Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Archives pour la catégorie « Transport en commun »

Voies réservées aux autobus et aux taxis : Québec bien moins sévère (que Montréal)

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 septembre 2008 9 commentaires

Québec a beau compter davantage de voies réservées que Montréal, ses policiers distribuent 20 fois moins de contraventions que leurs collègues de la métropole. Pourtant, les automobilistes de la capitale sont loin d’être exemplaires, reconnaît le président du Réseau de transport de la Capitale, Gilles Marcotte.

Suite sur Le Soleil

Voir aussi : Transport en commun.

Le parcours 400 survivra

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 4 septembre 2008 19 commentaires

Source: Paul-André Normandin, Le Soleil, 4 septembre 2008.

Fort d’un succès inespéré, le parcours 400 instauré temporairement pour les festivités durant l’été 2008 devrait devenir permanent. Lancée le 29 mai, la navette a déjà transporté plus de 200 000 personnes, soit quatre fois plus que les prévisions initiales. Bref, assez pour prouver son utilité.

L’engouement pour ce parcours longeant la promenade Samuel-De-Champlain est tel que le Réseau de transport de la Capitale (RTC) étudie même la possibilité de faire circuler ce parcours saisonnier à longueur d’année. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: L’autobus du 400e anniversaire de Québec.

Voir aussi : Québec La cité, Transport en commun.

Le 802 ne fait pas que des heureux

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 août 2008 22 commentaires

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 21 août 2008.

L’arrivée du 802 ne fait pas que des heureux. Environ une centaine de personnes se sont plaintes depuis l’arrivée le 16 août du nouveau parcours de Métrobus, principalement en raison des retards sur ce parcours qui devait être plus rapide. Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) reconnaît que les retards dans les travaux pour implanter le circuit provoquent certains irritants. Mais ils devraient diparaître d’ici la fin septembre.

En deux semaines, le RTC a reçu 103 «interventions» de sa clientèle sur le 802 qui a remplacé le parcours 12, ce qui inclut autant les plaintes que les félicitations. Évidemment, davantage de gens ont pris de leur temps pour lancer le pot au transporteur que pour lui offrir des fleurs. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Métrobus 802 : problème de circulation en vue.

Voir aussi : Québec La cité, Transport en commun.

Transport collectif: La Ville de Québec étudie le busway

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 août 2008 80 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 19 août 2008.

L’administration Labeaume, qui est défavorable à un projet de tramway à Québec, se penche sur un autre moyen de transport collectif. Lors de la séance du conseil municipal lundi soir, l’exécutif a évoqué un projet de busway, un compromis entre l’autobus et le tramway, qui serait moins coûteux que le tramway et mieux adapté à la géographie de la ville.

Le busway, implanté dans les villes françaises de Nantes et de Rouen, apparaît un bon compromis, selon le vice-président de l’exécutif François Picard. « Un busway, ça coûte quatre fois moins cher qu’un tramway, ça gravit des pentes de plus de 8 %, ce qu’un tramway ne peut pas faire. Ça peut être adapté à notre climat où il fait moins 30 degrés l’hiver », affirme M. Picard. (…)

La suite. À lire aussi: Bus à haut niveau de service (le « pour » et le « contre »!). À consulter enfin, entre autres billets: 10 ans de retard.

Merci à Daniel Chouinard pour sa précieuse collaboration!

Voir aussi : Québec La cité, S'inspirer d'ailleurs, Tramway à Québec, Transport en commun.

L’essence n’est pas assez chère

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 août 2008 9 commentaires

Source: Ariane Krol, La Presse (Éditorial), 18 août 2008.

Le prix de l’essence a beau nous faire hurler, nous ne souffrons pas vraiment. En tout cas, pas assez pour changer nos habitudes. Les transports en commun stagnent alors que notre consommation de carburant, elle, continue d’augmenter. La révolution n’est pas pour demain, montrent les dernières données de Statistique Canada.

Même si le cours du pétrole commence à redescendre, la tendance générale est indéniable: à la hausse, pour une septième année de suite. Du jamais vu en 157 ans – depuis que le brut est commercialisé. Dans la dernière année seulement, le prix du baril a doublé. Mais ceux qui s’attendaient à ce que la population fasse voeu d’austérité ont eu tout faux.

Depuis 2002, le nombre de véhicules en circulation au Canada a bondi de presque 10%. Et on ne parle pas de petits modèles. Les achats de USV, de fourgonnettes et d’autres engins considérés comme des camions sont en hausse depuis cinq ans. À la fin de l’an dernier, un véhicule neuf sur deux entrait dans cette catégorie. Pas étonnant que les ventes d’essence au détail aient bondi de plus de 7% durant cette période. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: USA: Le pétrole hors de prix c’est bon pour la ligne!.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.

RTC: Du jamais vu

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 août 2008 27 commentaires

Source: Radio-Canada (Québec), 14 août 2008.

Le Réseau de transport de la capitale (RTC) connaît une saison estivale sans précédent en ce qui concerne le nombre de passagers.

Environ quatre millions de passagers ont pris l’autobus au mois de juillet, soit un million de plus que pour la même période l’année dernière, du jamais vu depuis 20 ans. (…)

La suite. À consulter, entre autres billets: Les chiâleux.

Voir aussi : Québec La cité, Transport en commun.

Et pourquoi pas Choupette?

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 12 août 2008 14 commentaires

Louise Bilodeau, collaboration spéciale.

Exceptionnellement, voici l’article au complet, non disponible sur la Toile.

Source: Antoine Robitaille, Le Devoir, 9 et 10 août 2008.

Québec – Parfois, on a l’impression qu’il a tout le monde contre lui, l’Écolobus, touchant petit véhicule tout électrique, en fonction depuis la mi-juin à Québec. À commencer par les chauffeurs de taxis, ces sympathiques maîtres râleurs, qui le trouvent trop… gratuit. Il y a aussi les amoureux des moteurs virils qui font vroum vroum. Narquois, ils s’amusent de ses ratés. Et ce journaliste ex-«lockouté» de Beauport, le collègue et ami Michel Hébert, star du défunt MédiaMatin Québec, de retour prochainement au Journal de Québec. Michel trouve que ça ne sert à rien, «un Écolobus dans le Disneyland-à-t-shirts du Vieux-Québec quand, à trois ou quatre kilomètres de là, la même ville, les mêmes gestionnaires du territoire, les mêmes forts en thème désorganisent la circulation et provoquent des embouteillages!», a-t-il écrit, pamphlétaire, sur son blogue (hbertenfeu.blogspot.com).

«Et pourtant», chanterait Aznavour. Il est tellement sympathique, l’Écolobus. Et d’ailleurs, il remporte un vif succès. «Tout le monde veut ‘la’ prendre!» (un autobus, c’est féminin dans la Vieille Capitale) lançait jeudi son incroyable chauffeur Jocelyn Gauvin. L’Écolobus est court, on pourrait dire trapu; 23 personnes au maximum peuvent y pénétrer. «Quel surnom on peut lui donner?, demande Jocelyn Gauvin. Je les collectionne. Parfois je l’appelle la papemobile», dit-il en rigolant affectueusement.

Lent, l’Écolobus ne dépasse pas les 33 kilomètres-heure. À cette vitesse, les mouches ne s’écrasent pas sur le pare-brise, mais nous doublent sans doute. Dans le Vieux-Québec, il faut le dire, il y a pire tortue: les calèches, que l’Écolobus contourne allègrement. Et pourquoi irait-on plus vite dans ces vieilles pierres, surtout à cette époque d’insécurité routière?

Les fluctuations du prix de l’essence? L’Écolobus s’en fout. Il consomme un gros 3,25 $ d’électricité par jour, accumulés pendant huit heures, nuitamment. Tout ce qu’il émet? Un bzzzzzzz futuriste. Aucun gaz à effet de serre, évidemment. À lui seul, il donne un avant-goût de ce que seraient les villes si, un jour, les maudits moteurs à explosion étaient mis en minorité. Que des bzzzzzzz discrets. Plus de tuyau d’échappement et de métaux lourds dans notre sang. Bon, à l’intérieur, c’est un peu bruyant quand se déclenche le ventilateur servant à refroidir le moteur (il démarre quand le celui-ci atteint les 62 degrés). «Il y aurait un petit travail d’isolation acoustique à faire», faisait d’ailleurs remarquer Yvan Dutil, candidat Vert dans Jean-Talon, sur le site de QuébecUrbain.qc.ca.

«Elle» est belle!

N’empêche, Jocelyn Gauvin, chauffeur au Réseau de transport de la Capitale (RTC) depuis «25 ans minimum», semble s’être carrément épris de ce véhicule de marque italienne, tant il s’anime lorsqu’il en parle. « »Elle » est belle! Regarde comme ‘elle’ a un beau klaxon!» Et le voilà qui multiplie les «pouet, pouet» en envoyant la main aux passants sous la pluie de cet été 2008. «On dirait le klaxon de Choupette», en référence à la célèbre Coccinelle Volkswagen des films de Disney.

Quand les gens lui demandent s’ils risquent de tomber en panne, M. Gauvin sort son carton de piles alcalines AA et répond à la blague «J’ai ma batterie de rechange!» Il est vrai que lorsque le moteur atteint une température donnée, 65 degrés, «tout arrête». C’est même survenu à quelques reprises depuis le début de l’été, dans les côtes abruptes du Vieux-Québec, alors que plus de 23 personnes s’étaient entassées dans le petit bus. La solution: faire descendre quelques volontaires et laisser refroidir le moteur. Et on redémarre! «C’est pas compliqué, quand ça risque d’arriver, je fais descendre les femmes et je les reprends en haut, ha ha ha», s’amuse Jocelyn Gauvin. «On est victimes de notre succès, dit-il plus sérieusement, je dois refuser du monde tout le temps.» Dans le petit bus pas comme les autres se sont entassés jeudi des touristes français en imperméable, un lecteur de L’Archipel du goulag plutôt revêche, des visiteurs du 400e cherchant le Musée des Beaux-Arts et une bénévole du Musée de la civilisation. On en vient souvent à fraterniser. «D’où venez-vous? – De Magog. Et vous? – D’Ontario.» Ça suscite la bonne humeur du chauffeur, qui avoue parfois faire des petits détours pour satisfaire ses clients. «C’est le bus du bonheur!», s’écrie Louise Bilodeau, photographe et amie qui m’accompagne.

Jocelyn Gauvin adore qu’on le questionne sur son «électrolux» ou «électrobus», autres surnoms. Il dit qu’il «commence à « la » connaître» et qu’il a même mis fin à «une panne l’autre jour». «Regarde, tout est contrôlé par ordinateur. Soixante-deux dégrés : la « fan » va partir, regarde ben!» En descendant la Côte du Palais, il met le pied sur le frein: «Ça, ça recharge la pile. C’est bien fait pareil, non?» À la fin de la journée, celle-ci – conçue en Suisse – a souvent 50 % de sa charge. Jocelyn Gauvin remarque que ses clients sont «très conscientisés». Et se prend à rêver: «Avec des bus de même, à l’électricité, on va finir par les avoir, les pétrolières!», clame-t-il en montant la Côte Dinan à 18, puis 20 kilomètres-heure.

En attendant ce grand soir, il reste quelques mises au point à effectuer. Le RTC a acquis huit de ces autobus dans le cadre d’un projet pilote lié au 400e (tout est lié au 400e à Québec cet été…). Budget: 12 millions, fournis et administrés par les gouvernements municipal, québécois et fédéral, avec les conseils du Centre d’expérimentation des véhicules électriques du Québec (CEVEQ), la mecque du genre au Québec, sise à Saint-Jérôme. Depuis un mois, des pièces brisées et manquantes liées au groupe électrique sont en commande. Pour l’instant, quelques-uns des Écolobus font donc le circuit, des ruines du Manège militaire jusqu’au Vieux-Port. Si bien que le service, au lieu d’être aux 10 minutes, est aux 20 minutes. Mais ça vaut la peine d’attendre. Surtout si c’est Jocelyn Gauvin qui tient le volant!

À consulter, entre autres billets: L’Écolobus ne nuira pas aux taxis, juge le maire. Merci à Antoine Robitaille pour sa précieuse collaboration.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Québec La cité, Transport en commun.

L’autobus du 400e anniversaire de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 2 août 2008 8 commentaires

(…) La navette du 400e connaît un succès monstre. Jusqu’à maintenant, deux fois plus de personnes que prévu l’ont utilisée et l’été est loin d’être terminé. (…) Visiblement, la formule plaît. Au printemps, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) prévoyait qu’environ 50 000 personnes utiliseraient ce service cet été, alors que la fréquentation s’élève maintenant à plus de 108 000 usagers. «On a eu le plus grand nombre de félicitations jamais enregistrées pour un de nos services», indique Mélanie Pageau, conseillère en communication pour le RTC. (…)

La suite

Source: Le Soleil Daphnée Dion-Viens 2 août 2008

Voir aussi : Québec La cité, Transport en commun.

Réfection de la Pente-Douce

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 31 juillet 2008 7 commentaires

Ces travaux ont été rendus nécessaires en vue de l’implantation du nouveau service de Métrobus 802 qui reliera le terminus Beauport et ce jusqu’au boulevard René-Lévesque coin Belvédère. À noter qu’aucun signe de dévellopement n’est visible pour les nouveaux abribus au terminus Belvédère.
À consulter aussi cet article qui annonçait le début des travaux.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Transport en commun.

Plus on économise, plus on dépense…

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 15 juillet 2008 Commentaires fermés sur Plus on économise, plus on dépense…

Source: Michel Corbeil, Le Soleil, 13 juillet 2007.

C’est le paradoxe des économies d’énergie. Plus on s’y met, plus on en dépense.

Un peu comme les éoliennes, les économies d’énergie sont la mode du jour. Mais après des années d’efforts et d’annonces de program­mes d’économies, un fait demeure : nous consommons encore et toujours plus d’énergie. (…)

Grosses maisons, VUS à la porte, spas dans la cour, écrans plasma de télé dans le salon font dire à Philippe Bourke, du Regroupement national des Conseils régionaux de l’environnement, que «les gens font des économies sur leur facture d’énergie pour acheter des équipements qui en consomment davantage».

À quelques reprises, Jean Charest a repris à son compte une opinion que prônent les environnementalistes : la meilleure énergie, c’est encore celle que nous ne consommons pas.(…)

«Nous vivons comme si la croissance (économique) était infinie», commente Philippe Bourke. À ceux qui parlent de s’affranchir du pétrole, l’environnementaliste rappelle que cela ne peut se réaliser «sans une véritable économie d’énergie, sans diminuer globalement notre consommation.»

La suite. À consulter, entre autres billets: Le prix de l’essence: les automobilistes sur un baril de poudre?.

Voir aussi : Environnement, Qualité et milieu de vie, Transport en commun.