perméables, conçus pour infiltrer l’eau de pluie, impliquent des coûts d’installation et de matériaux supérieurs aux trottoirs classiques. On parle d’un à 2M pour ce petit bout de chemin. Pourtant, leur bénéfice environnemental reste marginal (10-20 % d’efficacité en plus pour la gestion des eaux) dans un contexte urbain dense comme Saint-Sauveur, où le gel-dégel et les débris réduisent leur performance.
Mais encore, les efforts verts sur Saint-Vallier sont sapés par le laxisme ailleurs. Dans d’autres quartiers, y compris centraux, des devantures de rue sont asphaltées lors de travaux publics, et des ruelles sont illégalement imperméabilisées par des propriétaires sans permis. Ces surfaces étanches augmentent les ruissellements, annulant les gains des trottoirs perméables.
Malgré l’élan positif du projet pour la sécurité, la convivialité et le dynamisme commercial, les trottoirs perméables représentent un investissement coûteux à l’impact limité, neutralisé par l’incohérence des pratiques d’aménagement à l’échelle de la ville. Une réglementation rigoureuse et appliquée de manière uniforme est cruciale pour optimiser l’efficacité de ces mesures vertes, contrairement à la situation actuelle, marquée par une mise en œuvre inégale et aléatoire.
Enfin, je partage la remarque du lecteur. Ces projets novateurs et plus esthétiques qu’autre chose sont systématiquement concentrés dans les quartiers centraux comme Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sauveur, au détriment des secteurs périphériques. Cette disparité crée une iniquité, privant les résidents des banlieues, qui représentent les contributeurs fiscaux ayant le plus grand impact pour la Ville de Québec en raison de la valeur de leurs propriétés et de leur poids démographique et économique, de projets de dynamisation similaires.
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31 août 2025 à 09 h 16
« Ces projets novateurs et plus esthétiques qu’autre chose sont systématiquement concentrés dans les quartiers centraux comme « Saint-Jean-Baptiste et Saint-Sauveur, au détriment des secteurs périphériques. Cette disparité crée une iniquité »
Les banlieues sont gâtées par un réseau autoroutier bien supérieur à la moyenne dans la région. L’automobile a un coût important et il est subventionné.
Le Conseil du trésor doit venir en aide au ministère des transports pour le maintient des actifs qui ne peut être financé par les seules dispositions usuelles telle que les taxe sur l’essence. Les projets d’expansion et d’amélioration du réseau doivent aussi être financés par taxes et impôts.
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1er septembre 2025 à 11 h 50
L’idée selon laquelle les banlieues seraient « gâtées » par un réseau autoroutier surdimensionné et subventionné est largement exagérée et super réducteur. Qui plus est, de plus en plus de données économiques et fiscales viennent inverser ce discours.
En réalité (chiffrables), le développement et l’entretien des banlieues coûtent moins cher que ceux des quartiers centraux. Les infrastructures autoroutières, bien que coûteuses à garder à niveau, desservent une population plus vaste et s’étendent sur des surfaces où la densité est plus faible, ce qui réduit significativement les coûts par habitant. À l’inverse, les projets urbains en milieu central exigent des investissements massifs dans des environnements contraints, congestionnés et techniquement complexes, ce qui fait exploser les budgets.
De plus, les banlieusards contribuent déjà de façon substantielle au financement du réseau routier : taxes sur l’essence, frais d’immatriculation, taxes de vente sur des véhicule rendus très chers, taxes sur les assurances, réparations et même les multiples taxations successives d’un véhicule au cours de sa vie. Ces sources de revenus couvrent non seulement l’entretien, mais dépassent de façon spectaculaire les coûts directs liés au réseau routier. Je pourrais aussi parler de l’industrie du camionnage, elle aussi taxée, qui contribue à hauteur de 20 à 25 % des coûts d’entretien et de réparation des routes, en raison de l’usure disproportionnée qu’ils causent.
À l’inverse, les grands projets de transport collectif lourd comme le tramway reposent sur des subventions publiques considérables et récurrentes, largement assumées par l’ensemble des travailleurs contributifs, y compris ceux, très majoritaire, qui habitent hors des centres et qui n’en profitent pas.
Accuser les banlieues de « drainer » les ressources revient donc à ignorer que les centres-villes monopolisent une grande part des projets les plus coûteux. Cette dynamique alimente une iniquité où les contribuables des secteurs périphériques financent, sans réelle contrepartie, des infrastructures concentrées au cœur des quartiers centraux.
Plutôt que de caricaturer la banlieue comme privilégiée, il serait plus juste de reconnaître que la facture collective est souvent alourdie par des choix d’investissements symboliques qui s’adonnent à être hypercentralisés.
Pendant longtemps, le récit dominant a été que les banlieues « vampirisent » l’argent public par leurs autoroutes et leur faible densité. Or, de plus en plus de données économiques et fiscales viennent inverser ce discours. Si vous voulez, je peux élaborer sur le sujet, mais votre température doit déjà avoir grimpé pas mal, donc je m’abstiendrai. 😉
Le problème ne réside pas dans les banlieues elles-mêmes, mais dans la manière dont nos villes sont planifiées dans leur ensemble. Cette approche constitue d’ailleurs le cœur de l’urbanisme contemporain.
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1er septembre 2025 à 16 h 27
À mon sens, vos interventions générées par l’IAG vont à l’encontre de l’esprit citoyen et constructif de Québec Urbain. Elles propagent des informations trompeuses, habillées d’un vernis pseudo-savants. Je crois sincèrement que cela nuit à la qualité des échanges et décrédibilise le forum. Je sais que vous allez peut-être répliquer avec une autre réponse bien formatée, mais au moins, j’aurai essayé…
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1er septembre 2025 à 16 h 36
Merci
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1er septembre 2025 à 19 h 28
J-F, Gérald et compagnie,
Je comprends complètement ce que vous dites. Vous trouvez que mes textes, même s’ils veulent d’abord être précis, sonnent parfois déconnectés de l’ambiance citoyenne de Québec Urbain. C’est vrai qu’un forum est fait pour des échanges spontanés, pas pour des exposés qui ressemblent à un manuel.
Depuis quelques temps, je fais des efforts en ce sens.
Par contre, un forum vit aussi de la diversité des points de vue, et ça, on dirait que ça passe mal. Peu importe ce qu’en pensent Gérald, Pierre ou Jacques, ce blog n’est plus l’ombre de lui-même : une participation en déclin (Et ça, ce n’est pas depuis que je suis apparu), des réponses courtes, irréfléchies, impulsives, incisives et imprégnées de raccourcis idéologiques qui cherchant à demeurer dominant dans un espace discussionnel public qui tend, depuis peu, à se diversifier.
Cette oisivité intellectuelle, c’est ça qu’on veut? Peut-être faudrai-je que commenter sur la différence de couleur de balcon entre le rendu sur pancarte en face d’un projet en construction à Sainte-Foy? Où bien de répondre bravo à chaque fois qu’on admire la photo d’un trou et d’une pepine jaune à côté?
Et quand on s’éloigne des sujets légers, comme l’intervenant Jeff M le fait (un des seuls commentateurs appliqués qui restent), il serait abjecte de lui répondre efficacement? De lui rappeler qu’on vit dans un monde pluraliste?
Ceci dit, mes textes sont écrits par un humain comme vous. Ils contiennent parfois des fautes de français même! Ils peuvent être critiqués, corrigés ou reformulés, mais ça reste du contenu réel, basé sur de la réflexion. Lors que je prétend le contraire, c’est un peu par amusement. Pour toute personne intelligente, c’est évident.
Produire une pensée structurée prend du temps. La qualité des interventions, ça demande de la recherche, des vérifications et de l’effort. L’IA m’aide simplement à peaufiner mes textes, comme vous le faites (ou ferez un jour) avec vos propres compétences, ou comme vos enfants le feront un jour avec les leurs.
Si vous voulez que je commence chaque commentaire par “moi j’pense que”, que ce soit tout en minuscule ou en caplock, je peux le faire. Mais le vrai enjeu n’est pas la forme, c’est le fond. Et peut-être que c’est justement ça qui dérange le plus. Une symptôme tout Québécois.
Texte écrit par un humain A-Z. 60 minutes. Le ton est-il si différent? Maintenant que vous le savez, seriez-vous capable de légitimer cette intervention, où continuer la marche vers la censure?
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31 août 2025 à 12 h 27
Imagine on ajoute dans le secteur de St-Vallier un parking a étage gratuit comme au magasin Latulipe pour que les gens de banlieue puisse aussi fréquenté les commerces et y prendre une marche.
La clientele extérieur la seule qui assure une croissance des ventes
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31 août 2025 à 12 h 29
Des beaux pavés qui seront détruits par la machinerie de déneigement en 5 à 10 ans. Un concept qui conviendrait à un climat plus doux, avec neige occasionnelle.
L’avenue Honoré-Mercier a déjà l’air d’un dépotoir, je ne comprends pas pourquoi l’administration municipale n’en a pas tiré des leçons.
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2 septembre 2025 à 13 h 59
« …Des beaux pavés qui seront détruits… »
Malheureusement tellement vrai. On construit et on entretient très peu… Des pierres vont se brisées et ne seront pas remplacées, on va y mettre du bitum pour les trous… Les mauvaises herbes vont poussées… (pas que ça n’arrive pas avec un autre type de revêtement, mais pour le coût supplémentaire?)
P.S. J’aime bien les commentaires de SG5, ça alimente les débats.
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