Je vous invite à découvrir un nouveau site qui retrace sur l’histoire du faubourg St-Jean-Baptiste. On y retrouve des extraits audio, des photos historiques et plus encore.
Je vous invite à découvrir un nouveau site qui retrace sur l’histoire du faubourg St-Jean-Baptiste. On y retrouve des extraits audio, des photos historiques et plus encore.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire.
Les vestiges du Moulin Dumont (1747, en partie recouverts par une bâche blanche sur les photos) et de la maison de Henry Pinguet (datant de 1647 et plus tard acquise par Jean-Baptiste Dumont, un ancêtre) ont été mis à jour récemment par le brillant archéologue Louis-Philippe Picard et son équipe près du chemin Sainte-Foy. Une première série de fouilles en 1993 s’était avérée infructueuse. Ces bâtiments, illustrés dans une image ci-incluse, ont été le site d’affrontements sanglants durant la Bataille de Sainte-Foy, le 28 avril 1760 alors que les troupes françaises de François-Gaston de Lévis (7161 hommes, 193 morts et 640 blessés) affrontèrent les troupes anglaises de Murray (3369 hommes, 292 morts et 837 blessés) dans une bataille qui a engagé bien plus de soldats et qui fit bien plus de victimes que la bataille des Plaines d’Abraham le 13 septembre 1759. En effet, il était notamment question de combats au corps-à-corps avec des bâillonnettes et des couteaux. Les religieuses de l’hôpital général qui soignèrent les combattant blessés ont fait état des terribles blessures subies par les soldats.
Les murs de fondation en pierre sèche sans mortier d’une dimension de 10×10 pieds ont pu avoir été mis en place par un certain Pierre Delaporte en 1637 et aggrandis à 15×24 pieds par Henry Pinguet en 1647. C’est le lieu où la majorité des artéfacts ont été retrouvés. Parmis ceux-cis, notons une serrure de porte, des pentures, des clous, des pièces de monnaie, des hameçons, des plombs de chasse, des épingles et des ossements de mammifère. Pour ce qui est des objets liés à la bataille de Sainte-Foy, il y a notamment des balles de fusil, un boulet et un bouton anglais aux effigies du Prince de Galles.
Les vestiges du moulin Dumont se trouvent plus précisément sur le lieu le plus élevé du Parc des Braves, près du Chemin Sainte-Foy. C’est un lieu d’une grandeur valeur historique dans l’histoire de la Nouvelle-France qu’il importe de sauvegarder et mettre en valeur. Un centre d’interprétation historique serait très approprié pour ce site.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Haute-ville, Histoire.
L’historien Jean Provencher a récemment écrit un petit article relatant l’histoire de la terrasse Dufferin. On apprend plusieurs choses fascinantes. Je vous rappelle qu’il est maintenant possible de visiter les ruines du Château Saint-Louis sous la terrasse.
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Histoire, Patrimoine et lieux historiques.
Bienvenue aux auditeurs du FM93. Voici des billets dans lesquels vous pouvez approfondir le sujet traité ce matin.
Voici l’extrait audio de la chronique en podcast :
Voir aussi : Histoire.
* C’est immensément populaire, depuis plusieurs années. Les gens de Québec sont amoureux de l’Histoire
La Commission de la capitale nationale du Québec est heureuse de dévoiler la programmation de sa neuvième saison du Tribunal de l’Histoire. Celle-ci se mettra en marche le 19 septembre prochain, à la salle Raoul-Jobin du Palais Montcalm.
La programmation de cet évènement qui est diffusé à la salle Raoul-Jobin (979 places) du Palais Montcalm. La dernière saison
Voir aussi : Conférences / évènements, Histoire.
L’été favorise des articles un peu plus recherchés et c’est tant mieux. Le Soleil vient de publier un article intéressant sur l’historique de la traverse Québec-Lévis.
Voir aussi : Histoire, Transport en commun.
Pour faire suite à la nouvelle annoncant l’ouverture des vestiges du château Saint-Louis, Le Soleil a tourné ce vidéo qui nous présente le site maintenant accessible.
À lire aussi :
Les vestiges des Forts-et-Châteaux-Saint-Louis maintenant accessibles
Forts et châteaux Saint-Louis
Voir aussi : Arrondissement La Cité - Vieux-Québec, Histoire, Patrimoine et lieux historiques, Tourisme.
Une autre capsule historique signée cette fois par M. José Doré, un grand merci.
Dans le répertoire des toponymes de la ville de Québec, on mentionne à propos de la rue du Petit-Champlain que celle-ci est à l’origine un sentier qui mène à la fontaine Champlain.
Source
Mais où était donc cette fontaine? Et que savons-nous sur elle?
Le Centre d’archives de Québec de la Bibliothèque et Archives nationales du Québec possède quelques documents confirmant l’existence de cette fontaine. L’un des plus anciens est un acte de concession daté du 18 octobre 1655.
Acte de concession par Jean de Lauson (Lauzon), gouverneur de la Nouvelle-France, à Jean LeGobloteur et René Chevalier d’un emplacement en censive de trente pieds de front sur le quai de Québec, en la Basse-Ville, à dix perches de la fontaine Champlain en descendant, allant pour la profondeur depuis le pied du cap aux Diamants jusqu’à la grève . – 18 octobre 1655
BANQ, Centre d’archives de Québec, R1,P15
Un plan de la ville de Québec de 1685-1686 situe la fontaine de Champlain dans l’anse du Cul-de-Sac, sous le Jardin du Gouverneur.
Carte des Environs de Quebec en La Nouvelle France Mezuré sur le lieu très exactement en 1685 et 86 par le Sr Devilleneuve Ingénieur du Roy.
Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE SH 18 PF 127 DIV 7 P 4
Carte des Environs de Quebec en La Nouvelle France Mezuré sur le lieu très exactement en 1685 et 86 par le Sr Devilleneuve Ingénieur du Roy.
Bibliothèque nationale de France, département Cartes et plans, GE SH 18 PF 127 DIV 7 P 4
En 1730, la fontaine de Champlain est mentionnée dans un procès-verbal de chaînage et bornes d’une terre.
Procès-verbal de chaînage et bornes d’une terre située près du jardin du gouverneur de la Nouvelle-France, descendant vers le fleuve et tirant vers la fontaine Champlain, donnant sur la rue du Mont-Carmel, sur la rue Sainte-Geneviève et sur la rue des Grisons (allant à la Citadelle) dans la ville de Québec. La présente pièce concerne directement: la fabrique de l’église cathédrale Notre-Dame-de-Québec; Jacques Pagé dit Quercy (Quarcy, Carcy), marguillier en charge de l’église cathédrale Notre-Dame-de-Québec; le sieur Perthuis, marguillier en charge de l’église cathédrale Notre-Dame-de-Québec (arpenteur Noël Bonhomme dit Beaupré) . – 13 juillet 1730 – 15 juillet 1730
BANQ, Centre d’archives de Québec, CA301,S2,P355
Dans un document de 1727 et un autre de 1753, on parle de la rue de la Fontaine de Champlain. Est-ce que la fontaine était toujours présente en 1753?
Ordonnance de l’intendant Dupuy qui condamne les sieurs Desauniers (Desaulniers) et Delorme à une amende de cent livres applicable moitié au couvent des Pères Récollets et l’autre moitié à la communauté des Soeurs de la Congrégation pour avoir, au mépris des ordonnances, commencé la construction d’une écurie en bois à l’endroit qui fait l’encoignure de la rue Sous-le-Fort avec la rue de la fontaine Champlain, à Québec, et avoir négligé de prendre alignement du grand voyer ou de ses commis . – 20 novembre 1727
BANQ, Centre d’archives de Québec, E1,S1,P1960Cause entre le sieur Foucher fils, propriétaire d’une maison sise rue Fontaine Champlain, demandeur, et Charles Turgeon, défendeur ; mention d’un billet en date du 22 août 1753 ; ledit défendeur est condamné à payer au demandeur la somme de 120 livres, en plus des intérêts et des dépens liquidés à 15 sols . – 11 septembre 1753
BANQ, Centre d’archives de Québec, TL1,S11,SS1,D102,P75
En 1888, monsieur P.-B. Casgrain publie dans Le Canada-Français, une revue publié sous la direction d’un comité de professeurs de l’Université Laval, un article sur « La Fontaine de Champlain à Québec ». Le premier paragraphe commence comme suit : « Il y a quelques temps, un archéologue demandait dans un journal de Québec où était la fontaine de Champlain. On sait que cette fontaine est mentionnée assez fréquemment dans les anciens documents ; mais la tradition ne nous en donne pas l’endroit précis. » L’auteur poursuit en disant : « Comme personne n’a répondu à cette demande, je vais essayer de le faire. »
Source : P.-B. Casgrain, « La fontaine de Champlain à Québec», Le Canada-Français, une revue publiée sous la direction d’un comité de professeurs de l’Université Laval, 1888, p.466-470.
D’après monsieur Casgrain, la fontaine aurait été située derrière le 2252, rue du Petit-Champlain, propriété des héritiers Hossack.
Cette direction me menait droit à la propriété numérotée 2252 au cadastre, laquelle je constatai appartenir aux héritiers Hossak. Je m’enquis de l’un d’eux, M. William Hossak, citoyen bien connu à Québec, si une fontaine existait sur ce terrain., et il me confirma dans l’exactitude de mes déductions, en me disant que de fait il y avait là une belle fontaine, d’un usage constant et immémorial, à laquelle lui et les enfants d’école de son âge se plaisaient à aller se désaltérer souvent avant que l’eau de l’aqueduc fût introduite dans la cité.
Monsieur Casgrain termine son article en nous informant qu’il est allé examiner les lieux et y a trouvé une source d’eau.
J’allais peu après l’examiner, accompagné de mon frère, l’abbé H.-R. Casgrain. C’est une source d’une température froide, mais qui ne gèle point l’hiver. Elle a été minée dans le pied du roc vif, et elle est abritée sous un appenti adossé lui-même à un fort mur de revêtement, qui couvre le pied du cap et a été élevé comme protection contre les éboulis de la côte.
Un plan de la ville de Québec de 1879 situe le numéro de cadastre 2252.
Atlas of the city and county of Quebec : from actual surveys, based upon the cadastral plans deposited in the office of the Department of Crown Lands
Henri Whitmer Hopkins
BANQ, G/1144/Q4G475/H6/1879 CAR
Atlas of the city and county of Quebec : from actual surveys, based upon the cadastral plans deposited in the office of the Department of Crown Lands
Henri Whitmer Hopkins
BANQ, G/1144/Q4G475/H6/1879 CAR
Aujourd’hui, cette propriété appartient à La coopérative des artisans et commerçants du quartier Petit Champlain. Ces derniers possèdent les immeubles 66 à 78, rue du Petit-Champlain.
Carte interactive de la ville de Québec
À quand une visite des lieux?
José Doré
Consultant en histoire et patrimoine
Voir aussi : Histoire.
Une autre capsule historique gracieuseté de M. Pierre Dubeau.
La maison Soumande-Delorme dans le vieux Montréal associée par erreur a la maison des cent-Associés à Québec.
Sur ce plan des archives nationales d’outre-mer à Aix-en-Provence: Maison de la Compagnie [des Indes à Québec] vers 1750
De fait, il s’agit plutôt de la maison Soumande-Delorme dans le vieux Montréal, construite par Paul Tessier dit Lavigne.
Source: Mario Lalancette, historien Musée Canadien d’architecture.
« À partir de 1728, Paul Tessier entreprendra des travaux de maçonnerie pour des maisons de pierre. Il acquerra rapidement une excellente réputation de maître maçon et tailleur de pierre. Après avoir bâti quelques maisons pour des artisans, il gagnera des clients chez les grands marchands de la ville. Parmi ceux-ci, il faut nommer le négociant François Soumande dit Delorme pour lequel Tessier construira une élégante maison de pierre à deux étages, avec des caves voûtées de brique, sur la rue Capitale en 1735. Cas presque unique, un dessin du plan et de la façade de cette maison du XVIIIe siècle a été conservé. D’autres contrats importants suivront, dont en 1749, celui de la construction des Magasins du roi, dans le quartier militaire (site actuel de l’ensemble Faubourg Québec). En pierre, à deux étages et demi, avec deux caves voûtées et mesurant 120 par 40 pieds français, le bâtiment sera le plus grand immeuble civil construit à Montréal pendant le Régime français. Le chantier nécessitera l’engagement d’un main-d’œuvre incluant des maçons, des journaliers et des charretiers. Tessier aura alors 48 ans. »
A la bibliothèque de l’université Laval, ce plan restauré par P.M. O’Leary porte le titre: Plan de la maison des cent-Associés à Québec, Canada 1639.
Voir aussi : Histoire.
Un lecteur (Jacques Thériault) partage avec nous cette découverte
Voir aussi : Histoire, Publications & ressources Internet, Québec La cité.