Harmonisation des noms de rues : Québec va de l’avant

Presque quatre ans après les fusions, la Ville de Québec entend procéder au changement de nom de 580 rues.

Ces changements toucheront plus de 23 000 adresses. Les adresses postales ne feront plus mention des anciennes villes, ni des arrondissements.
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« La Ville de Québec entreprendra à compter du 9 mai des travaux de réfection et de renforcement de la structure de la chaussée d’une section de la Grande-Allée comprise entre le cours du Général-de-Montcalm et la rue des Érables.
Les travaux prévus consistent en la pulvérisation du pavage existant, le renforcement de la structure de la chaussée, la réfection des puisards, des bordures, de certaines sections de trottoirs et la mise en place d’un nouveau revêtement bitumineux (Investissement: $325,000). »
Je comprends donc que les beaux lampadaires installés entre Gilmour et des Érables ne font pas partie du projet, que les trottoirs élargis ne le seront pas dans ces travaux, et que la GRANDE-ALLÉE n’est pas encore dans les cartons de l’administration actuelle.

Deux textes d’opinions dans le Soleil de ce matin concernant la fin de l’Agora.
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Suite à l’article du Journal de Québec aujourd’hui annonçant la fermeture de l’Agora, Ross Gaudreault s’est défendu ce matin sur les ondes de CHOI FM d’avoir un plan officiel pour l’Agora. « Ce n’est qu’un projet, rien n’est officiel. »

Cependant, Genex communication, locataire de l’Agora de Québec, a reçu plus tard dans la journée un avis de l’administration du port de Québec les avertissant de la fin de l’entente les liants. En vertu de cette entente, seul un changement de vocation des lieux rendait possible la fin prématurée du contrat. Il semble donc que le lifting de la Pointe-à-Carcy aura lieu. Précision que c’est le port de Québec qui a payé 500000$ pour les améliorations apportées l’an passé à cette salle de concert.

Mise à jour: Reportage audio de Radio-Canada confirmant cette nouvelle.

La construction dans le Vieux-Port d’une salle de spectacle ultramoderne au coût de 20 millions $ est en voie de se concrétiser pour les Fêtes du 400e. Une récente proposition d’Investissement Québec a redonné des ailes aux promoteurs du projet.

Alors que, le mois passé, la réalisation de la salle paraissait compromise, il semble maintenant que tout roule comme sur des roulettes. « Ça va très bien, a indiqué, hier, l’un des promoteurs du groupe Shanuk, Laurent Gaudreau. On a une proposition (d’investissement du gouvernement) et je pense qu’on aura finalisé les détails d’ici un mois. On aura atteint notre objectif pour Québec. »

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En plus d’ajouter deux nouveaux quais à la baie de Beauport, le port de Québec pourrait réaménager le secteur de la Pointe-à-Carcy. « Quand on a vu que 35000 personnes s’étaient déplacées pour venir voir le Queen Mary, on s’est dit qu’il fallait donner une autre vocation à Pointe-à-Carcy », a déclaré Ross Gaudreault au Journal de Québec. « On veut que ça devienne un endroit familial. » Même l’Agora, malgré les aménagements récents, pourrait être relocalisé ailleurs. Un budget de 60 millions serait disponible pour l’aménagement de la Pointe-à-Carcy, de la baie de Beauport et de l’anse Brown.

Le projet directeur de la Ville de Québec prévoyait, dans les années 90, un parc merveilleux pour remplacer le stationnement situé face au Musée de la civilisation. Pluram avait dessiné des plans qui prévoyaient deux étages de garages souterrains, (on doublait le stationnement) et en surface, les croisiéristes avaient une vue de la ville de Québec vers le Château et cet espace vert invitant, avec une fontaine au centre, invitant les touristes vers la place Royale ou la rue Saint-Paul. Le parc prévu à la Pointe à Carcy, disparu avec le terminal de croisière, pourrait être remplacé par ce projet qui profiterait tant aux Québécois qu’aux touristes. La place de Paris aménagée sur le Marché-Finlay est un véritable désastre avec son monument que je ne saurais qualifier pour ne pas manquer de respect à la France. Quand allons-nous mieux exploiter un espace naturel si exceptionnel ? Pourquoi ne pas terminer une fois pour toutes d’aménager l’espace adjacent au fleuve et à la place Royale ? Merci enfin au maire Jean-Paul l’Allier pour tous les efforts déployés pour embellir notre ville !

Margot S. Fortier, « courrier du lecteur », 21 septembre 2004. Reproduit avec autorisation

[Le] Le projet de 20 millions, baptisé Phénix, sonsiste à installer une salle ultramoderne et amovible de 1800 places aux abords du bassin Louise

Fixé sur le sol plutôt que creusée, cette salle sera faite de structures d’acier et d »aluminium. Elle sera démontable et relativement facile à déplacer. On prévoit y accueillir, de trois à six mois par année, un spectacle résidant portant sur la nordicité québécoise et visible par l’auditoire sur 360 degrés.

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Une entente de principe a été conclue avec les autorités portuaires en vue de l’utilisation d’un vaste terrain, occupé présentement par un stationnement, et situé dans ce que l’on appelle « la tête du bassin ». Un bail de cinq ans avec une option de cinq année additionnelles a été concédé aux promoteurs.

Une salle de spectacle dans le vieux-port, c’est bien. Mais deux, c’est… trop?

Ce sera le Port-Royal, et il sera situé sur l’actuel stationnement du bar l’Inox. L’affiche publicitaire dit « suites luxueusement meublées et décorées, service d’hôtellerie et locations des condos. À partir de 151000 $ ». Ils ont un site Web qui est pour le moment en construction.

Ma première impression au sujet de l’architecture et de l’intégration dans l’environnement historique est positive. Mon jugement est cependant plus sévère pour ce qui est des lettres « P R » sur la façade. Une chose est sûr, il fait du bien de voir ce stationnement supprimé.

Elle était jadis la rue des passerelles. Elle est aujourd’hui la rue des terrasses. Et comble de paradoxe, elle compte à la fois la plus grande concentration de terrasses privées et de terrasses cachées de Québec, voire du Québec.

Les contrastes ne s’arrêtent pas là. Ces terrasses sont à la fois à la ville et à la campagne. D’un côté, les murmures urbains, la coupole de la célèbre Caserne de Robert Lepage, le campanile du Musée de la civilisation. De l’autre, un immense cap de pierre, parfois des filets d’eau, des arbustes et des fleurs, des marmottes et des ratons-laveurs.

La rue Sous-le-Cap, dans le Vieux-Port de Québec, peut être découverte par qui daignera emprunter l’un des surprenants couloirs débouchant sur la droite des rues Saint-Paul ou Sault-au-Matelot, comme le passage du Chien, près du restaurant l’Échaudé, tout en bas, ou par qui daignera regarder par-dessus le massif garde-fou de pierre de la rue des Remparts, tout en haut.

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