Valérie Gaudreau
Le Soleil

(Québec) Le Port de Québec voit en vert pour le réaménagement du secteur de l’Anse au Foulon.

Un vaste réaménagement évalué à 12 millions $ prévoit d’ici 2017 le réaménagement de la piste cyclable, l’implantation d’un sentier piéton et de belvédères.

Le projet a aussi comme objectif de mettre en valeur le patrimoine portuaire et l’histoire qui lie la Ville de Québec et le Port. On promet aussi un mobilier urbain distinctif.

La conception de ce parcours de deux kilomètres le long du boulevard Champlain, entre la Côte Gilmour et l’Anse Brown, a été confiée à l’architecte et urbaniste Réal Lestage, à qui on doit la première phase de la Promenade Samuel-de Champlain.

La suite

Québec, le jeudi 8 mai 2014 – Depuis le 1er mai, les cyclistes peuvent utiliser gratuitement VéloBus, le service de support à vélos du Réseau de transport de la Capitale (RTC) , sur les autobus articulés des Métrobus 800, 801 et 802. L’utilisation de ce service a doublé depuis sa mise en place en 2010. Le RTC estime que plus de 400 cyclistes par semaine l’ont utilisé l’année passée, soit plus de 1 600 vélos transportés par mois.

D’après un sondage réalisé par le RTC en 2013, 98,2 % des utilisateurs de VéloBus sont satisfaits de ce service. De plus, 100 % de ces répondants le recommanderaient à leurs proches.

Notez que le service VéloBus est disponible jusqu’au 31 octobre prochain. Les vélos pliables sont également acceptés à bord de tous les autobus, sur tous les parcours.

Un cycliste utilise le corridor cyclable au coin de la rue Raymond Casgrain et de l’avenue Louis Frechette a Quebec le 29 avril 2014. Photo Francis Vachon pour Le Devoir.

Tandis que Montréal se remet du décès brutal d’une cycliste, la Ville de Québec complète son premier parcours sécuritaire pour vélos en haute-ville.

Attendu depuis des années, le « corridor cyclable » dans l’axe de Père-Marquette permettra de se déplacer sur deux roues entre l’Université Laval et la colline parlementaire.

« On pense que tout va être fini d’ici le milieu ou la fin juin », signale le conseiller municipal responsable du dossier, Sylvain Légaré.

Annoncé dès 2008 par l’administration Labeaume, ce projet a rencontré son lot d’embuches. À l’origine, le parcours devait prendre la forme d’une piste en continu sur le boulevard René-Lévesque. Or, la Ville a changé d’idée en 2009 en misant sur Père-Marquette et un parcours sinueux parmi des rues résidentielles.

Suite sur Le Devoir

Dis-moi comment tu te déplaces, je te dirai qui tu es. Et ce que tu penses de ceux qui ne se déplacent pas comme toi.

J’ai écrit deux fois sur les transports cette année. La première, c’est quand j’ai fait le test, pendant une semaine, de me passer de mon auto. La seconde, c’est quand Étienne Gourde s’est fait frapper à mort par une voiture et que le conducteur, ou la conductrice, a pris la poudre d’escampette.

Des lecteurs ont réagi, je m’y attendais. À Québec, la question des transports soulève les passions, le collègue François Bourque a d’ailleurs fait de «vous dans le trafic» la personnalité de l’année. Je dirais «nous». J’utilise deux moyens de transport, mes jambes et mon auto, à la limite du dédoublement de personnalité.

Je vois souvent l’arrogance, d’un côté et de l’autre. Comme ce jour-là, alors que je roule tranquillement vers une lumière verte, une gang de gars traverse la rue en me voyant venir, je m’arrête, pas trop le choix si je ne veux pas avoir leur mort sur la conscience. Ils me regardent tout sourire, chacun me faisant un doigt d’honneur bien senti, comme pour montrer la supériorité du piéton sur l’auto.

Suite de cette chronique de Mylène Moisan sur Le Soleil

Isabelle Porter
Le Devoir

La principale embûche au développement des pistes cyclables à Québec provient des citoyens qui craignent de perdre des stationnements, selon la Ville.

« Tout le monde en veut [des pistes cyclables], sauf que quand ça passe devant chez eux, personne n’en veut », a résumé le conseiller municipal Sylvain Légaré mercredi. « Le plus gros frein, c’est les citoyens. »

Selon le directeur des transports, Marc Des Rivières, la Ville s’est butée à plusieurs obstacles ces dernières années en tentant de raccorder les pistes existantes et d’en construire de nouvelles. « On ne réalise pas des dizaines et des dizaines de projets par année, mais dans chacun, il y a toujours un petit peu de résistance. Sur Père-Marquette, on a eu de la résistance. Quand on a fait Chauveau, on a eu de la résistance. »

La suite

Virgile Lautier
Monsaintroch.com

Le stationnement pour vélo, voilà un sujet chaud. Campagne électorale municipale et réchauffement climatique obligent. Pourquoi s’attarder au stationnement pour vélo ? Parce qu’une bonne offre de stationnement pour vélo est une incitation à pédaler un peu plus, avec tous les effets bénéfiques que l’on reconnaît à cette pratique. Voici donc une brève et humble analyse de la situation sur Saint-Joseph.

Question universelle

Ceux qui arpentent régulièrement la rue Saint-Joseph ont pu constater qu’elle est parcourue par de nombreux cyclistes de tout genre. Celui qui a du mal à rouler droit, car il est trop chaud, le jeune graphiste qui a une bécane très design, l’employée de bureau qui est équipée pour faire 125 km même si elle n’en fait que 10. Mais tous partagent la même question existentielle : « yousk je parke mon bécyc ? » Et la réponse est plus ou moins évidente selon votre destination exacte sur Saint-Joseph.

La suite

Radio-Canada (Québec)

L’organisme Accès transports Viables considère que l’administration Labeaume n’en fait pas assez pour développer le réseau cyclable de Québec.

À l’approche des élections municipales, l’organisme demande aux partis politiques municipaux de s’engager durant la prochaine campagne électorale à investir davantage pour favoriser l’utilisation de la bicyclette.

Le plan directeur du réseau cyclable de la Ville de Québec prévoyait l’ajout de 338 kilomètres de voies cyclables sur 10 ans, entre 2009 et 2018.

Or, après 5 ans, la Ville a réalisé moins de 50 km de voies cyclables.

Accès transports viables propose à la prochaine administration d’investir 6 millions de dollars par année durant 5 ans pour rattraper le retard. Cela permettrait d’aménager 50 km de pistes cyclables par année, souligne le porte-parole d’Accès transports viables, Étienne Grandmont. (…) Selon l’organisme Vélo Québec, à Québec, 40 % des cyclistes utilisent le vélo comme moyen de transport utilitaire.

La suite

Source : Annie Morin, Le Soleil, le 30 août 2013

(Québec) Le ministère des Transports du Québec (MTQ) doit investir plus d’un million de dollars pour hausser le pont cyclable du corridor des Cheminots au-dessus de l’autoroute Laurentienne pour laisser passer les camions de fort gabarit.

On ne parle pas d’une reconstruction ici, mais bel et bien d’un rehaussement du pont situé entre les boulevards Lebourgneuf et Louis-XIV. Construit en 1961 et mesurant 56,8 mètres de long, le pont cyclable offre un dégagement maximal de 4,3 mètres à la hauteur de l’autoroute Laurentienne. C’est le chiffre cible de l’ancienne norme du MTQ, puisque les camions-remorques standards mesurent 4,15 mètres de haut. Les chargements hors norme se sont toutefois multipliés au cours des dernières années et certains camions sont forcés d’éviter l’autoroute Laurentienne au risque d’être décapités.

Les ingénieurs du MTQ ont donc décidé de faire surélever la structure en bloc. Le but est d’aller chercher environ 80 centimètres de plus. «On en profite pour moderniser le pont, le restaurer, le mettre conforme aux normes en vigueur», précise Stéphan Boivin, porte-parole régional du MTQ.

la suite

Sur Google Maps.

Modification de la géométrie de quelques rues dans le quartier Montcalm. Une partie du vélo-boulevard est sur la rue Père-Marquette. À gauche, l’intersection de cette rue avec la rue du Cardinal-Bégin qui ne laisse passer que les vélos. À droite, modification de l’intersection avec Murray qui force les autos à descendre ou monter selon leur direction; même principe à l’intersection de Moncton. Je n’ai pas pris de photo, mais sur Fraser des bandes cyclables permettent de transiter dans les deux sens de Turnbull à Bourlamaque. D’ailleurs pour l’ensemble du projet, n’hésitez pas à consulter ce dossier sur le site de la ville.

Vélo-boulevard : des améliorations à apporter.

Pour ceux qui connaîtraient moins le secteur, vue d’ensemble d’une partie du quartier Montcalm; la rue Père -Marquette est au centre, direction est-ouest.

J’en profite pour montrer une photo des travaux sur Joffre; plusieurs rues du quartier Montcalm ont été ou sont en chantier pour la réfection des conduites d’aqueduc et du revêtement de la chaussée.

D’ailleurs pour l’ensemble des travaux dans les rues de la ville, n’oubliez pas ce lien.

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Petit samedi matin dans la capitale. Sur une entrée d’autoroute, une cycliste s’avance… dans le sens inverse de la circulation. Le phénomène n’est pas répandu, mais il nuit beaucoup à l’image du cyclisme.

Aux États-Unis, le débat passionne. Surtout depuis que le maire de Chicago, Rahm Emanuel, a annoncé qu’il augmenterait les amendes aux cyclistes délinquants.

« Les cyclistes ne sont pas différents et ils ne devraient pas avoir leurs propres règles », avançait alors la blogueuse Sarah Goodyear du webzine Atlantic Cities. « Je n’en peux plus de ces gens qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Ils réclament des pistes cyclables, du vélo-partage et des amendes plus sévères contre les automobilistes. Et après, ils roulent allègrement à contresens dans une artère majeure et espèrent que tout le monde va regarder ailleurs. »

La suite

Sur deux roues au royaume de l’automobile, à Québec * Marco Fortier (Le Devoir)

Extrait: « Oui, ça roule bien, en général, à vélo à Québec. La différence avec Montréal, c’est la culture. Québec a une culture du char. Montréal a une culture du char où le vélo prend tranquillement sa place. »

Toi le cycliste fou * Chroniques d’un papa imparfait (Blogue)

Un billet précédent