Andréanne Chevalier
Le Devoir
Le type de construction avec lequel chacun a le plus de liens au quotidien, ou sur lequel il pose le plus souvent les yeux, est sans contredit sa propre habitation — et celles des autres.
Alors qu’il n’est pas nécessaire, dans la plupart des cas, de recourir aux services d’un architecte pour aménager son logis, plusieurs voix soulignent l’importance de l’architecture résidentielle comme vecteur d’un environnement — et d’une société — de qualité. (…)
Le son de cloche est identique pour François Dufaux, professeur à l’École d’architecture de l’Université Laval. « Si on ne vit pas bien tous les jours, on n’est pas capable de faire une bonne architecture publique », avance-t-il. Pour lui, la question de l’architecture résidentielle est la base d’un environnement de qualité et elle jette les fondements d’une vision à long terme pour la société.
« Faire de la bonne architecture, c’est avoir du courage. On construit pour soi et pour plus tard. Comme on est une société du moment présent, c’est peut-être la chose la plus difficile », indique le professeur. (…)
QUELS COÛTS ?
La plupart des intervenants consultés par LeDevoir estiment que la part consacrée aux services d’un architecte représente 10 % des coûts d’un projet résidentiel.
« Les projets n’ont pas besoin d’être tout le temps spectaculaires pour des gens super-riches. Il y a moyen de faire de belles choses quand on a moins de moyens », estime Nathalie Thibodeau.
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